Brèves de comptoir
Le rapport 2014 de
l'Action des Chrétiens pour l'abolition de la torture (ACAT) s'en
prend méchamment (pour des chrétiens, mais faut dire que c'est des
étrangers...) à la Suisse en général, et à Genève en particulier,
pour des cas de brutalités policières et pour la surpopulation de
la prison de Champ-Dollon (dommages collatéraux : accès difficile
aux soins et au travail, insalubrité, tensions entre détenus et
entre détenus et gardiens, mélange des prévenus et des condamnés,
et des mineurs et des adultes, incarcération d'étrangers en
situation irrégulière etc...). L'ACAT dénonce également l'usage «
disproportionné » de la force lors de renvois forcés d'étrangers
expulsables : immobilisation complète du corps, pieds entravés,
mains menottées, ficelage au niveau des genoux, des jambes, des
bras, du thorax, casque... Trois personnes sont mortes lors de
tels renvois, suspendus pendant six mois, mais qui ont repris
ensuite sans que la procédure ait été modifiée. Notre prestige de
pays des droits de l'homme grandit...
Dimanche, 59,7 % des votantes et tants ont accepté à Genève une modification de la loi sur les zones de développement, prévoyant des taux de densité minimale dans les zones à bâtir. A Versoix, la loi a été acceptée par 52,5 % des suffrages. En même temps, toujours à Versoix, un projet de nouveau quartier était refusé par 63 % des suffrages. La densification, c'est bien. Mais ailleurs. Chez les autres. De préférence là où la densité est déjà élevée. Chez les pauvres, quoi.
Des nouvelles de notre démographie cantonale, rien que pour faire chier Ecopop ? en 2013, la population résidante du canton de Genève a augmenté de 5494 personnes (dont 2010 en Ville de Genève), soit une progression de 1,2 % en une année. Elle s'établit à 476 006 habitants à fin décembre. Le solde migratoire (différence entre les arrivées et les départs) est particulièrement élevé en 2013 (+ 3 729 personnes). Cela s'explique principalement par une forte immigration : 26 997 arrivées de personnes en provenance de l'extérieur du canton sont enregistrées. L'excédent migratoire est exclusivement dû au gain migratoire des personnes de nationalité étrangère. Comme c'est le cas chaque année depuis 1981, un déficit migratoire est constaté pour les Suisses (- 1 995). En clair : y'a plus de Suisses qui quittent Genève que de Suisses qui y arrivent. Le solde naturel est également élevé (+ 1 765 personnes), en raison d'un grand nombre de naissances. Pour la première fois, plus de 5 000 naissances sont recensées durant l'année. L'excédent des naissances sur les décès est plus marqué pour les étrangers (+ 1 464) que pour les Suisses (+ 301). Des lapins, ces métèques, on vous dit. A fin 2013, la population suisse s'élève à 281 383 personnes (+ 0,1 % en une année). Cette stabilité s'explique principalement par le fait que 1 923 étrangers ont acquis la nationalité suisse, compensant ainsi le solde migratoire négatif des Suisses. Les Suisses quittent Genève ? On s'en fout : on fait des Suisses à partir des étrangers. Et toc ! En 2013, le taux brut de naturalisation des étrangers du canton est de 1,0 %. La population étrangère progresse de 2,8% en une année, pour atteindre 194 623 personnes, soit 41 % de la population résidante du canton. En 2013, comme en 2012, 12 des 45 communes du canton comptent plus de 10 000 habitants. Elles groupent 391 885 personnes, soit 82 % de la population totale du canton, dont la moitié en Ville de Genève, qui gagne 2 010 habitants en un an. Les autres communes genevoises qui enregistrent les plus fortes augmentations de population sont : Vernier (+ 542), Veyrier (+ 540), Lancy (+ 429), Carouge (+ 257), Chancy (+ 231) et Meyrin (+ 180).
Et merde à Malthus !
Au Conseil Municipal de la Ville de Genève, il y a quinze jours, lorsqu'il fallut se prononcer sur une proposition de modification du règlement prohibant, dans les débats, les propos discriminatoires, notamment racistes, sexistes ou homophobes, le MCG (qui l'avait acceptée en commission) a voté contre en plénière. On se demande bien pourquoi. Instinct de conservation ?
Dimanche, 59,7 % des votantes et tants ont accepté à Genève une modification de la loi sur les zones de développement, prévoyant des taux de densité minimale dans les zones à bâtir. A Versoix, la loi a été acceptée par 52,5 % des suffrages. En même temps, toujours à Versoix, un projet de nouveau quartier était refusé par 63 % des suffrages. La densification, c'est bien. Mais ailleurs. Chez les autres. De préférence là où la densité est déjà élevée. Chez les pauvres, quoi.
Des nouvelles de notre démographie cantonale, rien que pour faire chier Ecopop ? en 2013, la population résidante du canton de Genève a augmenté de 5494 personnes (dont 2010 en Ville de Genève), soit une progression de 1,2 % en une année. Elle s'établit à 476 006 habitants à fin décembre. Le solde migratoire (différence entre les arrivées et les départs) est particulièrement élevé en 2013 (+ 3 729 personnes). Cela s'explique principalement par une forte immigration : 26 997 arrivées de personnes en provenance de l'extérieur du canton sont enregistrées. L'excédent migratoire est exclusivement dû au gain migratoire des personnes de nationalité étrangère. Comme c'est le cas chaque année depuis 1981, un déficit migratoire est constaté pour les Suisses (- 1 995). En clair : y'a plus de Suisses qui quittent Genève que de Suisses qui y arrivent. Le solde naturel est également élevé (+ 1 765 personnes), en raison d'un grand nombre de naissances. Pour la première fois, plus de 5 000 naissances sont recensées durant l'année. L'excédent des naissances sur les décès est plus marqué pour les étrangers (+ 1 464) que pour les Suisses (+ 301). Des lapins, ces métèques, on vous dit. A fin 2013, la population suisse s'élève à 281 383 personnes (+ 0,1 % en une année). Cette stabilité s'explique principalement par le fait que 1 923 étrangers ont acquis la nationalité suisse, compensant ainsi le solde migratoire négatif des Suisses. Les Suisses quittent Genève ? On s'en fout : on fait des Suisses à partir des étrangers. Et toc ! En 2013, le taux brut de naturalisation des étrangers du canton est de 1,0 %. La population étrangère progresse de 2,8% en une année, pour atteindre 194 623 personnes, soit 41 % de la population résidante du canton. En 2013, comme en 2012, 12 des 45 communes du canton comptent plus de 10 000 habitants. Elles groupent 391 885 personnes, soit 82 % de la population totale du canton, dont la moitié en Ville de Genève, qui gagne 2 010 habitants en un an. Les autres communes genevoises qui enregistrent les plus fortes augmentations de population sont : Vernier (+ 542), Veyrier (+ 540), Lancy (+ 429), Carouge (+ 257), Chancy (+ 231) et Meyrin (+ 180).
Et merde à Malthus !
Au Conseil Municipal de la Ville de Genève, il y a quinze jours, lorsqu'il fallut se prononcer sur une proposition de modification du règlement prohibant, dans les débats, les propos discriminatoires, notamment racistes, sexistes ou homophobes, le MCG (qui l'avait acceptée en commission) a voté contre en plénière. On se demande bien pourquoi. Instinct de conservation ?
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