Fonds de tiroir


C'est la police genevoise qui a obtenu la Genferei 2018. Qui échappe donc à la Ville de Genève, qui la méritait pourtant, tous acteurs (Pagani, le Conseil mu-nicipal, le Grand Théâtre, le MAH etc...)  On sent le pâté ou quoi  ?

A la suite de la violente rixe survenue le 10 juin entre joueurs et supporters de deux équipes de 4ème Ligue de foot (deux blessés graves), le FC Versoix et le FC Kosova, quatre joueurs du FC Kosova ont été arrêtés, interrogée et mis en détention à Champ-Dollon. L'Association cantonale genevoise de football a suspendu quatre joueurs (les mêmes ?) du FC Kosova pour une durée indéterminée et un joueurdu FC Versoix pour un an, le président du FC Kosova a démissionné et le club a été exclu des championnats jusqu'en 2020. Ouala. C'était nos nouvelles du Mondial de foot de la capitale mondiale du monde mondial. Et vive le sport !

Le Conseiller d'Etat PLR vaudois Pascal Broulis est la cible de critiques de la gauche après que le «Tages Anzeiger» ait révélé qu'il avait fait un voyage en Russie en 2013, avec le patron d'un groupe pharmaceutique (bénéficiaire d'une exonération fiscale) et Consul de Russie à Lausanne, qui aurait payé une partie des frais, deux ans avant que son collègue de parti, Pierre Maudet, en fasse un à Abu Dhabi avec (et aux frais d')un homme d'affaire libanais. A la place du PLR, on intimerait à nos conseillers d'Etat l'ordre de ne plus se déplacer qu'en train quand il vont quelque part à plus de 1000 kilomètres à l'est de Romanshorn.

La  porte de la Mairie du Grand Saconnex, à Genève, a été sym-boliquement murée par des briques dans la nuit du 1er au 2 juillet, et sur la pile de briques  un diplôme et un certificat proclament que la commune est « la plus raciste ». « En tant qu'individu qui subit du racisme tous les jours, je ne comprends pas », réagit le Maire (Vert et originaire du Bénin) Laurent Jimaja. « Si ces gens ne savent pas ce que c'est que le racisme, on leur expliquera », ajoute-t-il à l'adresse des responsable du murage symbolique. L'action qui suscite son ire est consécutive au déplacement d'un tournoi de foot antiraciste, prévu au Grand Saconnex mais qui s'est finalement tenu à Vernier, la commune reprochant aux organi-sateurs de ne pas l'avoir informée que le tournoi était une protestation contre l'installation d'un centre fédéral pour les requérants d'asile. Et c'est un délit, ça, au Grand Sac' ?

En 2017, dans le canton de Genève, la durée moyenne du travail dans les entreprises atteint 41 heures, soit cinq minutes (ou 0,2 %) de plus qu'en 2012. Elle se situe juste au-dessus des 40 heures dans l’admi-nistration, la santé et le social ainsi que dans l’enseignement. A l’opposé, elle dépasse 42 heures dans l’héberge-ment et la restauration. Au niveau Suisse la durée moyenne du travail est plus longue que dans le canton. Elle s’établit à 41 heures et 40 minu-tes en 2017. Et, comment dire ? ça nous étonne même pas que les Gene-vois travaillent moins que les autres suisses. Parce qu'ils causent plus. Et plus fort. Et forcément,  ça fatigue.

Quelles langues parlent les Gene-vois ? L'office cantonal de sta-tistique répond  (sur la période 2012-2016) : D'abord, 71 % de la population résidante âgée de 15 ans ou plus (une proportion qui passe à 77 % chez les Suisses en général, 87% chez les Suisses de naissance) déclare ne parler qu'une langue principale – langue dans laquelle on pense et que l'on maîtrise très bien. La proportion de personnes bilin-gues est de 23 % et celle de personnes maîtrisant parfaitement trois lan-gues ou plus de 6 %. La langue la plus répandue à Genève est le français (81 % de la population), suivi de l'anglais (11 %), le portugais (10 %) et l'espagnol (8 %). L'italien est la première langue nationale autre que la français parlée à Genève (7 % de la population). On a perdu toute trace des locuteurs de l'arpitan (le savoyard, quoi). Et c'est même pas la faute au MCG si cette langue de frontaliers a disparu des radars.

La « Tribune (encore) de Genève » a fait très fort en juillet, juste avant le match des 8e de finale de la coup du monde de ballopied  avec comme titre en « une » : « La Suisse fait face à son destin ». C'est vrai que vaut mieux lui faire face que lui tourner le dos.... Et péroraison en édito : dans ce quart de finale, les joueurs suisses pourront « écrire l'histoire ». Pas moins. Et d'ajouter : « peu importe comment, au fond » (des filets ?). C'est là qu'on ricane ? Et si la Suisse avait gagné, est-ce que les journalistes de la « Tribune » se seraient mis en grève contre Tamedia comme ils l'ont fait après qu'elle ait perdu ? Après le match, c'était pas mal non plus, d'ailleurs, question titres (en plus larmoyant, vu le résultat) : « La Suisse est défaite sans gloire » en «une», « La Suisse a le coeur brisé » sur une double page deux et trois. La Suisse carrément ? Toute la Suisse ? Le pays, l'Etat, le peuple ? Eh, les gars, faudrait quand même se calmer: c'est d'une équipe de foot dont il s'agit, là, onze grands garçons jouant à la baballe, rien d'autre...

Des étudiantes féministes ont dessiné à la craie sur le quai du Jardin Anglais. Bon, jusque là, pas de quoi en faire un fromage. N'empêche qu'elles ont été amendées de cent balles chacune au motif qu'elles l'avaient fait sans autorisation. Faut dire que les deux crayonneuses avaient dessiné un clitoris. Très stylisé, d'ailleurs. Comme le sexe de la stèle funéraire de Grisélidis. Si elles avaient dessiné une bite, nos deux étudiantes féministes, on leur aurait collé la même amende ou pas d'amende du tout ?

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