Fonds de tiroirs

« Je suis surpris que George Bush ait même envisagé la possibilité de se rendre dans un pays qui a ratifié la Convention contre la torture et qui prend ses responsabilités au sérieux », a déclarl Reed Brody, de Human Righty Watch, après la piteuse dérobade de Dobleyou, renonçant à se rendre à Genève à cause des manifs et des plaintes déposées contre lui. Ben, comme disait mon oncle, « quand on est con, on reste con ». D'ailleurs, Dobleyou, qui avait déjà confondu la Suisse et la Suède, a sûrement confondu Genève, Gènes et le genièvre.

« Radio Zones » fête ses 30 ans cette année. Fêtera-t-elle ses 31 ans l'année prochaine ? Elle est menacée de disparition, par la perte de son principal site d'émission, installé dans une demeure propriété d'un oligarque russe (Rafaël Gimalov), qui a entrepèris dans sa bâtisse des aménagements qui ont endommagé, au mépris du bail signé avec Radio Zones, le matériel de transmission de la radio. Les modestes liquidités de la radio (un budget de 60'000 euros par an) ont été épuisées par les démarches juridiques faites pour tenter de remédier à cette situation, et par la recherche d'un nouveau lieu d'émission. Radio Zones lance donc un appel pressant au soutien financier, et à l'élargissement de sa « base » (par la prise d'une carte d'auditeur-trice de soutien, dès 30 francs). Compte de chèques postaux 12-1790-6, Genève
RADIO ZONES Case postale 171 1211 Genève 7 radiozones@yahoo.fr www.radiozones.com Radio Zones émet sur 93.8

Le PDC avait obtenu 14,5 % des suffrages aux élections fédérales de 2007 et avait progressé de 0,1 point ? Son président, Christophe Darbellay, veut progresser de 2,5 point aux prochaines élections (alors que les sondages voient le parti reculer) et atteindre 17 %, rester le premier parti du Conseil des Etats et gagner trois sièges au Conseil national. Avec comme slogans de campagne : « Sans nous, pas de Suisse » et « les Suisses heureux votent démocrate-chrétien ». Heureux, ou béats ?

Y'a tout un foin qui est fait à Piogre autour de la parution d'un bouquin sur les « années Bisang » de la Comédie (c'est-à-dire les années pendant lesquelles Anne Bisang a dirigé le théâtre), et sur les 50'000 francs que ça aurait coûté aux donateurs de la scène des Philosophes. Et du coup, en jetant un regard sur notre bibliothèque et notre vidéothèque, on y retrouve au moins deux bouquins et un DVD relatant les saisons passées sous la direction d'une directrice et d'un directeur du Grand Théâtre. Et on ne se souvient pas que l'édition de ces mémoriaux ait fait beaucoup de tintouin. On ne se souvient même d'aucun tintouin du tout. Et on se demande pourquoi ce « deux poids, deux mesures » dans l'indignation. Ou l'absence d'indignation.

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