Fonds de tiroirs

Dans une récente campagne publicitaire, l'UBS promet : « Jusqu’à ce que vous soyez satisfait, vraiment satisfait ... nous n’aurons pas de répit » La forêt non plus : tant que l’UBS sera satisfaite des relations d’affaires qu'elle entretient avec des entreprises du groupe Sinar Mas, le plus gros producteur indonésien de papier et d’huile de palme, qui poursuit des pratiques commerciales scandaleuses. La banque favorisera donc la destruction de précieuses tourbières et des zones forestières en Indonésie, rappelle Greenpeace, qui prend la banque au mot et nous invite à nous éclarer « insatifaits » aussi longtemps qu’elle financera la destruction des forêts humides et de la tourbière. Rejoignez Greenpeace dans sa protestation et commandez par courriel des cartes postales à distribuer auprès de vos connaissances et à envoyer à l’UBS:
greenpeace.suisse@ch.greenpeace.org
N'oubliez pas d'indiquer vos coordonnées postales et la quantité (max 10) de cartes que vous souhaitez recevoir!.

Plus de la moitié des commandants de police cantonaux soutiennent l'initiative « pour la protection face à la violence des armes », apprend-on dans la « SonntagZeitung » du 9 janvier. Bon, c'est vrai qu'il s'agit pas de la protection face à la violence des armes de la police, mais c'est un début. Prochaine étape : la protection contre le taser ?

Noëlle Rouget, 91 ans, ancienne déportée à Ravensbrück, Grand Officier dans l'Ordre national (français) du mérite, vivait depuis 52 ans dans un appartement de Champel. L'immeuble a été vendu aux enchères après une faillite, et son appartement a été acheté, sans même que l'acheteur le visite. Et le nouveau propriétaire expulse la vieille dame. Ailleurs, en France ou en Italie, par exemple, la loi interdit d'expulser les personnes âgées de leur logement. Pas en Suisse. Noëlle Rouget aura échappé aux lois nazies. Pas à la loi du fric.

Fondée il y a trois quarts de siècle pour venir en aide aux Républicains espagnols, puis aux Résistants yougoslaves, puis aux insurgés vietnamiens et algériens, la Centrale Sanitaire Suisse est aujourd'hui menacée de disparition -et elle disparaîtra, si elle ne trouve pas 100'000 francs en 2011. Le nombre de cotisants ne dépasse plus 200 personnes, le nombre de militants une vingtaine, le budget annuel tourne autour de 200'000 francs -pas assez pour assurer à la petite ONG de gauche la visibilité médiatique après laquelle courent éperdument ses grandes soeurs, visibilité médiatique qui n'a d'ailleurs jamais été, et n'est toujours pas, son objectif. La CSS vient toujours en aide aux Palestiniens, aux Erythréens, aux communautés indigènes d'Amérique centrale, et travaille sur des dossiers aussi importants que celui de l'accès aux médicaments. Aux côtés des autres organisations de solidarité et d'entraide dont la gauche suisse s'est dotée, comme l'OSEO ou le Solifonds, la CSS traduit sur le terrain un impératif qui devrait nous être prioritaire : celui de la solidarité internationale, de la solidarité avec les peuples en lutte.
C'est elle, aujourd'hui, qui a besoin de notre soutien. Accordons-le lui :

www.css-romande.ch

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