Fonds de tiroir
Les syndicats patronaux genevois (la FER) appellent à voter pour l'UDC Bertinat, aux côtés des trois candidats de l'Entente, à l'élection de la Municipalité de Genève. Et le président de la FER d'expliquer que tous les moyens sont bons pour renverser la majorité municipale de gauche, et que de toute façon, « les intérêts de l'économie » seront mieux représentés par un xénophobe intégriste catholique « que par Rémy Pagani ». Le patron de l'école privée Moser, membre de la direction de la FER, n'est pas de cet avis : pour lui, l'alliance des syndicats patronaux et de l'UDC, c'est de la « politique politicienne » et rien de plus. Ben oui, et alors ? Au moins, ça situe clairement l'UDC là où elle est : dans la niche où le patronat la parque.
Apprenant que les candidats de la gauche à la Municipalité de Genève discutent entre eux de la répartition des départements municipaux (qui à la Culrure ? qui au social ?), le candidat PDC à la Municipalité s'insurge (dans la "Tribune de Genève" de mardi : « C'est quand même incroyable que la gauche décide toute seule des attributions (de départements municipaux) alors que nos cadavres sont encore chauds». Encore chauds ? peut-être,... mais déjà faisandés.
« Pour tous, sans privilèges » sera le slogan national du PS pour les élections de l'automne prochain. En contraste avec le « les Suisses votent UDC » des blochériens, et le « les Suisses heureux votent PDC » des démo-chrétiens. «Nous sommes le parti de l'intérêt général; les autres sont les porte-valises des intérêts particuliers», proclame le président du PSS, Christian Levrat. Le PSS présente dix propositions pour «changer la Suisse en dix ans» : sortie du nucléaire, caisse unique, salaire minimu, service public universel, etc... on est encore assez loin du «dépassement du capitalisme» prôné par le nouveau programme du parti, mais vu le climat politique qui règne dans ce pays aujourd'hui, être réformiste, c'est peut-être déjà être subversif.
« C'est mon devoir de m'engager pour défendre l'indépendance de la Suisse », a déclaré Christophe Blocher en annonçant sa candidature aux élections fédérales de cet automne Ben dis donc, s'il défend l'indépendance de la Suisse comme il a défendu la maîtrise de l'immigration quand il était Conseiller fédéral, et qu'il a largement contribué à presque doubler le nombre d'immigrants clandestins, l'adhésion à l'Union Européenne est proche...
Interrogé sur la sécurité des centrales nucléaires suisses, le président des Verts (un peu) Libéraux (surtout), Martin Baümle, a affirmé qu'il continuait de croire qu'elle était assurée. Etonnez-vous après cela que le président du PDC, Christophe Darbellay, puisse déclarer sans grand risque d'être démenti que « les Verts libéraux mènent une politique à 90 % similaire à la nôtre ». Les 10 % restants, ça doit être les sièges que les Verts Libéraux piquent au PDC en Suisse alémanique...
Apprenant que les candidats de la gauche à la Municipalité de Genève discutent entre eux de la répartition des départements municipaux (qui à la Culrure ? qui au social ?), le candidat PDC à la Municipalité s'insurge (dans la "Tribune de Genève" de mardi : « C'est quand même incroyable que la gauche décide toute seule des attributions (de départements municipaux) alors que nos cadavres sont encore chauds». Encore chauds ? peut-être,... mais déjà faisandés.
« Pour tous, sans privilèges » sera le slogan national du PS pour les élections de l'automne prochain. En contraste avec le « les Suisses votent UDC » des blochériens, et le « les Suisses heureux votent PDC » des démo-chrétiens. «Nous sommes le parti de l'intérêt général; les autres sont les porte-valises des intérêts particuliers», proclame le président du PSS, Christian Levrat. Le PSS présente dix propositions pour «changer la Suisse en dix ans» : sortie du nucléaire, caisse unique, salaire minimu, service public universel, etc... on est encore assez loin du «dépassement du capitalisme» prôné par le nouveau programme du parti, mais vu le climat politique qui règne dans ce pays aujourd'hui, être réformiste, c'est peut-être déjà être subversif.
« C'est mon devoir de m'engager pour défendre l'indépendance de la Suisse », a déclaré Christophe Blocher en annonçant sa candidature aux élections fédérales de cet automne Ben dis donc, s'il défend l'indépendance de la Suisse comme il a défendu la maîtrise de l'immigration quand il était Conseiller fédéral, et qu'il a largement contribué à presque doubler le nombre d'immigrants clandestins, l'adhésion à l'Union Européenne est proche...
Interrogé sur la sécurité des centrales nucléaires suisses, le président des Verts (un peu) Libéraux (surtout), Martin Baümle, a affirmé qu'il continuait de croire qu'elle était assurée. Etonnez-vous après cela que le président du PDC, Christophe Darbellay, puisse déclarer sans grand risque d'être démenti que « les Verts libéraux mènent une politique à 90 % similaire à la nôtre ». Les 10 % restants, ça doit être les sièges que les Verts Libéraux piquent au PDC en Suisse alémanique...
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