Fonds de tiroir
Coup de Théâtre dans la campagne électorale pour le Conseil d'Etat genevois: «L'Elan Radical», le machin créé par des partisans de Maudet, mais que Maudet n'a pas rejoint, n'appelle pas à voter pour Maudet, mais pour quatre des cinq candidat.e.s de l'alliance de droite. Qui en présente cinq. Mais le Caribou radical ne veut pas de la «centriste» Delphine Bachmann. Et il explique qu'il ne soutiendra que les candidats qui favoriseront une «politique de droite non clivante». Parce que Bachmann, elle est d'une droite clivante, contrai-rement aux candidats de l'UDC et du MCG? Y'a pas à dire, il mérite son score électoral de 0,21 % des suffrages au Grand Conseil, l'Orignal radical...
On salue comme il se doit l'élection d'Elly
Schlein à la tête du principal parti de la gauche (et de
l'opposition) italienne, le Parti démocratique. Son élection
est à la fois un virage à gauche et le symbole de beaucoup de
chose: Elly Schlein personnifie tout ce que le gouvernement
Meloni, et Meloni elle-même, détestent et vitu-pèrent: elle
est trinationale (italienne, suisse, américaine), petite fille
d'un partisan antifasciste devenu sénateur socialiste,
militante environnemen-taliste, fédéraliste européenne,
fémi-niste, défenseuse des droits des LGBT...«Le peuple
démocratique est vivant et il est prêt à se relever avec une
ligne claire« » a déclaré Elly Schlein. Une ligne de gauche :
Elly Schlein saura «renforcer la gauche italienne de façon à
combattre les inégalités croissantes, conjuguer justice
sociale et justice climatique et porter une politique en
faveur d'une société paritaire, féministe et inclusive», a
réagi la toute nouvelle Conseillère d'Etat socialiste
tessinoise Marina Carobbio, élue un mois après Elly Schlein.
Sitôt élue à la tête du Parti Démocratique, Elly Schlein a
dénoncé, quelques jours après un naufrage de migrants au large
de la Calabre, qui a fait une soixantaine de morts, «un
massacre qui pèse sur les consciences de ceux qui ont approuvé
un décret qui empêche les sauvetages en mer». Bella Ciao !
Donc, le Conseil constitutionnel français a validé (sauf sur quelques détails) la réforme macronienne des retraites et le passage de l'âge de la retraite à 64 ans. Colère des syndicats, de l'opposition politique, de la rue. Ben pourquoi cette colère? Selon l'institut national de statistiques, la France détient le record mondial du nombre de centenaires : ils étaient 30'000 en 2021 soit trente fois plus qu'en 1971. Et leur nombre ne cesse d'augmenter, de 15 % par an et ils pourraient être entre 76'000 et 140'000 dans quinze ans. Alors, hein, la retraite à 64 ans, c'est un truc de gamins. D'ailleurs, la droite française (comme la droite suisse) doit rêver en secret de fixer l'âge de la retraite à l'âge moyen du décès....
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