Quinzième jour

Pourquoi serait-ce toujours au crépuscule, ou à la nuit, que sonnerait l'heure du crime ?Le pardon des maîtres par eux-mêmes s'accorde en plein jour dans de mornes fêtes, mais emplis de toutes les vibrances, des poètes libres de leurs voyages font leur compte d'émotions, et de toute cette énergie, et de toute cette imagination qu'ils épuisèrent contre les parasites dans tous leurs états de gouvernants assassins.

Fugitive et faussaire, une fille de ce temps se dévoile pour sauver sa vie, et la voilà toute entière dans ces pages qu'on lit d'une main. La première fois était en une année plutôt creuse, en un espace pauvre et sommaire.

La narration adolescente tenait archive d'une histoire continue de meurtres, dont les personnages hantent des paysages défaits. C'est que l'histoire est une forme sans paresse où se bousculent des airs discrets d'invite à la colère et des commémorations ampoulées.

Nous ne nous en consolerons pas : nos pères sont morts, nous les avons tués pour vivre, poètes mal-aimés abolissant la peine de leur mort.

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