Fonds de tiroir
On a gravement sous-estimé l'influ-ence de Macron sur les dirigeants eu-ropéens : il a suffit qu'on le diagnosti-que positif à la covid, qu'il tousse et soit fatigué, pour que quatre premiers ministres de l'Union Européenne (le Belge, le Portugais, l'Espagnol et le Luxembourgeois), plus le président du Conseil européen, qui avaient tous participé avec lui à une séance du Conseil le 11 décembre, se placent ou soient placés en quarantaine. Bon, ça fait pas encore de lui le Maître de l'Europe (il reste une vingtaine de chefs d'Etat ou de gouvernement à contaminer) mais c'est un bon début, non ? Et en Suisse, y'a pas un Conseil-ler fédéral qui pourrait se dévouer pour suivre l'exemple de Manu?
Encore un mythe qui s'effondre : les bagnoles
hybrides (thermiques/électriques, PHEV pour leurs intimes) ne
sont pas une alternative écolo aux bagnoles purement
thermique, tout juste un truc pour se donner bonne conscience
en continuant à rouler en bagnole quand on pourrait se
déplacer autrement (on ne parle pas là, évidemment, des15 %
d'automo-bilistes contraints qui ne peuvent se déplacer
autrement qu'en voiture...). Une étude de l'association
européenne Transport & Environ-nement (T&E) révèle
qu'après tests effectués, les véhicules hybrides émettent
beaucoup plus de CO2 que ce que les constructeurs et leur
publicité affirment : entre 28 % et 89 % de plus pour des
modèles BMW, Volvo et Mitsubishi avec une batterie chargée à
plein, jusqu'à trois fois plus quand la batterie est vide...
Quant à la consommation en carburant, elle dépasse en moyenne
de 20 % celle annoncée par les constructeurs. La majorité des
bagnoles hybrides ont des moteurs électriques faibles, des
batteries qui se chargent lentement et des moteurs thermiques
volumineux et pollu-ants. Résultat : les automobilistes
roulant en PHEV font le plein plutôt que recharger à domicile.
Et encore : on n'a même pas tenu compte de la pollution
générée par la production des batteries, qui s'ajoute à celle
générée par la production de n'importe quelle bagnole, qu'elle
soit à moteur thermique, électrique ou hybride. Bon, et alors
? La bonne conscience, ça n'a pas de prix, non ? Et la
production des batteries des vélos électriques pour
feignasses, elle pollue pas, peut-être ?
La présidente de la Confédération jusqu'à
lafin de l'année, Simonetta Sommaruga, est entrée dans le
classement des 100 femmes les plus influentes au monde, établi
par le magazine Forbes, à partir de critères de fortune, de
pouvoir, d'influence, de présence médiatique et de gestion de
la crise médiatique. Occupant la 56ème place, elle est loin
derrière Angela Mertel (première au classement), Christine
Lagarde et Kamala Harris (deuxième et troisième) mais devant
Taylor Swift ou Rihanna, ce qui nous fait une belle jambe vu
qu'on ne sait pas qui sont Taylor Swift et Rihanna. Elle est
aussi devant Nicola Sturgeon (la Première ministre d'Ecosse).
Elle, on sait qui c'est. Et on se demande si notre présidente
serait dans ce classement si un virus sournois ne l'avait
traînée au moins une fois par semaine à la télé pour nous dire
ce qu'il faut qu'on fasse et pourquoi il faut qu'on le fasse.
Encore un coup du pangolin, quoi...
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