Un procureur général averti, ça en vaut combien ?
Zavatta zenvatenguerre...
Le Procureur général Daniel Zappelli, sous enquête disciplinaire du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) pour avoir tenté de refiler à Berne, histoire de le soustraire à quelques juges genevois entreprenants, un dossier (une histoire de détournement de fonds au profit du président angolais) dont la justice genevoise avait été saisie et dont il lui déplaisait qu'elle fût saisie, a écopé d'un avertissement du CSM. L'avertissement, c'est la plus bénigne des sanctions prévues par la loi, mais cette chiquenaude a tout de même rendu Zavatta et son fan club très colères, un procureur averti n'en valant plus tout à fait un entier. Pour faire diversion, Zavatta a porté plainte début juillet contre le « mouchard » qui aurait balancé des infos à la télé romande, et l'avocat d'ancien régime Marc Bonnant en a rajouté une couche en exigeant que soit « démasqué le traître » et que soient récusés tous les membres du CSM (dont lui-même est membre). Il tombe bien, le « mouchard », le «traître» ... Comme dirait mon plombier : cherchez à qui les fuites profitent...
Aux Bonnes Affaires, maison sérieuse et avertie
Le Procureur Zappelli a donc été « averti » par le Conseil supérieur de la magistrature, qui lui reproche ses « maladresses », sa mauvaise humeur lorsqu'il a appris qu'un autre membre du Parquet avait ouvert une information dans une affaire de blanchiment de fonds angolais, et d'avoir tardé à décider qui, de Genève ou de Berne, allait devoir traiter ladite affaire. Mais, blanchiment pour blanchiment, Zavatta est «blanchi» de l'accusation d'avoir délibérément voulu enterrer le dossier pour protéger un «avocat de la place». Dans un communiqué, le PS demande la publication de la décision prise par le Conseil supérieur de la magistrature, au nom du rétablissement d'un « lien de confiance » entre le Procureur général et la population. Et le PS d'écrire que « notre Canton pourrait être devenu un lieu où la justice aurait deux vitesses : une pour le commun des mortels et une autre pour les personnes influentes ». « Pourrait être devenu...» ? Sans blague ? Une justice de classe, dans une société de classe ? On nous en dira tant... ainsi, on ne serait pas traité de la même manière par la justice genevoise selon qu'on est mendiant Rrom ou avocat d'affaire ? Et Zappelli serait moins diligent avec les blanchisseurs d'argent qu'avec les squatters ? On en tombe des nues... Il était parfait, Zavatta, comme Procureur général pour les milieux d'affaire (et d'affaires) de Piogre. Délogeur de squats, pourchasseur de mendiants, croisé du bonneteau, un vrai épouvantail à moineaux sans le moindre danger pour les rapaces -ce sont les petits délinquants qu'on entasse à Champ-Dollon, pas les recycleurs d'argent sale. Zappelli a été « averti » pour ses «maladresses» dans l'Angolagate : « Maladresses », vraiment ? Osons, en ce jour où nous cherchons quelles bastilles nous restent à prendre, et où le Palais de Justice pourrait ne pas être la dernière sur la liste, quelques questions... disons « maladroites » : le banquier Rouge (qu'on se rassure : ce n'est que son nom, pas son drapeau) n'était-il pas impliqué dans l'affaire angolaise ? Ne trouve pas, au nombre des avocats dudit banquier, un Benedict Fontanet, proche de Zappelli, et un Marc Bonnant, qui demandait la récusation de tous les membres du Conseil supérieur de la magistrature pour éviter à Zavatta d'être « averti » ? «Maladroit», Zavatta ? Peut-être. Mais alors, pas pour ce qu'il a fait, ou n'a pas fait : seulement pour avoir été pris la main dans le sac à malice des procédures dilatoires et des manoeuvres de retardement, concoctées par ses copains avocats d'affaires, affairés étouffeurs d'affaires...
