Fonds de tiroir

Le nombre global de demandeurs d'asile dans les pays industrialisés était stable en 2009, selon les statistiques publiées en mars par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) sur les niveaux et tendances de l'asile dans les pays industrialisés. « La notion selon laquelle on observe un afflux de demandeurs d'asile dans les pays les plus riches est un mythe », a indiqué le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Antonio Guterres. « Malgré ce que prétendent certains populistes, nos statistiques montrent que les chiffres sont restés stables», a-t-il ajouté. Par rapport à 2008, le nombre global des demandeurs d'asile est resté presque inchangé avec quelque 377.000 requêtes, malgré des disparités régionales significatives : la région des pays nordiques a enregistré une augmentation de 13% avec 51'100 nouvelles demandes d'asile, soit le chiffre le plus élevé en six ans, alors que le nombre de demandes d'asile dans le sud de l'Europe a diminué de 33% avec 50'100 demandes et des baisses significatives en Italie (-42%), en Turquie (-40%) et en Grèce (-20%). Les Afghans étaient les plus nombreux à demander l'asile avec 26.800 requêtes, soit une augmentation de 45% par rapport à 2008. Les Irakiens arrivent en deuxième place avec quelque 24'000 demandes d'asile, les Somaliens se placent en troisième position avec 22.600 demandes d''asile. Parmi les principaux pays d'origine on trouve également la Russie, la Chine, la Serbie et le Nigéria. Les Etats-Unis demeurent le pays le plus sollicité par les requérants d'asile avec 13% de l'ensemble des demandes dans les pays industrialisés, soit environ 49.000 nouvelles requêtes soumises en majorité par des Chinois. Le second pays de destination a été la France, le pays ayant reçu 42.000 nouvelles demandes d'asile en 2009, soit une hausse de 19% par rapport à 2008, du fait de l'augmentation du nombre de demandes d'asile déposées par des citoyens serbes originaires majoritairement du Kosovo. Le Canada, arrive en troisième position parmi les pays de destination avec 33.000 demandes et on trouve ensuite le Royaume-Uni et l'Allemagne. Ces cinq pays ont reçu 48% du total des demandes d'asile enregistrées en 2009. En termes de région d'origine, près de la moitié du total des 377.000 requérants d';asile sont originaires de l'Asie et du Moyen-Orient (45%), suivis par l'Afrique (29%), l'Europe (15,5%) et les Amériques (9%).

Les radicaux genevois proposent d'utiliser des conteneurs comme prison. Quelques semaines auparavant, un socialiste avait eu, lui, l'idée d'utiliser des conteneurs pour créer des logements pour étudiants. Faut vous coordonner, les gars. Comme ça, si un étudiant logé dans un conteneur dérape et délinque, on n'a plus qu'à charger le conteneur (et l'étudiant) sur un camion et hop, direction les abords de Champ-Dollon.

La Suisse a été critiquée par l'ONU pour sa pratique de refoulement d'étrangères victimes de violences conjugales, et sa loi extrêment restrictive, qui conduit des étrangères violentées par leurs conjoints à devoir choisir entre l'expulsion ou les coups. L'Office fédéral des migrations, cynique, explique que la violence conjugale doit revêtir « une certaine intensité » pour être considérée comme un motif d'octroi d'un permis de séjour. L'idéal est sans doute que la victime en meure, de la « certaine intensité » de la violence conjugale qu'elle subit. On le lui accordera, alors, son permis de séjour. Dans un cimetière.

Le Conseiller national jurassien d'extrême-droite Dominique Baettig, soutenu par son parti, l'UDC, a des démangeaisons expansionnistes : il a déposé une motion parlementaire demandant au gouvernement, qui s'y refuse, de créer un cadre légal permettant d'intégrer à la Suisse des «régions limitrophes dont une majorité de la population en ferait la demande ». Baettig verrait bien l'annexion à la Suisse de la Savoie ou du Val d'Aoste. Alors bon, on veut bien. Mais alors, à charge de réciprocité : que notre canton puissent aussi quitter la Suisse des Baettig et de l'UDC.

On a assez fréquemment entendu dire, comme réponse à ceux qui se demandaient pourquoi diable la Suisse était le pays qui comptait la plus forte proportion de 4x4 dans son parc automobile, que c'était normal, dans un pays montagneux. Mais on apprend que selon une étude réalisée pour le WWF, 87 % des 4x4 de plus de 2 tonnes, et 91 % de ceux de plus de 2,5 tonnes, circulent en plaine, à moins de 700 mètres d'altitude et qu'à Cologny, plus de 10 % du parc automobile est constitué de 4x4. ça peut pas être de la pure connerie, quand même, pas à Cologny. Ou alors, c'est sûrement à cause de la rampe du coteau.

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