Brèves

La Libye et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ont annoncé qu'elles allaient collaborer étroitement au cours des cinq prochaines années pour renforcer la sécurité alimentaire et le développement durable en Libye. Un accord de coopération financé par la Libye et portant sur 71 millions de dollars a été signé le 20 novembre à Rome. Il prévoit 18 projets portant sur la gestion des pesticides, la protection des ressources naturelles, les mesures phytosanitaires, la production de semences, et la prévention et la lutte contre les maladies transfrontières. On précisera à ce propos que la Libye considère déjà la nationalité suisse comme une maladie transfrontalière et que la Suisse considère désormais l'islam comme un pesticide, l'interdiction des minarets comme une mesure phytosanitaire et la xénophobie comme une semence à produire intensément.

On vous recopie cette info essentielle (pour ne pas dire fondamentale) telle qu'on la lue dans le dernier numéro de " Causes Communes " (le journal du PS de la Ville de Genève) : " Une nouvelle motion socialiste sera encore traitée par le Conseil municipal en décembre. Celle-ci demande d'améliorer la récupération du PET dans tous les quartiers. Le PET est en effet source d'une importante pollution et son circuit de récupération est encore trop lacunaire. Des efforts doivent donc être entrepris afin de faciliter l'accès aux points de récupération " du PET. Et prout !

Selon la " Tribune " (du 5 décembre), le secrétaire général de l'ex-Département des Institutions devenu département de la Sécurité, de la police et de l'environnement (et la Justice, bordel ?) a été débarqué (et d'autres suivront) parce qu'il était trop gentil. Bref : Bernard Gut était trop bon. Un jeu de mot comme ça, même le gniolu de GHI n'aurait pas osé le faire...

Les gazettes ayant longuement rendu compte de l'indispensable " discours de Saint-Pierre " du nouveau gouvernement de Piogre, on aura pu ici s'en dispenser. On ne résistera cependant pas plus longtemps au plaisir d'en extirper quelques curiosités : ainsi de la coexistence de l'engagement de ne pas fonder la croissance sur " la surexploitation des ressources naturelles " mais sur la " préservation de l'environnement ", et du soutien à la construction d'un terminal gros porteurs à l'aéroport et d'une traversée autoroutière du lac. Ou alors, on n'a rien compris aux projets cachés de nos ministres : les " gros porteurs " du nouveau terminal de Cointrin seront tous à propulsion solaire, comme les bagnoles pour qui on va faire une autoroute sur ou sous le lac... Cela dit, faut pas être injuste, le nouveau gouvernement a de " grands projets pour Genève " : une traversée routière du lac et des prisons. Ben ouais, faut faire avec le gouvernement qu'on a, et les grands projets qu'il a... Putain, quatre ans...

Entre mai 2008 et mai 2009, les loyers ont augmenté à Genève de plus de 2,5 %, soit la plus forte progression depuis 1993. Les plus fortes hausses de loyers moyens ont été enregistrées à Carouge (+4,1 %), aux Eaux-Vives Lac (3,2 %), au centre et vieille-ville (+ 2,9 %), à Jonction-Plainpalais (+ 2,6 %) et aux Acacias (+ 2,6 %). Les locations sont 13,3 % plus chères en Ville que hors de la commune-centre. Les logements de 5 à 7 pièces ont vu leur loyers augmenter de plus de 20 %. En clair : la crise économique a eu des répercussions à la baisse sur les salaires et les prestations sociales, mais pas sur les loyers. Ni d'ailleurs sur les cotisations d'assurance-maladie, ni sur les tarifs des services publics. Et c'est ainsi, bonnes gens, qu'ayant moins d'argent dans votre porte-monnaie, vous devrez en sortir plus pour payer vos dûs.

Après de minutieuses recherches, on a réussi à trouver la gauche la plus bête du monde. Non, mauvais esprits que vous êtes, c'est pas la genevoise. C'est la chilienne. D'accord, elle a des excuses (Pinochet, la dictature, sa propre décimation par la répression), mais elle a tout de même réussi à présenter trois candidats à l'élection présidentielle de ce dimanche, face à un candidat unique de la droite, le milliardaire Sebastian Piñera. Et cela alors même que le bilan de la présidente sortante, Michelle Bachelet, qui ne peut pas se représenter et ne veut pas modifier la Constitution pour pouvoir se le permettre, est salué positivement par plus de trois Chiliennes et Chiliens sur quatre. Emblème de cette " conduite d'échec ", pour reprendre l'expression de la spécialiste de l'Amérique latine Renée Fregosi : le candidat officiel de la coalition de centre-gauche s'appelle Eduardo Frei, il a 67 ans, il est démocrate--chrétien, ancien président (de 1996 à 2000) et fils d'un ancie
n président (du même nom que lui). Comme symbole de la capacité de renouvellement de la gauche, c'est réussi.

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