Le Procureur général Daniel Zappelli, sous enquête disciplinaire du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) pour avoir tenté de refiler à Berne, histoire de le soustraire à quelques juges genevois entreprenants, un dossier (une histoire de détournement de fonds au profit du président angolais) dont la justice genevoise avait été saisie et dont il lui déplaisait qu'elle fût saisie, a écopé d'un avertissement du CSM. L'avertissement, c'est la plus bénigne des sanctions prévues par la loi, mais cette chiquenaude a tout de même rendu Zavatta et son fan club très colères, un procureur averti n'en valant plus tout à fait un entier. Pour faire diversion, Zavatta a porté plainte début juillet contre le « mouchard » qui aurait balancé des infos à la télé romande, et l'avocat d'ancien régime Marc Bonnant en a rajouté une couche en exigeant que soit « démasqué le traître » et que soient récusés tous les membres du CSM (dont lui-même est membre). Il tombe bien, le « mouchard », le «traître» ... Comme dirait mon plombier : cherchez à qui les fuites profitent...
Aux Bonnes Affaires, maison sérieuse et avertie
Le Procureur Zappelli a donc été « averti » par le Conseil supérieur de la magistrature, qui lui reproche ses « maladresses », sa mauvaise humeur lorsqu'il a appris qu'un autre membre du Parquet avait ouvert une information dans une affaire de blanchiment de fonds angolais, et d'avoir tardé à décider qui, de Genève ou de Berne, allait devoir traiter ladite affaire. Mais, blanchiment pour blanchiment, Zavatta est «blanchi» de l'accusation d'avoir délibérément voulu enterrer le dossier pour protéger un «avocat de la place». Dans un communiqué, le PS demande la publication de la décision prise par le Conseil supérieur de la magistrature, au nom du rétablissement d'un « lien de confiance » entre le Procureur général et la population. Et le PS d'écrire que « notre Canton pourrait être devenu un lieu où la justice aurait deux vitesses : une pour le commun des mortels et une autre pour les personnes influentes ». « Pourrait être devenu...» ? Sans blague ? Une justice de classe, dans une société de classe ? On nous en dira tant... ainsi, on ne serait pas traité de la même manière par la justice genevoise selon qu'on est mendiant Rrom ou avocat d'affaire ? Et Zappelli serait moins diligent avec les blanchisseurs d'argent qu'avec les squatters ? On en tombe des nues... Il était parfait, Zavatta, comme Procureur général pour les milieux d'affaire (et d'affaires) de Piogre. Délogeur de squats, pourchasseur de mendiants, croisé du bonneteau, un vrai épouvantail à moineaux sans le moindre danger pour les rapaces -ce sont les petits délinquants qu'on entasse à Champ-Dollon, pas les recycleurs d'argent sale. Zappelli a été « averti » pour ses «maladresses» dans l'Angolagate : « Maladresses », vraiment ? Osons, en ce jour où nous cherchons quelles bastilles nous restent à prendre, et où le Palais de Justice pourrait ne pas être la dernière sur la liste, quelques questions... disons « maladroites » : le banquier Rouge (qu'on se rassure : ce n'est que son nom, pas son drapeau) n'était-il pas impliqué dans l'affaire angolaise ? Ne trouve pas, au nombre des avocats dudit banquier, un Benedict Fontanet, proche de Zappelli, et un Marc Bonnant, qui demandait la récusation de tous les membres du Conseil supérieur de la magistrature pour éviter à Zavatta d'être « averti » ? «Maladroit», Zavatta ? Peut-être. Mais alors, pas pour ce qu'il a fait, ou n'a pas fait : seulement pour avoir été pris la main dans le sac à malice des procédures dilatoires et des manoeuvres de retardement, concoctées par ses copains avocats d'affaires, affairés étouffeurs d'affaires...
Ce monsieur Zapelli n'en est pas à sa première affaire louche le concernant, il est connu pour classer rapidement sans suite des révélations concernant des images pédophiles sur l'ordinateur d'une personne au dessus de tout soupçon puisque c'est un notable genevois, bien sûr entre gens "comme il faut" on s'entraide...
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