Brèves

Les partis gouvernementaux genevois (le PLR, le PDC, le PS et les Verts) présentent, contre l'UDC et le MCG, une liste commune de six candidat-e-s à l'élection de la Cour des Comptes, le 4 novembre prochain (voui, le même jour que celui de l'élection de Salika au Conseil administratif de la Ville...). Avec un argument donné par la candidate PLR Isabelle Terrier pour balayer le boxon actuel à la Cour : les seaux d'eau du magistrat PDCGeiger contre le magistrat de solidaritéS Devaud, « cela reste un épiphénomène ». Et une promesse faite par le candidat socialiste François Paychère : « une fois élus, nous devons couper le cordon ombilical (avec nos partis ». Et pour ça, c'est vrai que des ciseaux sont plus utiles que des seaux. La liste gouvernementale se donne comme titre « Compétence, indépendance, responsabilité » . Par opposition à quoi, au juste ? A la situation actuelle ?

Bon, ben voilà un clou de plus sur sa croix : Jesus aurait une une compagne. Une meuf de Messie. C'est ce qu'une historienne américaine, spécialiste du christianisme antique, tire comme enseignement d'un papyrus égyptien du IVème siècle sur lequel on pourrait lire, en copte, « Jesus leur dit : Ma femme...», indice que le Christ aurait convolé et eu des relations charnelles. Voui, même ça. Ben dis donc. Bon, on savait qu'il était né de père inconnu, Jésus, et qu'il était d'une très bonne famille du côté de sa mère, mais qu'il était marié, on savait pas. Ou on voulait pas savoir. Parce que dans des évangiles gnostiques retrouvés à Nag Hammadi, on causait déjà d'une femme que ce sacripant de Messie embrassait sur la bouche et aimait plus que ses disciples. On nous causait aussi d'une soeur de Jésus. Mais c'est pas elle, faut quand même pas pousser le Sauveur dans l'inceste pharaonique, qui serait sa compagne, mais Marie Madeleine. On en est là pour le moment. C'était notre chronique people. La meuf à Jésus, c'est quand même plus classe que les nibards d'une princesse anglaise, non ?

L'DC prépare une initiative dans le domaine de l'asile, et le président du parti, Toni Brunner, déclare (« Le Matin Dimanche du 30 septembre) qu'elle s'attaquera  « aux problèmes pas résolus ». Quels problèmes ? Les causes des migrations de masse ?  la famine en Afrique, la répression en Syrie, la dictature en Chine ? Faut pas rêver : l'UDC propose des camps d'internement et des expulsions.. où ça, les camps, quand déjà personne ne veut près de chez soii les petits centres de rétention actuels  ? et vers où, les expulsions, quand les pays d'émigration refusent de reprendre leurs émigrants  ? Le Liechtenstein ?

Le Maire d'Annemasse, soutenu par le commissaire de police, le préfet de Haute-Savoie et deux députés, a lancé un SOS au gouvernement français, et demandé au ministre de l'Intérieur de déclarer sa ville  «zone de sécurité prioritaire», comme les quartiers nord de Marseille. But de l'opération : recevoir des moyens supplémentaires pour assurer la sécurité.  Motif :  « La proximité de Genève amène une délinquance qui dépasse les ressources d'une agglomération comme la nôtre ». Bon, de notre côté de la frontière, après avoir couiné sur les méfaits de la  «racaille d'Annemasse», maintenant qu'on apprend que c'est nous qui l'attirons à Annemasse, la racaille, qu'est-ce qu'on fait ? Un paquet cadeau avec Cerutti et Stauffer, à faire déposer par Maudet à la douane de Moillesullaz ?

Le Tribunal fédéral a rejeté un recours du syndicat Unia, qui contestait la condamnation à dix jours-amende de cinq syndicalistes qui avaient commis le crime de distribuer, en septembre 2009, des tracts sur le parking d'un restaurant de luxe (le Domaine de Châteauvieux, à Genève) pour informer les employés du contenu de la Convention collective. L'avocat du restaurateur, François Bellanger, jubile : « la liberté syndicale s'efface devant la préservation de la propriété ». Les vraies valeurs sont sauvegardées : les syndicats ne pourront plus (sauf en cas de grève) informer sur les lieux de travail les travailleurs de leurs droits si le propriétaire des lieux n'est pas d'accord. Même . Ouf ! L'ordre social est sauf. Au prix d'une négation des droits syndicaux, certes, et même d'un certain ridicule quand communiquer le contenu d'une convention collective signée, par définition, par les patrons devient subversif, mais faut ce qu'il faut...





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