Fonds de tiroir
On avait emballé notre romaine (pas Flora, une salade) dans une page de GHI, et on avait bien fait, ça nous avait permis de retrouver une perle : le 7 avril, Le Journaliste annonçait la guerre et la mobilisation générale. Contre qui ? Contre les Verts, qui, à coup de pistes cyclables, de rues piétonnes, de «priorité absolue aux transports publics» se livrent à une «grande violence (...,) peut-être même «un acte de guerre» contre «une bonne partie des Genevois, les habitants de la Ville» (qui les ont élus, les Verts...). C'est Stalingrad, les gars. Ou alors, le fond du ridicule ? Lui, au moins, ne tue pas...
Voilà 50 ans, les femmes conquéraient le droit de vote et
      d'éligibilité en Suisse, qui figurait dans le cahier de
      revendication de la Grève Générale. Le suffrage devenait ainsi un
      peu plus «universel» -tout en restant indigène. Pour le rapprocher
      encore de l'universalité, renforcer la démocratie, il reste à
      faire un pas de plus : accorder le suffrage aux habitantes et aux
      habitants, quelle que soit la couleur de leur passeport. 
      Aujourd’hui encore, près de 1,5 millions de personnes vivant en
      Suisse ne peuvent pas participer aux prises de décision – et cela
      uniquement parce que leur passeport est de la mauvaise couleur. Le
      Parti socialiste suisse demande l’introduction du droit de vote et
      d’éligibilité pour toute personne résidant depuis plus de cinq ans
      en Suisse : il est grand temps ! Pour soutenir cette
      revendication, le PS lance une pétition nationale. On la signe ici
      : 
      https://droitdevotepourtoutesettous.ch 
    
L'an dernier, une majorité de citoyennes et de citoyens de notre
      pays (mais pas de nos cantons) acceptaient l'initiative populaire
      pour des multinationales respon-sables de leurs actes. Ce faisant,
      elles et ils qu'ils demandaient qu'elles compte de leur respect
      des droits humains et de l'environnement. Malheureusement, les
      insti-tutions étant ce qu'elles sont, l'initiative n'a pas obtenu
      la majorité des cantons, et seul le contre-projet du Conseil
      fédéral et des Chambres l'a obtenu : il est décla-matoire et
      impuissant, il n'impose en fait aux multinationales que de pondre
      chaque année une jolie brochure autojustificatrice, et c'est
      précisément pour cela que la droite et les multinationales le
      soutenaient. Mais comme disait l'autre, nous avons perdu une
      bataille, mais pas la guerre. Autrement dit, le combat continue.
      Pour nous, mais aussi pour les multinationales et leurs
      porte-serviettes politiques, qui s'en prennent depuis la votation
      aux ONG qui soutenaient l'initiative, et même aux Eglises. Le
      comité d'initiative, lui, ne baisse pas les bras : il considère, à
      raison, que le peuple lui donne mandat de continuer à se «battre
      pour que les multinationales soient obligées de respecter les
      droits humains et les standards environnementaux internationaux»,
      dont ceux que l'Union Européenne s'apprête à adopter et à intégrer
      dans les droits nationaux. Il lance donc une campagne de
      financement participatif, pour obtenir 5000 soutiens de 50 à 150
      francs afin de financer le travail à mener pour qu'au moins, le
      contre-projet soit un peu moins insignifiant que ses auteurs l'ont
      voulu. L'initiative a lancé un débat national (qui a eu un écho
      international) sur un thème que seuls quelques-uns et
      quelques-unes portaient : les violations des droits humains et la
      destruction de l'environnement par les multinationales. Ce débat
      doit continuer, et aboutir à un résultat concret, transcrit dans
      une loi applicable dont la violation soit sanctionnée. C'est ce
      que le comité d'initiative entend faire, et c'est ce pourquoi il a
      besoin de notre soutien
      C'est par là que ça se passe : 
      www.initiative-multinationales.ch/aidez-nous-à-continuer


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