Fonds de tiroir

A Fribourg, le professeur Philippe Gugler, vice-recteur de l'Université et président de son département d'économie politique, a été pris la main dans le sac à plagiat : il recopiait presque sans modification des articles du « Monde » pour ses chroniques dans la « Liberté », et même du « Wall Street Journal » pour des publications« scientifiques ». Bah, tant qu'il ne pompe pas « Le Monde Diplomatique », « Gauche Hebdo » ou « Causes Toujours», il devrait pouvoir rester prof à l'uni de Fribourg, non ?

Pavé publicitaire du PLR, sur un quart de page de la « Tribune de Genève » du 5 septembre, pour soutenir la candidature d'Yves Nidegger à la Cour des Comptes. Enfin, pour soutenir la candidature... disons plutôt : pour justifier le soutien du PLR à la candidature... Avec comme slogan « investir pour notre futur » (comme si on pouvait investir pour le passé...). Le mandat soumis à élection étant de huit mois, le PLR fait dans l'investissement à court terme. Le pavé publicitaire est illustré d'une jolie photo couleur. Du candidat à la Cour des Comptes ? Non : du président du PLR, Alain-Dominique Mauris. Il est si peu présentable, le candidat unique de la droite, qu'on n'ose même pas mettre sa bobine sur une pub ?

L'UDC organise, jeudi 22 septembre, un débat public sur le thème, assez obscur : « La Suisse a-t-elle été sauvée du naufrage en 1992 ? ». Un débat entre Christoph Blocher et Carlo Sommaruga. A priori, un véritable dialogue de sourds. Arbitré par un «médiateur» tout droit sorti de l'hospice des vieux Tchetniks : Slobodan Despot. Oskar Freysinger n'était pas libre ?

Dans les trains bourrés des heures de pointes, les pendulaires lambdas s'entassent debout dans les wagons de deuxième classe, alors que des places assises restent libres dans les wagons de 1ère classe. Entre Genève et Lausanne (et réciproquement), la 1ère classe est souvent presque vide, même lorsque le 2ème est pleine. La Jeunesse Socialiste en a conclu que le moment était venu de supprimer la 1ère classe et de répartir l'ensemble des usagers sur l'ensemble des wagons, sans exiger de supplément pour avoir le droit de s'asseoir quand la deuxième classe ressemble à celle de wagons à bestiaux. Hurlement d'indignation des titulaires d'abonnements de 1ère classe, qu'ils les aient payés ou que leur employeur (ou la collectivité publique, pour les élus fédéraux, par exemple) les leur aient offerts : on veut nous spolier, nous fatiguer, nous traiter comme des gueux -comme le commun des mortels, quoi... Une sorte de moyen terme a été suggéré : lorsque les wagons de 2ème sont tellement suchargés que des gens doivent renoncer à monter dans le train, ne pourrait-on pas ouvrir sans supplément les wagons de 1ère aux gueux entassés des 2èmes ? Nan ! répondent les CFF. La 1ère, c'est pour ceux qui ont un billet de 1ère ou surclassent leur billet de 2ème, pas pour ceux qui ont cru qu'en payant un billet de 2ème, ils avaient le droit de s'asseoir. Compromis du compromis : on pourrait pas au moins faire un geste pour les handicapés, les personnes âgées, les enfants non accompagnés ? Mouais, bof, faut voir, peut-être, de cas en cas, si le contrôleur est bien luné... Ben voilà, c'était notre petite chronique des transports publics. Et notre encouragement à la resquille. Parce que bon, nous prendre pour du bétail, ça va un moment, mais même le bétail, il lui arrive de renâcler...

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