Querelles d'écuries

Stress post-traumatique au PSG

Alors comme ça, on aurait perdu les élections à cause de nos " divisions internes " ? Vieille histoire, et vieux prétexte. " Le PS, combien de divisions " est une question aussi vieille que le PS et le débat entre Jules Guesde et Jean Jaurès (ou Léon Nicole et Charles Rosselet, pour rester genevois). Mais il y a " divisions " et " divisions ", il y a celles qui reposent sur des différences de conceptions, de stratégies et de projets et celles qui se réduisent à des affrontements de clans, de coteries et d'écuries pour des plans de carrières. Quand en période d'élections ou de désignations internes, la première question qu'un-e militant-e socialiste pose à un-e autre est " pour qui tu roules, toi ? ", il y a quelque chose de pourri au royaume du débat politique. Et les quelques un-e-s qui, à cette question stupide, donnent la seule réponse qui convienne (" je ne roule pour personne, je roule pour un projet "), ceux-là ou celles-là passent pour des illuminés ou des attardés mentaux. Inutile de dire que nous en sommes, pleinement. Plutôt que s'agiter pour que se tienne un " congrès extraordinaire " sur fond de théorie du complot et sur l'air de " c'est la faute à Tornare, à Sommagura, à Kast, à solidaritéS et à Unia " (ben et nous, alors ?), il serait temps pour les socialistes genevois de prendre conscience que quand un parti politique s'organise en écuries personnelles concurrentes, il n'est pas surprenant qu'il produise plus de litière que de projet.

Ceinture rouge, ceinture brune
De la législature cantonale qui s'ouvre, la gauche genevoise en général et le PSG en particulier peuvent faire leur deuil. Mais une législature perdue n'est pas un temps politique perdu,

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