Il n'y aura pas de retour des "congés-vente" à Genève
On ne gagne pas par hasard...
Par 51,82 %, les Genevois et voises ont refusé un projet de loi des milieux immobiliers incarnés par le député MCG Ronald Zacharias, soutenu par toute la droite, du PDC au MCG en passant par le PLR et l'UDC, visant à "faciliter le rachat de leur appartement par les locataires" -doux euphémisme pour un retour possible des fameux "congés-vente", cette pratique relevant du chantage et qui se résumait en l'injonction "achetez ou partez" adressée par les propriétaire d'un logement à des locataires le plus souvent dans l'incapacité financière d'assumer le premier terme de cette fausse alternative. Un premier enseignement, en forme d'enfoncement d'une porte ouverte, peut être tiré de ce vote contre le projet de la droite : on ne gagne pas par hasard, même à l'arraché : on gagne quand on fait ce qu'il faut pour. Il convient de s'en souvenir, parce que d'autres combats du même genre contre d'autres projets de lois issus du même tonneau, ou pour des projets issus de notre propre barrique, se profilent, contre ou pour lesquels une même mobilisation va devoir se faire, et un même "front commun" se constituer, que ceux qui se sont imposés dimanche, pour au moins préserver le parc locatif, dans une période de pénurie déjà longue, et qui promet de ne pas s'achever à court terme. Pas plus que le conflit politique sur le logement.
L'héritage légal de protection des locataires ne se défend pas tout seul...
Il y a un an, nous perdions, assez nettement (à 58 % contre 42 %), une votation portant sur un projet de la droite et de l'extrême-droite portant sur la transformation de bureaux en logements. Une défaite due à un défaut de mobilisation. Dimanche 5 juin, nous avons remporté, mais de justesse, et grâce au vote de la Ville de Genève (où un électorat supplémentaire, qui avait été tiré aux urnes pour combattre les coupes budgétaires votées par la droite, avait joint à son vote municipal un vote cantonal dans le bon sens -le nôtre, forcément), une deuxième votation sur un nouveau projet issu des mêmes milieux immobiliers et des mêmes forces politiques (le MCG en tête), portant cette fois sur la facilitation de la vente aux locataires de leur propre logement. Une victoire acquise, a contrario de la défaite précédente, par une mobilisation non seulement de la gauche, mais aussi des organisations de défense des locataires -des véritables organisations de défense des locataires, pas des ectoplasmes, succubes et incubes du genre "ProLoc" et autres comités bidons créés pour l'occasion par les milieux immobiliers et le député-promoteur-propriétaire-spéculateur de service.
Par 51,82 %, les Genevois et voises ont refusé un projet de loi des milieux immobiliers incarnés par le député MCG Ronald Zacharias, soutenu par toute la droite, du PDC au MCG en passant par le PLR et l'UDC, visant à "faciliter le rachat de leur appartement par les locataires" -doux euphémisme pour un retour possible des fameux "congés-vente", cette pratique relevant du chantage et qui se résumait en l'injonction "achetez ou partez" adressée par les propriétaire d'un logement à des locataires le plus souvent dans l'incapacité financière d'assumer le premier terme de cette fausse alternative. Un premier enseignement, en forme d'enfoncement d'une porte ouverte, peut être tiré de ce vote contre le projet de la droite : on ne gagne pas par hasard, même à l'arraché : on gagne quand on fait ce qu'il faut pour. Il convient de s'en souvenir, parce que d'autres combats du même genre contre d'autres projets de lois issus du même tonneau, ou pour des projets issus de notre propre barrique, se profilent, contre ou pour lesquels une même mobilisation va devoir se faire, et un même "front commun" se constituer, que ceux qui se sont imposés dimanche, pour au moins préserver le parc locatif, dans une période de pénurie déjà longue, et qui promet de ne pas s'achever à court terme. Pas plus que le conflit politique sur le logement.
L'héritage légal de protection des locataires ne se défend pas tout seul...
Il y a un an, nous perdions, assez nettement (à 58 % contre 42 %), une votation portant sur un projet de la droite et de l'extrême-droite portant sur la transformation de bureaux en logements. Une défaite due à un défaut de mobilisation. Dimanche 5 juin, nous avons remporté, mais de justesse, et grâce au vote de la Ville de Genève (où un électorat supplémentaire, qui avait été tiré aux urnes pour combattre les coupes budgétaires votées par la droite, avait joint à son vote municipal un vote cantonal dans le bon sens -le nôtre, forcément), une deuxième votation sur un nouveau projet issu des mêmes milieux immobiliers et des mêmes forces politiques (le MCG en tête), portant cette fois sur la facilitation de la vente aux locataires de leur propre logement. Une victoire acquise, a contrario de la défaite précédente, par une mobilisation non seulement de la gauche, mais aussi des organisations de défense des locataires -des véritables organisations de défense des locataires, pas des ectoplasmes, succubes et incubes du genre "ProLoc" et autres comités bidons créés pour l'occasion par les milieux immobiliers et le député-promoteur-propriétaire-spéculateur de service.
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