Brèves

Murad Akincilar, secrétaire syndical d'Unia à Genève, est détenu depuis le mois de septembre en Turquie. Un mouvement de soutien s'est organisé, mais Murad est toujours en prison, et sa santé est menacée. Il a besoin d'un soutien matériel (notamment financier, pour sa défense), et la mobilisation pour sa libération doit se poursuivre. UNIA organise VENDREDI 4 DECEMBRE dès 18 heures, dans la grande salle du syndicat (5 chemin Surinam) une SOIREE DE SOLIDARITE, au prix d'entrée de vingt francs, dont le bénéfice sera versé sur le compte du Comité de soutien.

Oskar Freysinger a fait condamner le rédacteur d'un journal radical valaisan pour diffamation, pour l'avoir représenté dans une caricature aux côtés de Hitler, sous le titre " Autrichiens : on a déjà donné ". C'est vrai que Freysinger, c'est pas Hitler : le Génie des alpages n'a pas de moustache mais un catogan, ne se prend pas pour un peintre, mais pour un poète et n'est pas judéophobe mais islamophobe…

Une étude réalisée par la police, en collaboration avec un sociologue géorgien, analyse la structure de la mafia géorgienne. Elle révèle notamment l'existence de l' " obschak ", la caisse commune du cartel, alimentée par ses membres actifs dans toute l'Europe. Elle révèle aussi l'existence d'une telle caisse à Champ-Dollon, où elle se monterait à 20'000 francs, utilisés pour les divers achats autorisés ou non dans la tôle. On devrait leur confier la gestion des finances publiques, aux Géorgiens : on n'aurait plus besoin de frein aux déficits...

En Birmanie, relate " Le Courrier ", la junte militaire au pouvoir dresse un mur de 5 mètres de haut et de 230 kilomètres de long le long de la rivière Naaf, qui marque la frontière avec le Bangladesh, pour confiner la minorité musulmane des Rohingyas. On espère que l'UDC et le MCG ne lisent pas le Courrier, ils ont déjà suffisamment d'idées à la con pour ne pas avoir besoin de s'inspirer de celle-là…

La croissance mondiale des salaires réels s'est considérablement ralentie en 2008 en raison de la crise économique et devrait chuter encore cette année, a indiqué le Bureau international du Travail (BIT). " La détérioration continue des salaires réels à l'échelle mondiale soulève de fortes interrogations quant à la véritable étendue du redressement économique, notamment si les gouvernements abandonnent trop tôt leurs plans de relance. La déflation des salaires prive les économies nationales de la demande dont elles ont tant besoin et nuit gravement à la confiance ", constate le rapport, qui relève que dans la moitié des 35 pays pour lesquels des chiffres sont disponibles les salaires mensuels réels ont baissé au premier trimestre 2009 comparés à la moyenne de 2008, après une année 2008 déjà difficile pour les salariés. Parmi les 10 pays du G20 pour lesquels on dispose de données, la croissance des salaires réels moyens dans le pays médian est passée de 1% en 2007 à -0,2 en 2008. Le rapport constate aussi que les bonus excessifs, déconnectés de la performance réelle, ont contribué à la crise en dénaturant le système des primes dans le secteur financier et en encourageant la prise de risques à court terme.

Volonté politique et investissements avisés peuvent éradiquer la faim, affirme l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), qui révèle que 31 pays ont enregistré une baisse significative du nombre de personnes sous-alimentées depuis le début des années 1990, et que 16 d'entre eux ont déjà atteint - ou sont en bonne voie de le faire - l'objectif de réduction de moitié de la faim d'ici 2015. Toutefois, le nombre de personnes affamées dans le monde a atteint un plafond historique de 1,02 milliard de personnes. La FAO analyse en détail les facteurs à l'origine des succès remportés par quatre pays qui ont réduit la faim de façon significative: l'Arménie, le Brésil, le Nigéria et le Vietnam. Selon le rapport, il existe quatre dénominateurs communs qui concourent au succès des politiques de réduction de la faim : en premier lieu, la création d'un environnement favorable à la croissance économique et au bien-être personnel; deuxièmement, des investissements ciblés sur les populations rurales démunies et l'assistance aux plus vulnérables; troisièmement, la garantie du maintien et de la sauvegarde des réalisations acquises; et en dernier lieu, la planification d'un avenir durable.

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