Brèves
Persuadé d'avoir été battu (d'une voix) à l'élection de la
présidence du MCG à la suite de magouilles, Eric Stauffer a annoncé
à la mi-mai qu'il allait demander la convocation d'une assemblée
générale extra-ordinaire, et s'est dit persuadé qu'il n'aujrait
aucune difficulté à obtenir les 40 voix nécessaire pour cela. Et
depuis, plus de nouvelles. Bon, il avait précisé que cette assemblée
devait se tenir « dans les semaines ou les mois qui viennent», ce
qui laisse le temps nécessaire pour régler encore comptes, par
exemple avec les élus cumulards de son parti, comme son secrétaire
général, François Baertschy, que Stauffer accuse de s'être « rangé
du côté du porte-monnaie » en cumulant les jetons de présence de
député et de conseiller municipal de la Ville. Comme la moitié du
groupe MCG au Conseil municipal siège aussi au Grand Conseil. Notez
bien que s'ils (et elle) y sont aussi mauvais qu'ils le sont au
Conseil municipal, on n'est plus dans le cumul parlementaire, on est
dans la formation continue en atelier protégé.
Le MCG a annoncé qu'il ne soutiendrait le projet du Conseil d'Etat de réforme de l'imposition des entreprises (RIE III) que si les milieux patronaux s'engageaient à respecter, lors d'embauches, la préférence cantonale et nationale. Il a pas oublié, entre les deux, la préférence régionale ? Ah non, pas la préférence régionale : la région, c'est plein de frontaliers. Même qu'il y en a, par définition, des deux côtés de la frontière. Sont partout, on vous dit, partout... Même au MCG ? même...
Après les commissions de gestion du parlement, c'est le Conseil fédéral lui-même qui a absout son membre défaillant, l'udéciste Guy Parmelin, pour n'avoir pas signalé qu'il était personnellement intéressé à une décision dans le dossier de la fiscalité agricole, puisqu'il est co-propriétaire d'une parcelle de vigne pouvant bénéficier d'un allégement fiscal en débat au sein du gouvernement. Guy Parmelin ayant joué les andouilles, et admis qu'il avait commis une « faute politique », ses collègues ont, eux, admis qu'il n'avait pas fait exprès de ne pas signaler son lien d'intérêt. L'affaire est donc close. Moralité (voui, y'en a une) : s'il est toujours dangereux politique-ment de passer pour un con, il est parfois utile de se faire soi-même passer pour tel. Do it yourself, en somme.
Le député MCG (et Conseiller municipal à Vernier, et policier) Thierry Cerutti, a été condamné par le Tribunal de Police, après l'avoir été par ordonnance pénale, à 90 jours-amende avec sursis pour avoir comparé les procédures internes du Parti socialiste de Vernier à celles du parti nazi. Le PS ayant désigné comme candidat à l'exécutif municipal le Conseiller administratif sortant Thierry Apothéloz, pour un quatrième mandat (il a été réélu), comme ses statuts le lui permettent en dérogation exceptionnelle à la règle des trois mandats consécutifs, le verniolu avait évoqué un «putsch » dans le genre d'un parti totalitaire, « notamment le parti national-socialiste d'Adolf ». Pour sa défense, le èmecégiste atrabilaire s'est défendu d'avoir voulu blesser qui que ce soit, et a déclaré mener un combat politique « loyal », mais qu'il était seulement mal informé des procédures internes au PS (lesquelles sont en consultation publique sur internet). Parce que le MCG, quand il injurie, c'est pas du tout pour blesser. C'est loyalement. Et c'est seulement une seconde nature. Euh... pourquoi « seconde »?
43,66 % de participation en Ville pour une votation municipale, c'est un record ! La mobilisation des milieux culturels et de l'action sociale a été remarquable, et en tirant aux urnes des gens qui d'habitude se contrefoutent des enjeux municipaux, elle a sans doute permis de repousser le retour des congés-vente. Zacharias peut donc remercier la droite municipale : sans ses conneries budgétaire de décembre dernier, le vote de la Ville (8000 voix d'avance pour le « non ») n'aurait pas fait passer tout le canton dans le camp du « non » : la loi n'est en effet refusée que par 4000 voix d'écart au plan cantonal... On sait, c'est pas glorieux, mais des fois, les conneries de nos adversaires, c'est bon de pouvoir en profiter.
Le MCG a annoncé qu'il ne soutiendrait le projet du Conseil d'Etat de réforme de l'imposition des entreprises (RIE III) que si les milieux patronaux s'engageaient à respecter, lors d'embauches, la préférence cantonale et nationale. Il a pas oublié, entre les deux, la préférence régionale ? Ah non, pas la préférence régionale : la région, c'est plein de frontaliers. Même qu'il y en a, par définition, des deux côtés de la frontière. Sont partout, on vous dit, partout... Même au MCG ? même...
Après les commissions de gestion du parlement, c'est le Conseil fédéral lui-même qui a absout son membre défaillant, l'udéciste Guy Parmelin, pour n'avoir pas signalé qu'il était personnellement intéressé à une décision dans le dossier de la fiscalité agricole, puisqu'il est co-propriétaire d'une parcelle de vigne pouvant bénéficier d'un allégement fiscal en débat au sein du gouvernement. Guy Parmelin ayant joué les andouilles, et admis qu'il avait commis une « faute politique », ses collègues ont, eux, admis qu'il n'avait pas fait exprès de ne pas signaler son lien d'intérêt. L'affaire est donc close. Moralité (voui, y'en a une) : s'il est toujours dangereux politique-ment de passer pour un con, il est parfois utile de se faire soi-même passer pour tel. Do it yourself, en somme.
Le député MCG (et Conseiller municipal à Vernier, et policier) Thierry Cerutti, a été condamné par le Tribunal de Police, après l'avoir été par ordonnance pénale, à 90 jours-amende avec sursis pour avoir comparé les procédures internes du Parti socialiste de Vernier à celles du parti nazi. Le PS ayant désigné comme candidat à l'exécutif municipal le Conseiller administratif sortant Thierry Apothéloz, pour un quatrième mandat (il a été réélu), comme ses statuts le lui permettent en dérogation exceptionnelle à la règle des trois mandats consécutifs, le verniolu avait évoqué un «putsch » dans le genre d'un parti totalitaire, « notamment le parti national-socialiste d'Adolf ». Pour sa défense, le èmecégiste atrabilaire s'est défendu d'avoir voulu blesser qui que ce soit, et a déclaré mener un combat politique « loyal », mais qu'il était seulement mal informé des procédures internes au PS (lesquelles sont en consultation publique sur internet). Parce que le MCG, quand il injurie, c'est pas du tout pour blesser. C'est loyalement. Et c'est seulement une seconde nature. Euh... pourquoi « seconde »?
43,66 % de participation en Ville pour une votation municipale, c'est un record ! La mobilisation des milieux culturels et de l'action sociale a été remarquable, et en tirant aux urnes des gens qui d'habitude se contrefoutent des enjeux municipaux, elle a sans doute permis de repousser le retour des congés-vente. Zacharias peut donc remercier la droite municipale : sans ses conneries budgétaire de décembre dernier, le vote de la Ville (8000 voix d'avance pour le « non ») n'aurait pas fait passer tout le canton dans le camp du « non » : la loi n'est en effet refusée que par 4000 voix d'écart au plan cantonal... On sait, c'est pas glorieux, mais des fois, les conneries de nos adversaires, c'est bon de pouvoir en profiter.
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