Fonds de tiroir


L'Office fédéral de la statistique a publié le 12 juin son « scénario de référence » pour l'évolution démographique de la Suisse -une sorte de prévision moyenne, ou médiane, d'une Suisse de dix millions d'habitants en 2045 (+ 6,7 % en trente ans), dont tous les cantons verraient leur population augmenter (sauf Uri). La population se concentrerait toujours plus dans les régions urbaines, en particulier autour de Zurich et du Léman, et la part de la population âgée de plus de 65 ans dépasserait le quart de la population résidente (26,2 % en moyenne nationale) et autour du tiers dans les Walstätten, au Tessin et aux Grisons. Genève,Vaud, Fribourg et Zurich seraient les seuls cantons oùj elle serait inférieure à 25 %, grâce, essentiellement, à l'immigration. La population active passerait de 61,9 % de la population résidente à 54,9 %. En quelle année, vous avez dit ? 2045 ? Bah, on s'en fout, on aura 93 ans (si on est toujours vivant). En revanche, les chtis nenfants qui naissent en ce moment et qui auront 30 ans, ils vont pas se la couler douce, avec tous ces vioques à entretenir, et tous ces immigrants à venir venir pour soigner tous ces vioques dans leurs EMS...

Georges Haldas est décédé le 30 octobre 2010, à l'âge de 93 ans. Poète, chroniqueur de Genève, philosophe, théologien même, à sa manière, il avait à la fois dessiné une Genève populaire qui disparaissait sous ses yeux, et un « esprit de Genève » auquel il était  irréductiblement attaché., Le 3 novembre 2010, des socialistes, un Vert et deux conseillère municipales d'Ensemble à Gauche demandaient au Conseil administratif de donner à une rue ou une place de Genève le nom de Georges Haldas. Le Conseil Municipal avait approuvé cette résolution. Le Conseil administratif vient d'y répondre : il faut attendre 10 ans après la mort de quelqu'un pour donner son nom à une rue ou une place, il attendra donc 2020 pour éventuel-lement baptiser une rue Georges Haldas. Mais sa politique actuelle est de proposer de donner plutôt des noms de femmes aux rues et places de Genève,  Bon, ben voila, on aura peut-être une rue Georgette Haldas en 2020...

Eurofoot : Une finale Pays de Galles - Islande, ça aurait quand même de la gueule, non ? Et puis, ça ferait bien chier les hordes de supporters lobotomisés  des équipes milliardaires. Eh ouais, y'a comme ça des petits plaisirs mesquins, mais jouissifs...

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