Brèves
En affichette, à la " une " et en pleine page d'ouverture du cahier " Genève et région ", la " Tribune " du 23 novembre tartine abondamment sur les dettes d'Eric Stauffer. " A combien se montent les dettes du président du MCG ? La Tribune de Genève s'efforce d'obtenir ce renseignement depuis des semaines "... elle n'a rien d'autre à foutre, la " Tribune de Genève " ? Apparemment pas. Et elle a donc obtenu un extrait de l'Office des poursuites et faillites indiquant que les dettes du Conducator dépasseraient " nettement " (c'est combien, " nettement " ?) les 200'000 balles. Même pas le revenu annuel d'un Conseiller administratif de la Ville. Stauffer, c'est peut-être une grande gueule, mais c'est un petit débiteur, na ! D'ailleurs, on s'en fout complètement : c'est pas parce qu'il a des dettes que Stauffer est un adversaire : c'est parce qu'il dit des conneries, qu'il en fait, et qu'il promet d'en faire encore plus.
Les femmes sont les principales victimes du changement climatique, selon un rapport du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA). Les femmes pauvres vivant dans les pays pauvres sont parmi les plus durement touchés par le changement climatique, même si elles y ont le moins contribué, déclare l'UNFPA à l'occasion de la publication de " l'état de la population mondiale 2009 ". La majorité des 1,5 milliard de gens vivant avec 1 dollar ou moins par jour sont des femmes. Or les pauvres sont particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique, plus nombreux à dépendre de l'agriculture pour survivre et donc menacés par la faim ou risquent de perdre leurs moyens de subsistance quand il y a des sécheresses, ou que les ouragans frappent avec une force sans précédent. Les pauvres vivent souvent dans les zones en marge menacées par les inondations, la montée des eaux et les tempêtes. A contrario, les femmes qui ont accès à l'éducation ont tendance à avoir moins d'enfants et des familles en meilleure santé, ce qui contribue à ralentir la croissance démographique et les émissions de gaz à effet de serre. Voilà qui fera plaisir aux Verts mnalthusiens.
600 personnes domiciliées à Genève avaient en 2006 un revenu annuel imposable supérieur au million de francs, et plus de dix mille personnes une fortune imposable de plus d'un million de francs. On est bien contents pour eux : elles sont les grandes gagnantes de la braderie fiscale de septembre dernier. Eh oui, c'est un petit coin de ciel bleu dans la sinistrose générale.
Pourquoi le PS a-t-il choisi la rose pour son logo, nous demande un camarade... ça nous vient du PS français qui, au début des années septante, imité par d'autres ensuite, a choisi la rose pour emblème en pensant au vieux slogan du Front Populaire de 1936 " Du pain et des roses ". Comme au début des années septante, du pain, y'en avait assez, il n'est plus resté que les roses. Heureusement que le Front Populaire n'avait pas pris comme slogan " du beurre sur les tartines ", on aurait eu l'air con, avec comme emblème une tartine au poing...
Jeudi dernier, quatre rejetons d'oligarques russes se livrent à l'un des jeux de cons préférés des rejetons d'oligarques (russes ou non) : la poursuite en bagnoles de luxe sur les routes. Résultat : la Lamborghini d'un des crétins percute la voiture normale d'un automobiliste normal, l'expédie dans le décor, et son conducteur à l'hôpital . L'auteur de l'accident se retrouve lui-aussi à l'hosto, et reste donc aux mains de la police et de la justice. Les trois autres rodéateurs sont brièvement auditionnés, puis relâchés, et foutent le camp à Istambul. Question : pourquoi la police les a-t-elle relâchés ? Autre formulation de la même question, donnée par " Le Courrier " ? Y'a-t-il un traitement différencié selon que l'on est un citoyen lambda ou un millionnaire ? La réponse est oui, mais certains de ceux qui dénoncent aujourd'hui l'absence de mesures de contrainte contre les trois chauffards avaient regrettté qu'on en ait fait usage contre Hannibal Kadhafi. Alors faudrait savoir : les fils à papa, on les coffre comme Hannibal, et on assume ensuite la colère du papa, ou on les relâche comme les trois russes, mais on s'abstient de jouer ensuite les indignés ?
Les femmes sont les principales victimes du changement climatique, selon un rapport du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA). Les femmes pauvres vivant dans les pays pauvres sont parmi les plus durement touchés par le changement climatique, même si elles y ont le moins contribué, déclare l'UNFPA à l'occasion de la publication de " l'état de la population mondiale 2009 ". La majorité des 1,5 milliard de gens vivant avec 1 dollar ou moins par jour sont des femmes. Or les pauvres sont particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique, plus nombreux à dépendre de l'agriculture pour survivre et donc menacés par la faim ou risquent de perdre leurs moyens de subsistance quand il y a des sécheresses, ou que les ouragans frappent avec une force sans précédent. Les pauvres vivent souvent dans les zones en marge menacées par les inondations, la montée des eaux et les tempêtes. A contrario, les femmes qui ont accès à l'éducation ont tendance à avoir moins d'enfants et des familles en meilleure santé, ce qui contribue à ralentir la croissance démographique et les émissions de gaz à effet de serre. Voilà qui fera plaisir aux Verts mnalthusiens.
600 personnes domiciliées à Genève avaient en 2006 un revenu annuel imposable supérieur au million de francs, et plus de dix mille personnes une fortune imposable de plus d'un million de francs. On est bien contents pour eux : elles sont les grandes gagnantes de la braderie fiscale de septembre dernier. Eh oui, c'est un petit coin de ciel bleu dans la sinistrose générale.
Pourquoi le PS a-t-il choisi la rose pour son logo, nous demande un camarade... ça nous vient du PS français qui, au début des années septante, imité par d'autres ensuite, a choisi la rose pour emblème en pensant au vieux slogan du Front Populaire de 1936 " Du pain et des roses ". Comme au début des années septante, du pain, y'en avait assez, il n'est plus resté que les roses. Heureusement que le Front Populaire n'avait pas pris comme slogan " du beurre sur les tartines ", on aurait eu l'air con, avec comme emblème une tartine au poing...
Jeudi dernier, quatre rejetons d'oligarques russes se livrent à l'un des jeux de cons préférés des rejetons d'oligarques (russes ou non) : la poursuite en bagnoles de luxe sur les routes. Résultat : la Lamborghini d'un des crétins percute la voiture normale d'un automobiliste normal, l'expédie dans le décor, et son conducteur à l'hôpital . L'auteur de l'accident se retrouve lui-aussi à l'hosto, et reste donc aux mains de la police et de la justice. Les trois autres rodéateurs sont brièvement auditionnés, puis relâchés, et foutent le camp à Istambul. Question : pourquoi la police les a-t-elle relâchés ? Autre formulation de la même question, donnée par " Le Courrier " ? Y'a-t-il un traitement différencié selon que l'on est un citoyen lambda ou un millionnaire ? La réponse est oui, mais certains de ceux qui dénoncent aujourd'hui l'absence de mesures de contrainte contre les trois chauffards avaient regrettté qu'on en ait fait usage contre Hannibal Kadhafi. Alors faudrait savoir : les fils à papa, on les coffre comme Hannibal, et on assume ensuite la colère du papa, ou on les relâche comme les trois russes, mais on s'abstient de jouer ensuite les indignés ?
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