Fonds de tiroir
Il y a plus fort que le pangolin pour propager un virus : les
évangéliques américains. A la mi-mars, le pasteur Guillermo
Maldonado de l'égliswe chrétienne apostolique de Miami appelait
ses milliers de fidèles à se rendre à l'office religieux : Dieu ne
saurait réunir les siens pour qu'ils soient «contaminés par le
virus». Fin mars, le pasteur Tony Sell promettait de faire passer
lors de l'office des «mouchoirs oints» ayant une «vertu curative»
contre le Covid-19. Pour le pasteur Rodney Howard-Browne, qui
encourage ses fidèles à se serrer la main, la pandémie est un
«canular» et un complot ourdi par l'OMS. Et Jerry Falwell Jr,
président d'une université évangélique de Virginie, réduit la
pandémie à une «tentative pour faire tomber Trump» -lequel Trump
promettait des «églises pleines à craquer» pour Pâques.
Contaminez-vous tous, Dieu reconnaîtra les siens ?
Il y avait 1863 candidates et candidats aux Municipales genevoises, dont 39 % de femmes, pour 938 sièges à pourvoir dans les Conseils municipaux. Pour les exécutifs municipaux, 241 candi-dates et candidats se présentaient, dont un tiers de femmes. En Ville de Genève, seules les listes de gauche (PS, Verts, SolidaritéS) étaient paritaires. Les plus patriarcales étaient les listes de l'UDC (22 % de femmes) et du Parti populaire (17%). Ce qui n'étonnera personne. Dans 21 com-munes, l'élection était tacite puisqu'il n'y avait pas plus de candidatures que de postes à pourvoir. Donc 63 maires, adjointes et adjoints, avaient été élus le jour même de clôture des listes. N'empêche : plus de 2000 personnes candidates à une fonction politique qui, dans la plupart des cas, est fort mal, voire pas du tout, rémunérée, ça laisse supposer que le dégoût de la politique n'est pas épidémique. Ni endémique. Ni pandémique.
Comme on le sait, les grands discours politiques urbains sur la végétalisation des toits, des façades, des places, des rues et des plans d'aménagement, n'empêchent pas le Stade de Genève de vouloir remplacer son gazon naturel par du gazon synthétique. ça aurait dû commencer fin mai et durer jusqu'en août. Mais un coronavirus s'étant invité, et le championnat de «Super League» de foot ayant été interrompu et devant précisément reprendre fin mai, début juin, la dévégétalisation de la pelouse du stade pourrait être reportée carrément d'un an. A moins que le FC Servette aille jouer ailleurs. A Lausanne, par exemple. Carrément la honte. Et l'idée de ne pas remplacer du gazon herbeux par du gazon en plastique (ou pire), ça n'est venu à personne ?
Les djeuns, c'est rien que des obsédés : selon les statistiques fédérales de la criminalité, en 2019, la moitié. des délits de pornographie ont été commis par des mineurs, la tranche d'âge la plus concernée étant celle des 10-14 ans (497 délits), et les garçons s'en rendant plus souvent coupables que les filles. Les cas ont doublé entre 2018 et 2019, presque triplé entre 2017 et 2019. Il s'agit surtout de consommation et de rediffusion d'images pornogra-phiques, par ordinateur ou par téléphone. Et les cantons les plus concernés sont alémaniques : Zurich (257 dénonciations), Berne (94) et Argovie (91). Vaud suit (56 cas). Ouala. Les progrès de la technologie communicante ne changent rien aux affres de la puberté, quoi. On se branlait devant des images imprimées, on se branle devant des pixels. Permanence, permanence...
«En mettant le doigt sur les dysfonctionnements, je faisais peur à la gauche et je l'ai payé » : ainsi Simon Brandt explique-t-il sa défaite électorale. Il croit à ce qu'il dit ou il le dit pour se consoler ?
« Les appels de Verts et de socialistes à voter pour Marie Barbey nous font craindre une dérive à droite., Mais j'espère me tromper » a déclaré le candidat de SolidaritéS au Conseil administratif de Genève, Pierre Bayenet au « Courrier«» (du 8 avril). Et les appels de socialistes et de Verts à voter pour Maria Pérez, ils lui font craindre une dérive à gauche (et il espère se tromper) ?
