Fonds de tiroir
Encore une grande victoire syndicale : le commandant de la Garde
Suisse du Vatican, Daniel Rudolf Anrig, s'est fait lourder par le
Pape, sur plaintes réitérées venant de la base (les 120 gardes
suisses, donc), exécédée par son autoritarisme et ses décisions
arbitraires (introduction d'une tenue de gala pour les officiers,
utilisation des gardes pour faire des travaux dans un appartement,
licenciements après 20 ans de service)... Quand on vous dit que la
lutte paie... comment on dit, en latin, « Tous Ensemble, Tous
Ensemble, ouais, ouais, ouais...» ? « Si nos coleos haberemus...»
? Euh... non, justement...
Le Conseil fédéral appelle le parlement à rejeter l'initiative populaire de la droite conservatrice (et religieusement intégriste) pour une « protection contre la sexualisation à l'école maternelle et à l'école primaire », qui veut interdire toute éducation sexuelle aux enfants de moins de neuf ans. Or il n'y a pas à l'école primaire, et moins encore à la maternelle (euh... « maternelle », y'a pas une connotation sexuée, là ?), en Suisse, de branche d'éducation sexuelle, mais seulement une information dans des cours évoquant la nature, la biologie, le corps humain... L'initiative, lancée par un groupe de parents bâlois choqués par des accessoires pédagogiques comme des organes sexuels en peluche, est soutenue par des démo-chrétiens, des PLR, des léghistes et, évidemment, des UDC, genre Freysinger ou Baettig. Qui, eux, sont nés (comme on doit continuer à le faire croire aux enfants) dans des choux. Le problème, c'est qu'ils y sont restés.
On est bien tristes : L'Enyclopaedia Universalis a déposé son bilan et a été placée en redressement judiciaire. C'était l'équivalent en français de l'Ecyclopaedia Britannica (elles avaient d'ailleurs toutes deux le même propriétaire, Jaqui Safra, le neveu d'Edmond). Les meilleures encyclopédies disponibles en version imprimée. Mais tuées par la concurrence des encyclopédies en ligne, à commencer par Wikipedia. L'Universalis avait eu sept éditions en quarante ans, plus un volume annuel de mise à jour. Elle était chère à l'achat (dans les 3000 balles pour l'ensemble de la collection, vendue uniquement au porte-à-porte et par correspondance), mais incomparable à la lecture. Bon, bref, requiem pour l'Universalis. Snif. Oui, on sait, on est des vieux cons, à préférer le papier à l'écran et l'odeur de l'imprimé à celle du ventilateur de l'ordinateur. Et à se consoler en sachant que parfois, au marché aux puces, on retrouve des collections complètes de l'Universalis pour 200 balles. Un peu fripées, un peu obsolètes aussi, mais ça ajoute encore à leur charme. Quand on vous dit qu'on est des vieux cons...
Commentant l'adoption par le parlement français d'une résolution socialiste demandant au gouvernement de reconnaître l'Etat de Palestine, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, égrène les diverses initiatives françaises en faveur d'un accord de paix entre Israël et l'Autorité Palestinienne (déjà reconnue comme Etat par 135 autres Etats) et conclut par « si tous les efforts échouent, alors il faudra que la France prenne ses responsabilités » (sinon, elle n'en a pas besoin ?) en reconnaissant l'Etat de Palestine » . Parce que « si tous les efforts échouent » , il y aura encore quelque chose à reconnaître ?
la procédure de nomination pour le Grand Prix du Maire de Champignac 2014 vient de se terminer. Ce prix, qui récompense depuis 1988 les hommes ou les femmes politiques et les personnalités locales qui se sont particulièrement distingués au cours de l'année par leur excellence dans l'art oratoire et leur maîtrise de la rhétorique classique, se présente sous la forme de deux statuettes, façonnées par le grand artiste lausannois Henry Meyer, l'une de résine dorée (premier prix) et l'autre de résine argentée (second prix). La cérémonie officielle de proclamation des résultats et de remise des prix aura lieu dans les locaux de la librairie Basta!, Petit-Rocher 4, Chauderon, à Lausanne, le samedi 13 décembre, à 11h30. D'ici là, on ne vous dira pas qui a été récompensé. Seulement que les récompenses ont été bien méritées. D'ailleurs, pas moins de 36 candidats s’affrontaient cette année pour leurs performances oratoires romandes, sélectionnées durant l’année par les lecteurs du journal La Distinction.
