Brèves de comptoir

 Le 13 février, la gauche et les Verts libéraux (l'«alliance climatique») gar-daient, pour un siège, la majorité au Grand Conseil zurichois. Une semaine plus tard, elle la perdait: une élue verts libérale passait au PLR, donnant à la droite (comme à une sorte d'«alliance anticlimatique») la moitié des sièges. Au sein de la gauche, on regrette que l'élue, si elle n'était plus en accord avec le parti qui l'avait portée sur la liste, et fait élire, n'ait pas démissionné au lieu de se livrer avec le PLR à une «manoeuvre sournoise et méprisable». Au sein même des Verts libéraux, cer-tains évoquent carrément une «fraude électorale» et un «déni de démocratie». Bon, au moins ça mesure la confiance qu'on peut accorder aux Verts libé-raux. Et puis, au Grand Conseil gene-vois et au Conseil municipal de la Ville de Genève, on a aussi eu ce genre de retournement de vestes, de gens élus sur une liste (celle des Verts) et, à défaut de pouvoir passer d'un groupe à l'autre (les règlements l'excluent), votent désormais le plus souvent avec la droite. Bon, ça ne fait pas basculer les majorités (très à droite au Grand Conseil, suffisamment à gauche au Conseil municipal pour pouvoir le rester malgré les défections), mais ça laisse planer comme un doute sur la cohérence de gens qui se font élire sur une liste pour siéger avec une autre.

«Le Matin Dimanche» a fait le calcul : UBS plus Crédit Suisse, ça pèse 5000 milliards de dollars, soit l'équivalent du prix d'achat de 64'103 chasseurs F-35, ou 26 fois la fortune d'Elon Musk, ou 33 fois le coût de la station spatiale internationale ISS. Bon, ben on a plus qu'à placer UBS+CS sur orbite. Ou à l'exépédier sur Mars. Ou sur Pluton.

Si vous avez aimé le Mondial au Qatar pour la manière dont les tra-vailleurs qui ont construit les stades y ont été traités, vous apprécierez les JO de Paris, l'année prochaine: l'Inspec-tion française du Travail a coincé une centaines d'employeurs de travailleurs sans papier sur le seul chantier du Village olympique -des travailleurs qui bossaient jusqu'à 72 heures par semaine (à raison de 12 heures par jour pendant six jours) et devaient se cacher les jours de cntrôle. Comme conclut le «Canard»: «Vive le sport !»...

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