Brèves de comptoir

 Le 15 août, Crédit Suisse publiait son rapport annuel sur la richesse dans le monde, et un classement de la population de chaque pays en fonction de la richesse médiane. Et kicèki sont les plus riches du monde, hein ? Les Suisses? Les quatari? Les monégas-ques? Ben non: les Belges, avec une richesse médiane de 229'500 euros par adulte, devant les Australiens, les Suisses (ah bon, quand même) et les Etasuniens. Et ils en ont été tout surpris les Belges. Parce qu'en Belgi-que, une personne sur huit vit en situation de pauvreté. Alors, faut se méfier des chiffres (surtout ceux du Crédit Suisse, il est vrai). Parce que si on prend le patrimoine moyen et non plus médian, les Belges ne sont plus que onzième au classement avec 323'000 euros, devant les Français (312'000) mais loin derrière les Suisses, premiers du classement avec un patrimoine moyen de 629'000 euros. Ouf, l'honneur est sauf. Ces chiffres sont bien plus hauts que la réalité ? Ben ouais, mais ils s'expliquent par la prise en compte du patrimoine immobilier, évalué au prix du marché. Or 72 % des Belges sont propriétaires de leur logement. ça leur fait une belle jambe à la fin du mois, mais à tous les coups, ils ne renonceraient pas à l'être (et ceux qui ne le sont pas à vouloir l'être). Ni à croire qu'ils sont plus riches que les Suisses. Des prétentieux, les Belges...

L'élection au Conseil National avait, à Genève, sonné le glas de l'hégé-monie du PLR, pour ne rien dire de l'«Entente», sur la droite. Il en reste le premier parti, mais il est talonné par l'UDC (en plus d'être dépassé par le PS, comme dans le canton de Vaud), et le premier tour de l'élection du Conseil des Etats avait encore donné plus de résonance à cette sonnerie fu-nèbre  pour la première fois depuis 90 ans, aucun candidat ni candidate du PLR ou des nombreuses variantes du PDC n'a pu se maintenir pour le deu-xième tour, et les deux partis ont dû céder la place à l'UDC et au MCG... à une droite dure qui, comme l' observe la candidate malheureuse du PLR, Simone de Montmollin, «fait moins de place au compromis et à la discussion». Contrairement à la droi-te moins «dure» qui fait toute sa place au compromis et à la discussion... mais avec l'UDC et le MCG...

Le 15 août, Crédit Suisse publiait son rapport annuel sur la richesse dans le monde, et un classement de la population de chaque pays en fonction de la richesse médiane. Et kicèki sont les plus riches du monde, hein ? Les Suisses? Les quatari? Les monégas-ques? Ben non: les Belges, avec une richesse médiane de 229'500 euros par adulte, devant les Australiens, les Suisses (ah bon, quand même) et les Etasuniens. Et ils en ont été tout surpris les Belges. Parce qu'en Belgi-que, une personne sur huit vit en situation de pauvreté. Alors, faut se méfier des chiffres (surtout ceux du Crédit Suisse, il est vrai). Parce que si on prend le patrimoine moyen et non plus médian, les Belges ne sont plus que onzième au classement avec 323'000 euros, devant les Français (312'000) mais loin derrière les Suisses, premiers du classement avec un patrimoine moyen de 629'000 euros. Ouf, l'honneur est sauf. Ces chiffres sont bien plus hauts que la réalité ? Ben ouais, mais ils s'expliquent par la prise en compte du patrimoine immobilier, évalué au prix du marché. Or 72 % des Belges sont propriétaires de leur logement. ça leur fait une belle jambe à la fin du mois, mais à tous les coups, ils ne renonceraient pas à l'être (et ceux qui ne le sont pas à vouloir l'être). Ni à croire qu'ils sont plus riches que les Suisses. Des prétentieux, les Belges...

L'élection au Conseil National avait, à Genève, sonné le glas de l'hégé-monie du PLR, pour ne rien dire de l'«Entente», sur la droite. Il en reste le premier parti, mais il est talonné par l'UDC (en plus d'être dépassé par le PS, comme dans le canton de Vaud), et le premier tour de l'élection du Conseil des Etats avait encore donné plus de résonance à cette sonnerie fu-nèbre  pour la première fois depuis 90 ans, aucun candidat ni candidate du PLR ou des nombreuses variantes du PDC n'a pu se maintenir pour le deu-xième tour, et les deux partis ont dû céder la place à l'UDC et au MCG... à une droite dure qui, comme l' observe la candidate malheureuse du PLR, Simone de Montmollin, «fait moins de place au compromis et à la discussion». Contrairement à la droi-te moins «dure» qui fait toute sa place au compromis et à la discussion... mais avec l'UDC et le MCG...



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