Brèves de comptoir
Le mouvement citoyen vaudois «Agissons» a annoncé vouloir déposer une initiative populaire fédérale «pour des transports en commun gratuits, publics et de qualité», en même temps qu'un recours auprès de la Cour constitutionnelle vaudoise, qui avait invalidé une initiative populaire cantonale pour la gratuité des transports publics. L'initiative populaire fédérale annoncée par «Agissons» viserait à abaisser le prix de l'abonnement général à 400 francs par an. «Agissons» demande égale-ment que les citoyens aient leur mot à dire sur les décisions prises en matière de tarifs des transports publics. Et ça tombe bien: c'est la raison pour laquelle il convient, à Genève, de repousser la proposition du Conseil d'Etat et de la majorité du Grand Conseil d'enlever aux citoyens la possibilité dont ils disposent de se prononcer sur les tarifs des TPG. On saura dimanche s'ils se sont assez mo-bilisés pour défendre ce droit. S'ils le perdent, faudra pas qu'ils se plaignent: ils l'auront abandonné.
La «Tribune de Genève» a beau être de plus en plus mince (ça doit être une stratégie de Tamedia pour nous inciter à lire «24 Heures», mais c'est idiot ; plutôt que lire un quotidien vaudois, le Genevois ou la Gene-voise de base lira plutôt «Le Courrier» ou «Le Temps», voire «Le Dauphiné» ou «Le Messager»), on y trouve encore des articles intéres-sants (peut-être même repris de «24 Heures»...) comme, mercredi, celui consacré aux clients de la Coop ou de la Migros qui n'enregistrent pas tous leurs achats quand ils passent à la caisse automatique. Bien sûr, ni la Coop, ni la Migros ne confirment que la pratique ait quelque impor-tance, mais on n'est pas obligé de les croire quand elles affirment que «les larcins n'ont pas augmenté». On est même assez tenté de ne pas les croire. Et d'adhérer plutôt à la justification donnée par quelques clients frau-deurs: Migros et Coop «enlèvent des caisses et du personnel et font de l'argent. (...) Mais ce n'est pas qu'ils baissent les prix non plus, bien que ce soit le consommateur qui fasse tout le travail» dit l'un. Et «avec l'économie réalisée en n'employant plus autant de caissières, Coop et Migros peuvent bien se permettre» quelques petits larcins à la caisse automatique, dit un autre. Côté syndical, on dénonce le fait que «dans les petites Migros, certaines employées doivent à la fois assurer la caisse et la surveillance des check-out (et) dans les plus grands espaces, les caissières se muent en hôtesses et assurent la surveillance des caisses check-out». Bref, s'il vous arrive d’ oublier volontairement d'enregist-rer un achat à une caisse automa-tique, on ne vous le reprochera pas. Mais débrouillez-vous quand même pour ne pas vous faire piquer, ça vous coûterait 200 balles...
Il y avait naguère à Genève trois lieux où nous passions une bonne partie de notre temps d'école (au Cycle d'Orien-tation naissant...) vu qu'on était trop jeunes pour aller au bistrot: la Gaieté, le Cinebref, les jouets Weber. Le Cinebref est tombé le premier, la Gaieté vient de fermer. les jouets Weber sont passés en mains alleman-des. Nous, on est toujours là. Juste un peu nostalgiques...
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