Le Conseil fédéral appelle le parlement à rejeter l'initiative populaire de la droite conservatrice (et religieusement intégriste) pour une « protection contre la sexualisation à l'école maternelle et à l'école primaire », qui veut interdire toute éducation sexuelle aux enfants de moins de neuf ans. Or il n'y a pas à l'école primaire, et moins encore à la maternelle (euh... « maternelle », y'a pas une connotation sexuée, là ?), en Suisse, de branche d'éducation sexuelle, mais seulement une information dans des cours évoquant la nature, la biologie, le corps humain... L'initiative, lancée par un groupe de parents bâlois choqués par des accessoires pédagogiques comme des organes sexuels en peluche, est soutenue par des démo-chrétiens, des PLR, des léghistes et, évidemment, des UDC, genre Freysinger ou Baettig. Qui, eux, sont nés (comme on doit continuer à le faire croire aux enfants) dans des choux. Le problème, c'est qu'ils y sont restés.
On est bien tristes : L'Enyclopaedia Universalis a déposé son bilan et a été placée en redressement judiciaire. C'était l'équivalent en français de l'Ecyclopaedia Britannica (elles avaient d'ailleurs toutes deux le même propriétaire, Jaqui Safra, le neveu d'Edmond). Les meilleures encyclopédies disponibles en version imprimée. Mais tuées par la concurrence des encyclopédies en ligne, à commencer par Wikipedia. L'Universalis avait eu sept éditions en quarante ans, plus un volume annuel de mise à jour. Elle était chère à l'achat (dans les 3000 balles pour l'ensemble de la collection, vendue uniquement au porte-à-porte et par correspondance), mais incomparable à la lecture. Bon, bref, requiem pour l'Universalis. Snif. Oui, on sait, on est des vieux cons, à préférer le papier à l'écran et l'odeur de l'imprimé à celle du ventilateur de l'ordinateur. Et à se consoler en sachant que parfois, au marché aux puces, on retrouve des collections complètes de l'Universalis pour 200 balles. Un peu fripées, un peu obsolètes aussi, mais ça ajoute encore à leur charme. Quand on vous dit qu'on est des vieux cons...
Commentant l'adoption par le parlement français d'une résolution socialiste demandant au gouvernement de reconnaître l'Etat de Palestine, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, égrène les diverses initiatives françaises en faveur d'un accord de paix entre Israël et l'Autorité Palestinienne (déjà reconnue comme Etat par 135 autres Etats) et conclut par « si tous les efforts échouent, alors il faudra que la France prenne ses responsabilités » (sinon, elle n'en a pas besoin ?) en reconnaissant l'Etat de Palestine » . Parce que « si tous les efforts échouent » , il y aura encore quelque chose à reconnaître ?
la procédure de nomination pour le Grand Prix du Maire de Champignac 2014 vient de se terminer. Ce prix, qui récompense depuis 1988 les hommes ou les femmes politiques et les personnalités locales qui se sont particulièrement distingués au cours de l'année par leur excellence dans l'art oratoire et leur maîtrise de la rhétorique classique, se présente sous la forme de deux statuettes, façonnées par le grand artiste lausannois Henry Meyer, l'une de résine dorée (premier prix) et l'autre de résine argentée (second prix). La cérémonie officielle de proclamation des résultats et de remise des prix aura lieu dans les locaux de la librairie Basta!, Petit-Rocher 4, Chauderon, à Lausanne, le samedi 13 décembre, à 11h30. D'ici là, on ne vous dira pas qui a été récompensé. Seulement que les récompenses ont été bien méritées. D'ailleurs, pas moins de 36 candidats s’affrontaient cette année pour leurs performances oratoires romandes, sélectionnées durant l’année par les lecteurs du journal La Distinction.
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