Vingt-quatrième jour

Noire ivresse que d'être sur le chemin de la liberté et d'y sentir le beau, le rare, l'ouvert et le clos, grand jeu d'un rire nouveau. Vivre ainsi bouleverse.

La révolution est comme un puzzle, l'âge d'or s'assemble comme un serpent de mer.

Là où l'on boit, là où l'on meurt, senteurs, arômes, puanteurs se mèlent sous le signe de l'accablement, dans ces champs magnétiques et ces flammes où se recréent les grands changements à travers le temps et ses formes brèves.

Ce n'est qu'à jeûn que l'on sent cette fatigue d'être, et il nous faut bien du courage car rien n'est dit et tout reste à entendre. Il est temps de relire ces voix parallèles qui nous racontent notre immense labeur, traçant en quelques mots de grandes fresques capricieuses comme l'anarchie.

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