« Les voix de la gauche qui font élire un novice PLR, cela rend le discours politique inaudible », geint le candidat du PDC au Conseil administratif de Vernier, battu, donc, par un PLR soutenu par la gauche. C'est marrant, ça fait miroir (donc image inversée) aux récriminations du candidat PLR au Conseil administratif de Genève, où une PDC a été élue, contre lui, avec les voix de la gauche. C'est ce qu'il y a de bien, des fois, avec les élections : y'en a pour tout le monde...
Il y avait 1863 candidates et candidats aux Municipales genevoises, dont 39 % de femmes, pour 938 sièges à pourvoir dans les Conseils municipaux. Pour les exécutifs municipaux, 241 candi-dates et candidats se présentaient, dont un tiers de femmes. En Ville de Genève, seules les listes de gauche (PS, Verts, SolidaritéS) étaient paritaires. Les plus patriarcales étaient les listes de l'UDC (22 % de femmes) et du Parti populaire (17%). Ce qui n'étonnera personne. Dans 21 com-munes, l'élection était tacite puisqu'il n'y avait pas plus de candidatures que de postes à pourvoir. Donc 63 maires, adjointes et adjoints, avaient été élus le jour même de clôture des listes. N'empêche : plus de 2000 personnes candidates à une fonction politique qui, dans la plupart des cas, est fort mal, voire pas du tout, rémunérée, ça laisse supposer que le dégoût de la politique n'est pas épidémique. Ni endémique. Ni pandémique.
Comme on le sait, les grands discours politiques urbains sur la végétalisation des toits, des façades, des places, des rues et des plans d'aménagement, n'empêchent pas le Stade de Genève de vouloir remplacer son gazon naturel par du gazon synthétique. ça aurait dû commencer fin mai et durer jusqu'en août. Mais un coronavirus s'étant invité, et le championnat de «Super League» de foot ayant été interrompu et devant précisément reprendre fin mai, début juin, la dévégétalisation de la pelouse du stade pourrait être reportée carrément d'un an. A moins que le FC Servette aille jouer ailleurs. A Lausanne, par exemple. Carrément la honte. Et l'idée de ne pas remplacer du gazon herbeux par du gazon en plastique (ou pire), ça n'est venu à personne ?
Les djeuns, c'est rien que des obsédés : selon les statistiques fédérales de la criminalité, en 2019, la moitié. des délits de pornographie ont été commis par des mineurs, la tranche d'âge la plus concernée étant celle des 10-14 ans (497 délits), et les garçons s'en rendant plus souvent coupables que les filles. Les cas ont doublé entre 2018 et 2019, presque triplé entre 2017 et 2019. Il s'agit surtout de consommation et de rediffusion d'images pornogra-phiques, par ordinateur ou par téléphone. Et les cantons les plus concernés sont alémaniques : Zurich (257 dénonciations), Berne (94) et Argovie (91). Vaud suit (56 cas). Ouala. Les progrès de la technologie communicante ne changent rien aux affres de la puberté, quoi. On se branlait devant des images imprimées, on se branle devant des pixels. Permanence, permanence...
«En mettant le doigt sur les dysfonctionnements, je faisais peur à la gauche et je l'ai payé » : ainsi Simon Brandt explique-t-il sa défaite électorale. Il croit à ce qu'il dit ou il le dit pour se consoler ?
« Les appels de Verts et de socialistes à voter pour Marie Barbey nous font craindre une dérive à droite., Mais j'espère me tromper » a déclaré le candidat de SolidaritéS au Conseil administratif de Genève, Pierre Bayenet au « Courrier«» (du 8 avril). Et les appels de socialistes et de Verts à voter pour Maria Pérez, ils lui font craindre une dérive à gauche (et il espère se tromper) ?
« Les voix de la gauche qui font élire un novice PLR, cela rend le discours politique inaudible », geint le candidat du PDC au Conseil administratif de Vernier, battu, donc, par un PLR soutenu par la gauche. C'est marrant, ça fait miroir (donc image inversée) aux récriminations du candidat PLR au Conseil administratif de Genève, où une PDC a été élue, contre lui, avec les voix de la gauche. C'est ce qu'il y a de bien, des fois, avec les élections : y'en a pour tout le monde...
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