Brèves

L'Association suisse des moniteurs d'auto-écoles (ASMC) est inquiète de la «méconnaissance crasse» des apprentis conducteurs et des lacunes de la première phase de l'examen pour l'obtention du permis de conduire : les candidats à ce sésame ont une lourde tendance à ne pas respecter les priorités, à ne pas comprendre les signalisations, à ne pas savoir freiner en urgence... mais un directeur d'auto-école genevois, Gérard Mendly, ajoute que les moniteurs, eux aussi, auraient besoin d'une meilleure formation... Ah ben si même les auto-écoles reconnaissent que même l'automobiliste moyen, et pas seulement le chauffard récidiviste, est un danger public, il nous reste encore quelques chances d'arriver à réduire le champ où s'ébrouent les bagnoles, pour élargir celui où on peut envisager de se déplacer sans risquer de se faire écraser...

A la demande de la commission des finances de la Ville de Genève, la Cour des comptes a entrepris un audit principalement orienté sur le processus budgétaire de la FASe. Il ressort notamment de l’audit de la Cour que la dotation de la FASe pour des fonctions générales ne présente pas d’indice d’inefficience. En outre, la Cour a constaté que le montant de subvention en faveur de la FASe, proposé par la délégation à la jeunesse de la Ville de Genève, est systématiquement sous-évalué par rapport au budget que lui communique la FASe et qui correspond pourtant quasi systématiquement aux montants effectivement dépensés. La Cour des Comptes relève cependant que « le modèle de gouvernance actuel (de la FASE) est complexe, comprenant notamment de nombreux acteurs, pour lesquels les rôles, compétences et obligations respectives devront être clarifiés », formulation polie pour dire que ce truc est une véritable usine à gaz pour laquelle, ajoute la Cour des Comptes, « des objectifs clairs, quantifiables et vérifiables devront être formellement définis, afin de permettre une analyse du système déployé d’ici fin 2013. Les résultats de cette analyse pourront alors être mis en perspective avec les avantages et inconvénients découlant de modèles alternatifs de gouvernance (tels que le groupement intercommunal spécial, la municipalisation, etc.)». Ben voilà, c'est dit.

L'UDC n'est pas contente de l'acceptation par le Conseil Municipal du budget 2012 de la Ville de Genève (comme le reste de la droite, MCG compris, elle était contre...), grâce à un amendement du Conseil administratif réévaluant les revenus de la taxe professionnelle communale d'un peu moins d'un million de francs. L'UDC a donc saisi de sa contestation le « Centre de compétences des communes », mais manque de pot, c'est avec l'accord dudit centre que l'amendement du Conseil administratif a été déposé. Donc l'UDC a annoncé qu'elle envisageait de saisir aussi la Cour des Comptes. Et le Conseil de Sécurité de l'ONU, non ?

Grand défenseur du secret bancaire, et grand contempteur de celles et ceux qui ont l'impudence d'en contester l'irréfragable légitimité, Christophe Blocher ne s'en est pas moins transformé en indic après avoir reçu d'un employé d'une banque bâloise (l'employé a été licencié, lui...) des informations supposées incriminer le président de la Banque Nationale dans une affaire de délit d'initié sur le cours des changes avant la décision d'introduire un cours plancher de l'euro face au franc suisse (il semble qu'en fait, il ne s'agisse que d'une double transaction immobilière, la vente d'une maison et franc suisse et l'achat d'un appartement en dollars), et avoir en décembre transmis ces informations, obtenues précisément en violation du secret bancaire, à Micheline Calmy-Rey. Blocher cafteur de secret bancaire, c'est plutôt rigolo, comme situation... non ? Comme quoi, quand on évoque l'UDC, on ne fait pas de faute d'orthographe en évoquant sa cohéRANCE. Très rance, même.

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