Brèves


L'apparatchik du MCG, François Baertschi, nous pond dans son blog, à propos de l'acceptation par le Conseil Municipal de la Ville (contre le MCG) d'un crédit pour la réfection du Pont de Carouge, cette ânerie : « Au début du XIXe siècle, à la fin de l'époque napoléonienne, on a échoué à détruire le pont de Carouge . Faut dire que ça aurait été difficile de le détruire à l'époque, vu qu'il n'était pas encore construit (il ne le sera qu'après la fin du régime français, même si la décision de le construire fut prise quand Genève était préfecture française)... L'apparatchik èmecégiste dénonce la « conjuration d'imbéciles et d'ignares »  qui aurait réussi à «donner la mort à ce patrimoine remarquable» ... en fait d'imbécile et d'ignare, hein...

Avec notre déclaration d'impôts (voui, on la remplit...), on a reçu une gentille lettre du gentil ministre des Finances de la gentille République et canton de Genève, Serge Dal Busco, qui nous explique que payer nos impôts est un « devoir civique, quel que soit le niveau de vos revenus ou de votre fortune », parce qu'ainsi on permet « au service public d'accomplir ses missions, qui profitent à l'ensemble de la population ». Voui, mais alors, le service public, faudrait éviter de le dégrader, et ces missions, éviter de les réduire, même aux prétextes (qui suivent, dans la lettre du gentil M. Dal Busco, histoire de justifier les coupes budgétaires, notamment dans l'aide sociale) de gérer les « finances publiques de manière économe et efficace »  et de « réduire le niveau top élevé de la dette cantonale ». Bon, d'accord, on chipote, et on les paiera quand même, nos (modestes) impôts. Mais c'est uniquement pour faire plaisir au gentil M. Dal Busco. Pas pour construire des prisons.

A neuf mois des élections fédérales, le Parti socialiste occupe trois présidences fédérales : la présidence de la Confédération avec Simonetta Sommaruga, la présidence du Conseil des Etats avec Claude Hèche, la présidence du Conseil National avec Stéphane Rossi. Et même la Mairie de Genève avec Sami Kanaan (et quelques autres mairies de bourgades de bien moindre importance mondiale, comme Zurich ou Berne -y'a de pas de Maire à Bâle, sinon on est sûrs qu'on l'occuperait aussi). Et à Lausanne, c'est un Vert qui est syndic, mais il a pris son siège avant d'avoir suivi un régime, ce qui fait que personne n'est arrivé depuis à l'en faire bouger. « A trois, ils pourraient aider le PS à gagner » les élections fédérales, titre donc « Le Matin Dimanche » du 11 janvier. On espère quand même être plus que trois à voter socialiste en octobre, et que les zélecttrices et teurs auront d'autres raisons de voter pour nous que cette conjonction de nos astres politiques . Même si, à Genève, pour les Municipales, le MCG aussi espère « gagner à trois », avec ses trois pieds-nickelés candidats au Conseil administratif...  et que « Ensemble à Gauche » s'y met aussi, en présentant trois candida-tes. Mais eux, c'est par pur désintéressement vu que c'est pas pour gagner mais pour perdre...

Dans les deux semaines qui ont suivi le carnage de « Charlie Hebdo » et du supermarché kasher, 33 actions violentes contre des lieux de culte musulmans ont été recensées en France, dont des tirs d'armes à feu et des lancers de grenades, et 95 menaces et agressions contre des personnes. C'est presque autant en deux semaines que pendant toute l'année 2014. Et en 2013, toujours en France, trois quart (74 %) des personnes interrogées par IPSOS estimaient que l'islam, en tant que tel, et toutes distinction entre ses diverses composantes, conceptions et confessions, est une religion «intolérante» et « incompatible avec les valeurs de la société françaises ». Quant à la Suisse, on se contentera de rappeler qu'elle est à ce jour le seul Etat démocratique où le peuple a imposé, par un vote, l'interdiction de la construction de minarets. Y'en a point comme nous, quoi. Allah Akarnotzet !

Un papy de 78 ans a été condamné à Genève à  3 ans de prison, dont 14 mois ferme, pour avoir tenté, sans y arriver, d'assassiner sa femme (ils étaient mariés depuis 57 ans) du même âge à coups de cocotte-minute. Le Salon des Arts Ménagers, c'est plus ce que c'était.

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