Fonds de tiroir

Pour celles zéceux qui veulent connaître l'état du marigot dans lequel elles et ils coassent, une étude dresse le portrait économique de la Ville de Genève : une ville politiquement de gauche, mais économiquement de plus en plus tertiarisée et « financiarisée », où les petits commerces disparaissent et où les entreprises formatrices sont de moins en moins nombreuses. Plus de 91 % des entreprises et 93 % des emplois en Ville de Genève étaient concentrés dans le secteur tertiaire en 2008, année lors de laquelle 937 entreprises ont été créées, dont 889 dans ce secteur tertiaire. Cette année-là, 31 % des entreprises de la Ville (44 % dans l'arrondissement de cité-rive) étaient liées au secteur financier et des assurances. L'étude peut être téléchargée sur www.ville-geneve.ch/fileadmin/public/Departement_1/Autres_fichiers/Portrait_economique_Ville_de_Geneve.pdf

L'association  « One, two, three » et la police municipale ont annoncé la réouverture de la « chasse aux bonneteurs» sur les quais de Genève. Les arnaqueurs avaient hiberné, avec le printemps, ils reviennent arnaquer. Mais on se demande comment des gens peuvent encore se laisser prendre à cette antique arnaque, et si, plutôt qu'à la chasse aux bonneteurs, on ne devrait pas se livrer à celle aux taborniaux qui se laissent prendre à ce piège à cons. Parce que c'est un peu comme pour la toxicomanie ou la prostitution : s'il n'y avait plus de clients, il n'y aurait plus de dealers, de prostituées ou de bonneteurs. Oui, d'accord, on sait, c'est pas moral, comme réflexion.

On revient, comme ça, juste en passant, sur les élections neuchâteloises, mais pas pour se gargariser une fois de plus de la déculottée du PLR, mais pour noter qu'à Neuche, la force électorale de la gauche (en recul) est assez comparable, globalement prise (mais avec des différences dans la répartition des forces entre les composantes de cette gauche), à celle de la gauche genevoise : en gros, 45% des suffrages pour l'élection du parlement. Mais comme il n'y a pas de quorum à Neuchâtel, cette force électorale se trouve assez fidèlement transposée au parlement, alors que si le quorum exclusif à la genevoise avait prévalu, on se retrouverait, comme à Genève, avec une sous-représentation de la gauche puisque la liste commune POP-SolidaritéS n'atteint qu'un peu plus de 6,2 % des suffrages (les Verts sont à 11,3 % et le PS à 27,8 %). Il est vrai aussi que le PDC et les Verts libéraux se retrouvant également en dessous de 7 %, ils ne seraient pas représentés non plus. Bref, si un système électoral sans quorum aboutit parfois à des parlements sans majorités claires (les 5 Verts libéraux et le PDC se gargarisent déjà de pouvoir jouer les « arbitres » à Neuchâtel), il produit au moins des parlements représentatif des choix des électeurs. Quant au système genevois, avec quorum, non seulement il ne garantit nullement une majorité claire au parlement, mais en plus, il produit un parlement déconnecté des rapports de force électoraux réels, et sans légitimité, puisque sans représentativité. Voila. Nous, on vous dit ça, c'est  juste pour vous préparer à soutenir une éventuelle initiative populaire cantonale pour l'abolition du quorum, puisqu'il paraît que les «  petits partis » sont en train d'en préparer une...

