Fonds de tiroir
Joachim Son-Forget a été, assez fugacement, député à l'Assemblée nationale française, représentant les Français de Suisse et du Liechten-stein. Il était alors macroniste. Il ne l'était pas resté (ni macroniste, ni député) et s'était surtout fait re-marquer par ses errances. Résidant à Genève, il avait décidé de continuer sa carrière politique en Suisse, et d'adhérer à l'UDC. A Genève, donc. Mais l'UDC genevoise n'a pas voulu de lui: Mettan et Poncet d'ac-cord, Son-Forget, non, faut quand même pas pousser. Il a donc voulu adhérer à l'UDC d'Yverdon. Pour-quoi Yverdon? On sait pas. Mais la section UDC d'Yverdon a aussi re-fusé sa demande. Pas de panique, mon gars, il te reste la benne de recyclage des invendus politique genevois: le MCG...
Lorsqu'il présente les résultats d'un sondage national sur un enjeu de votation nationale, le service public d'information (la SSR, donc) peut taire l'existence d'un fossé «linguis-tique» tout en mettant en évidence cel-le d'un fossé «genré»: c'est ce que l'Au-torité indépendante d'examen des plaintes en matière de radio et de télé (AIEP) a répondu à des plaignants et plaignantes, dont les conseillère na-tionales Laurene Fehlmann Rielle et Valérie Carrard (socialistes) et le poli-tologue Christophe Margot, qui avaient saisis l'AIEP) après la présen-tation au téléjournal de la SRF (alé-manique) d'un sondage GFS sur l'élévation de l'âge de la retraite. Le sondage indiquait bien un «fossé» entre des Alémaniques approuvant à 69% le projet et des Romands et des Tessinois le refusant à 51 et 54 %, mais la télé alémanique n'en a rien dit alors que, plaidait Christophe Margot, «le fait qu'un sujet de votation crée un fossé entre les communautés linguisti-ques est une information importante». Les recourants ajoutent que le silence sur ce fossé «donne la fausse impression d'un consensus dans tout le pays». La télé, elle, a invoqué des problèmes de temps et de place, imposant de se foca-liser sur des aspects «particulièrement intéressants» ou inhabituels du son-dage. C'est vrai, quoi, qu'est-ce qu'ils croient, ces Welsches? C'est déjà bien qu'on les ait interrogés, on va pas en plus faire tout un plat de leurs ré-ponses, merde, ils sont minoritaires...
On salue fraternellement les Robins des bois
syndicalistes (les électriciens et gaziers CGT) qui,
illégalement et le sachant et le revendiquant, dans le cadre
de la bataille contre la réforme des retraites, ont rétabli
l'électricité dans les foyers où elle a été coupée parce que
les abonnés ne pouvaient plus la payer, mis les compteurs des
boulangeries en tarif réduit et offert gratuitement
l'électricité à des crèches, des lycées, des hôpitaux, des
piscines, des bibliothèques et d'autres établis-sements
publics étranglés par la hausse des prix. Le Shérif de
Nottingham (Bruno Le Maire) est furax contre les Robins de
Bois ? C'est logique. Chacun son rôle. En tout cas, à la fin,
chez Walter Scott, c'est Robin qui gagne et le Shérif qui
perd. Mais bon, c'est vrai qu'il a pas un «49.3» dans sa
manche, le Shérif de Nottingham.
Le Premier ministre est interrogé, lors d'une
conférence de presse, sur un possible report de l'âge de la
retraite. Il répond qu'il faut procéder «prudem-ment», être
patient, ne pas brusquer les choses, même si la population
vieillit et que la natalité baisse. On est où ? en France ? en
Suisse ? Ben non, en Chine, où l'âge de départ à la retraite
est de 50 pour les hommes, de 55 ans, voire de 50 ans pour les
femmes. Ouais, pas de doute, c'est des brutaux, ces Chinois.
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