Fonds de tiroir
On n'y avait pas pensé -mais quand on était concerné, c'était pas encore possible: on peut aujourd'hui échap-per au servce militaire sans avoir besoin d'objecter ou de se faire ré-former: simplement en changeant de sexe, et même pas de sexe réel, seu-lement de sexe officiel, à l'état civil, sans avoir besoin de prouver quoi que ce soit, juste en s'annonçant. Le «Matin Dimanche» relatait en juin l'expérience d'un jeune homme qui a tenté le coup, et l'a réussi: «devenir une femme ne lui a pris que quel-ques minutes et a coûté 75 francs». Et il a même pu garder son prénom masculin: en restant physiquement un homme, il est devenu légalement une femme. Et n'a pas eu à faire son service, alors même qu'il avait déjà été recruté... Et puisqu'il est devenu légalement une femme, et que l'obligation de servir ne s'applique qu'aux hommes, il a même échappé à la taxe militaire, celle qu'on paie quand on est un homme et qu'on est exempté de l'obligation de servir. Le plus marrant de l'histoire, c'est que le type est membre de l'UDC et fa-vorable à l'armée... Dire que quand on a refusé de faire notre service militaire, on a été condamné à dix mois de gnouf, qu'on a été soumis à l'obligation de payer la taxe militaire, et qu'on a fait chaque année des jours de gnouf parce qu'on refusait de la payer... on est né trop tôt, quoi...
Une étude de l'assureur Hellosafe fondée sur les données des
offices fédéraux de la statistique et des routes indique que
Genève et Neuchâtel sont de tous les cantons romands ceux qui
comptent le plus d'accidents de la route propor-tionnellement à
la population (en nombre absolu, Vaud subit plus d'accidents,
mais sa population est une fois et demie celle de Genève, ce qui
fait que les routes et les rues genevoises sont plus dangereuses
que les vaudoises). On compte donc 2,2 accidents pour 1000
habitants à Genève et Neuchâtel. Ce n'est pas un record suisse
(Lucerne en compte 2,5/1000, Uri 3,1/1000), mais c'est quand
même considérable. Alors pourquoi autant d'accidents ? Une
explication possible serait qu'un grand nombre de ces accidents
impliquent des trottinettes électri-ques, dont le nombre sur les
routes est en constante augmentation. Déjà qu'on considérait ce
truc comme le moyen le plus idiot de se déplacer, voilà qu'en
plus il serait le plus dangereux ? On se dira peut-être,
méchamment, que c'est pas gra-ve, vu que c'est surtout dangereux
pour ceux qui l'utilisent, mais on aurait tort: ces truc font
aussi des victimes piétonnes, puisqu'ils sévis-sent sur les
trottoirs. Bon, ben voilà, on a trouvé une nuisance capable de
faire de la concurrence nuisible aux bagnoles...
On lit ceci dans le supplément «emploi» de la «Tribune de
Genève» : «Exploitation, abus et harcèlement moral seraient
courants dans certaines entreprises de communication dirigées
par des femmes qui affichent pourtant des valeurs égalitaires,
progressistes et inclusives». Pas que des entreprises de com',
d'ailleurs, même des partis poli-tiques officiellement
féministes... Bref, ça nous remet en mémoire cette forte
sentence : «revendiquer l'égalité entre femmes et hommes, c'est
manquer d'ambition pour les femmes».
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