Fonds de tiroir


Après l'éviction du Génie des Alpage du Conseil d'Etat valaisan, il n'y a plus au-cun conseiller d'Etat UDC en Romandie (à moins de situer Berne en Romandie). L'UDC compte encore 22 représentants dans des gouvernements cantonaux, mais tous en Alémanie. En 2013, l'UDC avait bien réussi à faire élire deux candidats, l'un au Conseil d'Etat neuchâtelois (Yvan Perrin), l'autre au Conseil d'Etat valaisan (Oskar Freysinger), mais la même année, Céline Amaudruz se prenait une lourde veste à l'élection du Conseil d'Etat genevois, une année plus tard Yvan Perrin, en plein burn-out, démissionnait, en novembre 2016 Stéphane Peiry échouait dans sa tentative de reprendre un siège UDC perdu au gouvernement fribourgeois, et il y a dix jours, Oskar Freysinger était éjecté de l'exécutif valaisan. Ponctuant ces vautrées, Jean-Charles Legrix se faisait lourder de la Municipalité de La-Chaux-de-Fonds, et les vice-présidents romands de l'UDC animaient les pages fait-divers politiques : Claude-Alain Voiblet se faisait exclure de l'UDC pour avoir salopé les affiches de ses concurrents UDC aux élections, Céline Amaudruz se faisait pincer bourrée au volant, et Oskar Freysinger perdait son siège. Ouais, y'a des législatures, comme ça, où les udécistes romands feraient mieux de rester au lit. Personne n'y perdrait, et eux y gagneraient un repos bien mérité. Enfin, bien mérité, on le dit parce qu'on est gentils. Puisqu'on est socialistes.

Le 9 mai 2012, des conseillers municipaux de tous les partis (PLR, UDC, MCG, PDC, Verts, PS, EàG, manquait personne dans le grupetto) déposaient une motion demandant que Genève pose sa candidature comme ville étape du Tour de France. Cinq ans plus tard, le Conseil administratif a répondu : ça coûte trop cher, on n'a pas les sous, on n'a pas le personnel, et ça ne rapporte pas assez. Ouala. C'est con, Genève avait une carte à jouer: celle de l'expérimentation pharma-ceutique. Après tout, le Tour de France n'est-il pas un formidable banc d'essai des progrès de la pharma dopante ? Voilà ce que c'est que d'avoir une Municipalité de gauche : incapable de saisir les seringues au bond !

Tout va bien au MCG assure le MCG, après l'éviction de son Conducator Eric Stauffer, et en réponse aux articles de la presse genevoise et circonvoisine posant le diagnostic d'un parti à la recherche d'un nouveau souffle, peinant à se faire entendre et à adopter une ligne politique cohérente. Avec Stauffer, « on avait un dictateur. Maintenant, on a plusieurs petits chefs et des clans», résume une source (anonyme) dans la « Tribune de Genève ». Et « le bureau directeur vit dans la paranoïa d'un retour d'Eric Stauffer ». Qui ne demanderait que cela, mais qui n'en prend pas moins ses précautions et gratte à la porte de l'UDC tout en lâchant de temps à autre l'hypothèse de la fondation d'un nouveau parti. Voila. Ce qu'il y a de bien avec le MCG, c'est qu'il nous console du PS français.

Pour la période 2008/2013, l’espérance de vie à la naissance des hommes résidant en Suisse était de 80,1 ans et celle des femmes de 84,5 ans, nous indique l'Office fédéral de statistiques. Au cours des dix premières années du 21e siècle, l'espérance de vie des hommes a augmenté de 2,9 ans et celle des femmes de 1,7 an. Bon, on vit toujours moins longtemps que les meufs, mais on les rattrape. Entre 1998/2003 et 2008/2013, l’écart entre hommes et femmes est passé de 5,6 ans à 4,4 ans. lI s'est donc réduit de 1,2 an en quinze ans. Dans cinquante ans, si tout va bien, on clamsera en même temps. Le net accroissement de l’espérance de vie constaté pour les hommes correspond à une baisse marquée de la mortalité des hommes âgés, accompagnée d’une diminution régulière de la mortalité aux autres âges. On finit quand même par mourir. Mais plus tard. Et en meilleure santé : les trois quarts de la hausse de l’espérance de vie à la naissance des hommes sont dus à la baisse de la mortalité par trois causes de décès, à savoir 40% par les maladies cardiovasculaires, 20% par les cancers et 15% par les morts violentes. De la même manière pour les femmes, 75% de l’accroissement de leur espérance de vie est dû à la baisse de la mortalité par les maladies cardiovasculaires (60%) et les cancers (15%). On notera (avec consternation) que le mariage fait vivre plus longtemps : la mortalité des personnes mariées reste nettement plus faible que celle des céliibataires et des veuves et veufs.   A 65 ans, l’espérance de vie d’un homme marié est de 19,8 ans, celle d’un célibataire n’est que de 15,8 ans (divorcés et veufs : 17,1 ans). En se situant à 23,6 ans, l’espérance de vie d’une femme mariée de 65 ans est également nettement plus élevée que celle des femmes d’un autre état civil : les espérances de vie à 65 ans d’une femme célibataire, divorcée ou veuve sont respectivement de 20,7 ans, 20,8 ans et 21,4 ans. Ultime satisfaction : Les Suisses et Suissesses vivent plus longtemps que les zétrangers et gères : les hommes résidant en Suisse n’étaient précédés en 2010 pour la longévité que par les Islandais. Faut dire qu'on manque de Brenivin et de volcans pour se maintenir. Malgré le ralentissement du progrès de l’espérance de vie constaté pour les femmes vivant en Suisse, ces dernières possédaient avec les Japonaises (86,3 ans), les Espagnoles (85,0 ans), les Singapouriennes (84,7 ans) et les Françaises (84,6 ans) l’une des espérances de vie à la naissance les plus élevées au monde. Quoi, les Françaises vivent plus longtemps que les Suissesses ? Mais que fait le MCG ?

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