Fonds de tiroir
Encore un peu de notre héritage français révolutionnaire et napo-léonien qui fout le camp : il n'y aura vraisemblablement plus d'adjoint.e.s aux maires à Genève, plus que des vice-président.e.s du Conseil admi-nistratif, vu que le peuple va vrai-semblablement adopter une réforme des dernières municipalités genevoises (24 sur les 45 du canton) à connaître le vieux système du (de la) Maire élu.e. pour toute une «législature», comme leurs adjoint.e.s, pour adopter celui des 21 autres communes : un Conseil administratif collégial, un.e Maire élu en principe pour un an (une obli-gation en Ville de Genève, une simple possibilité ailleurs). On en a profité pour interdire désormais aux Maires de présider le Conseil municipal et pour leur attribuer une rémunération minimale (36'000 francs/an). Et pourquoi cette réforme ? Parce que la charge de Maire s'est complexifiée et alourdie, et que les adjoint.e.s sont frustré.e.s de n'être qu'adjoint.e.s. A quoi ça tient, hein, les grandes ruptures historiques...
Onex, ton univers politique impitoyable : le 28 novembre, en votation municipale, les Onésiens et siennes sont appelés à accepter ou non la révision du règlement du Conseil municipal. S'ils et elles la refusent, on en restera au statu quo. C'est-à-dire à une version du règlement strictement identique à la version précédente s'agissant de l'article controversé (par la droite de la commune, qui a lancé un référendum contre le nouveau règlement voté par la gauche) à la version précédente. Il dit quoi, cet article ? qu'on n'a pas le droit de filmer, d'enregistrer, de photographier les séances du Conseil municipal, sauf en cas de retrans-mission complète (les séances du Conseil seront d'ailleurs intégralement diffusées en streaming). Bref, on vote pour des prunes. Ou des noix, Ou des marrons même pas chaud. Mais on est bien contents d'avoir trouvé une droite municipale encore plus tarte (aux prunes, au noix ou aux marrons) que celle de la Ville. Et de l'avoir trouvée à Onex, où elle a un terreau depuis des décennies...
L'association cantonale genevoise de football
est inquiète : la violence ne cesse de sévir dans le foot
amateur. Elle est même, «au cours des dernières semaines», en
recrudes-cence : insultes racistes, entraîneurs incitant des
juniors à s'en prendre aux juniors d'en face, agressions dans
les vestiaires et les parkings, bagarres, menaces à l'arme
blanche, groupes de jeunes supporters se rendant sur les
terrains que pour provoquer les groupes d'en face, etc... Du
coup, l'ACGF annonce qu'elle va durcir son appareil de
sanctions : amendes, matches à huis-clos, retraits de points,
suspension d'entraîneurs (mais comme ils ne sont lr souvent
pas diplômés, on ne pourra pas les suspendre). Voilà le foot
amateur genevois n'est seul ou sévit la connerie ordinaire :
dans le foot féminin professionnel aussi : la milieu de
terrain du PSG, Kheira Hamraoui, a été agressée à coup de
barres de fer par des individus masqués, qu'on croit pilotés
par sa doublure et rivale, Aminata Djallo. Y'a pas à dire,
l'égalité entre femmes et hommes progresse dans le sport. Par
tout en bas.
Robert F. Kennedy Junior est le fils de Robert Kennedy et le neveu de John Kennedy, tous deux assassinés, et de Ted Kennedy, sénateur et figure de la gauche démocrate. Et Robert Kennedy Junior, viré d'Instagram et de Youtube pour ses excès (comparer la vaccination à l'holocauste, par exemple), s'est engagé aux côtés des antivax suisses dans la campagne contre la loi Covid, nous apprend «Le Temps» de samedi. Sa famille a dû lui rappeler que ses oncles et son père s'étaient engagés en faveur de vaccinations massives. Et qu'ils n'ont pas été assassinés sur ordre de Bill Gates et de Xi Jiping.
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