Soutenir les travailleuses et les travailleurs du Pakistan face à l'austérité, la corruption et l'intégrisme
Même dans un pays ravagé par la corruption et l'intégrisme religieux, des mouvements sociaux se constituent et luttent pour le respect des droits fondamentaux. D'entre ces pays, il y a le Pakistan, sur le peuple duquel pèse au surplus le programme d'austérité imposé par le FMI, et la crise engendrée par la coronapandémie. Au Pakistan, la fédération syndicale NTUF forme des syndicalistes pour qu'elles et ils puissent intervenir dans des conflits du travail, aux côtés des travailleuses et des travailleurs, pour les épauler juridiquement. Renforcer les mouvements sociaux face à l'austérité imposée, à la corruption et à l'intégrisme sévissant de concert et se nourrissant l'un de l'autre , former leurs cadres et leurs militantes et militants, c'est un objectif de solidarité internationale. C'est ce à quoi nous invite le Solifonds, en lançant un appel au soutien à la NTUF. Répondons à cet appel !
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CP 80-7761-7
      Nourrir l'intégrisme ou soutenir
          les mouvements sociaux, il faut choisir 
Avant même que la coronapandémie ne montre le
        bout de son virus, le Pakistan était déjà ravagé par la
        corruption, et le théâtre de l'islamisme. Il était aussi un
        espace économique et social où la majorité de la population
        active travaillait dans le secteur informel, sans contrat de
        travail, sans protection sociale, sur appel et à des salaires de
        misère (quand encore ils sont versés). La pandémie a fait
        exploser le chômage et chuter le revenu moyen, et à la fin 2020
        trois millions de personnes licenciées étaient restées sans
        travail, pendant que des entreprises engageaient un personnel
        nouveau à des conditions pire encore que celles qui étaient
        imposées au personnel ancien. Des salaires dus ne sont pas
        versés, des primes promises sont retenues. Et pour aggraver
        encore la situation, le gouvernement, sur pression du FMI a, en
        contrepartie d'un crédit,  supprimé des subventions destinées à
        plafonner les prix de services et de denrées de première
        nécessité (électricité, alimentation, gaz) et dévalué la
        monnaie. Le coût de la vie a subi une hausse aussi vertigineuse
        que la chute du revenu disponible de la population (sauf une
        petite minorité de privilégiés). De cela, de la corruption et du
        marché noir (seul à pouvoir fournir, par exemple, des vaccins
        contre la covid), l'intégrisme peut se nourrir, comme en
        Afghanistan. 
      
. Le Solifonds nous demande de le soutenir dans
        sa propre action de soutien à la fédération nationale des
        syndicats NTUF (National Trade Union Fédération),  formant des
        militantes et des militants capables d'épauler efficacement
        celles et ceux qui se mettent en grève, manifestent, bloquent
        des usines, pour obtenir le versement de leurs salaire, le
        respect de leurs droits et l'annulation de licenciements. La
        multiplication de ces mouvements, répondant à la multiplication
        des atteintes aux droits les plus élémentaires des travailleuses
        et des travailleurs, met à rude à rude épreuve la capacité du
        syndicat de former les cadres du mouvement de résistance à
        l'exploitation du travail des Pakistanaises et des Pakistanais,
        et à une politique gouvernementale qui privilégie le
        remboursement de la dette extérieure à la couverture des besoins
        élémentaire de la population. De tels gouvernements, de telles
        politiques, de telles situations, nourrissent, au Pakistan comme
        en Afghanistan, l'intégrisme.
      
      Nourrir l'intégrisme ou soutenir
          les mouvements sociaux, il faut choisir. Le Solifonds a
          choisi. Soutenons son choix !
      SOLIFONDS CP 80-7761-7
      



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