Les orphelins de Robert Hensler n'en finissent pas de gloser sur celle qui a succédé à Absalon : la Chancelière d'Etat Anja Wyden est sous le feu des critiques quasiment depuis sa nomination. Parait que l'«ambiance au sein de la Chancellerie»  est mauvaise entre la cheffe, son adjoint et les cadres, que le taux de «  rotation du personnel » est inquiétant (d'ailleuirs le directeur des opérations de vote, Michel Warynski, a annoncé qu'il quittait son poste fin juillet pour une « nouvelle opportunité professionnelle » ...), la Cour des Comptes a estimé que le système de contrôle interne du service des votations et élections n'atteignait pas le niveau requis par la loi -ce que laissent en effet supposer  les «accidents» du référendum raté contre les accords de transmission des données bancaires (4200 signatures avaient été transmises en retard au comité référendaire) et de l'initiative de l'Avivo sur les tarifs TPG (le vote a été annulé parce que le texte paru dans la documentation remise aux électrices et teurs n'était pas le même que celui de l'initiative), et que le passage de la structure hiérarchique, verticale, certes fonctionnelle mais obsolète, mise en place par Hensler à la structure transversale et horizontale souhaités par Wyden se fait dans la douleur. Mais surtout, on reproche à la Chancelière de se soucier plus du Conseil d'Etat que de la Chancellerie. Bon, et alors ? vu l'état du Conseil d'Etat, qui peut avoir à redire à un accompagnement thérapeutique ?


Pour celles zéceux qui veulent connaître l'état du marigot dans lequel elles et ils coassent, une étude dresse le portrait économique de la Ville de Genève : une ville politiquement de gauche, mais économiquement de plus en plus tertiarisée et « financiarisée », où les petits commerces disparaissent et où les entreprises formatrices sont de moins en moins nombreuses. Plus de 91 % des entreprises et 93 % des emplois en Ville de Genève étaient concentrés dans le secteur tertiaire en 2008, année lors de laquelle 937 entreprises ont été créées, dont 889 dans ce secteur tertiaire. Cette année-là, 31 % des entreprises de la Ville (44 % dans l'arrondissement de cité-rive) étaient liées au secteur financier et des assurances. L'étude peut être téléchargée sur www.ville-geneve.ch/fileadmin/public/Departement_1/Autres_fichiers/Portrait_economique_Ville_de_Geneve.pdf

L'association  « One, two, three » et la police municipale ont annoncé la réouverture de la « chasse aux bonneteurs» sur les quais de Genève. Les arnaqueurs avaient hiberné, avec le printemps, ils reviennent arnaquer. Mais on se demande comment des gens peuvent encore se laisser prendre à cette antique arnaque, et si, plutôt qu'à la chasse aux bonneteurs, on ne devrait pas se livrer à celle aux taborniaux qui se laissent prendre à ce piège à cons. Parce que c'est un peu comme pour la toxicomanie ou la prostitution : s'il n'y avait plus de clients, il n'y aurait plus de dealers, de prostituées ou de bonneteurs. Oui, d'accord, on sait, c'est pas moral, comme réflexion.

On revient, comme ça, juste en passant, sur les élections neuchâteloises, mais pas pour se gargariser une fois de plus de la déculottée du PLR, mais pour noter qu'à Neuche, la force électorale de la gauche (en recul) est assez comparable, globalement prise (mais avec des différences dans la répartition des forces entre les composantes de cette gauche), à celle de la gauche genevoise : en gros, 45% des suffrages pour l'élection du parlement. Mais comme il n'y a pas de quorum à Neuchâtel, cette force électorale se trouve assez fidèlement transposée au parlement, alors que si le quorum exclusif à la genevoise avait prévalu, on se retrouverait, comme à Genève, avec une sous-représentation de la gauche puisque la liste commune POP-SolidaritéS n'atteint qu'un peu plus de 6,2 % des suffrages (les Verts sont à 11,3 % et le PS à 27,8 %). Il est vrai aussi que le PDC et les Verts libéraux se retrouvant également en dessous de 7 %, ils ne seraient pas représentés non plus. Bref, si un système électoral sans quorum aboutit parfois à des parlements sans majorités claires (les 5 Verts libéraux et le PDC se gargarisent déjà de pouvoir jouer les « arbitres » à Neuchâtel), il produit au moins des parlements représentatif des choix des électeurs. Quant au système genevois, avec quorum, non seulement il ne garantit nullement une majorité claire au parlement, mais en plus, il produit un parlement déconnecté des rapports de force électoraux réels, et sans légitimité, puisque sans représentativité. Voila. Nous, on vous dit ça, c'est  juste pour vous préparer à soutenir une éventuelle initiative populaire cantonale pour l'abolition du quorum, puisqu'il paraît que les «  petits partis » sont en train d'en préparer une...

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