Fonds de tiroir
Faut bien l'avouer, on mesurait mal l'impact planétaire que pouvait avoir l'élection de Trump à la présidence des USA, jusqu'à ce que les pages «Immo» de la «Tribune de Genève» fasse évaluer par des spé-cialistes son impact sur le marché immobilier suisse de prestige: «que vont faire les potentiels acheteurs étasuniens de biens immobiliers en Suisse? Vont-ils seulement venir ?»... et s'ils viennent, pour acheter quoi ? Angoissantes questions, n'est-il pas ? Mais rassurantes réponses des spé-cialistes: d'abord, les acheteurs éta-suniens ne représentent que 5 à 8% de la clientèle étrangère des ven-deurs de biens immobiliers en Suisse, ensuite ils devaient de toute façon franchir les barrières déjà mises en Suisse à l'achat de résidences secondaires et celles mises à l'immigration. Bref, Trump ou pas Trump, ça ne changera pas grand'chose. Et la Suisse dispose de bons atouts : la stabilité, la sécurité, la qualité de l'éducation, la qualité de vie, un bon réseau de transports, de bons aéroports internationaux, tout pour plaire aux acheteurs éven-tuels de biens immobiliers haut de gamme... Alors, tout baigne ? Tout baigne... Switzerland Top Again...
Sitôt le régime Assad tombé, la Suisse, comme
beaucoup d'Etats européens, a suspendu toute demande d'asile
de Syriens et de Syriennes. Mais le patronat de la santé et de
la restauration s'in-quiète : le retour en Syrie des Syriens
qui occupaient un emploi en Suisse va entraîner des «lacunes
d'emploi» et nécessiter des efforts de recru-tement
supplémentaires dans des secteurs qui manquent déjà de main
d'oeuvre. C'est pas qu'ils sont inquiets pour les Syriens, les
patrons, non, c'est qu'ils sont inquiets pour eux-mêmes et
qu'il leut faut bien des immigrants pour faire le boulot mal
payé que les indigènes ne veulent pas faire. Et puis quoi, on
va quand même pas reprocher au patronat de se comporter comme
un patronat... solidarité bien ordonnée commence par soi-même,
non ?
Aux prochaines élections muni-cipales en Ville
de Genève, «le seul espoir crédible pour la droite» de
«culbuter» la bande de salopards de gauche qui ravage la Ville
(si, si, c'est comme on vous le dit...), c'est la candidate
PLR Natacha Buffet-Desfayes, assène Le Journaliste dans GHI.
La voilà habillée pour le printemps, la candidate PLR: elle
n'avait déjà pas beaucoup de chances, avec des soutiens de ce
genre, il lui faudra se contenter d'espérer un meilleur
résultat que celui de Simon Brand...
Pour justifier la décision du Tribunal fédéral
de repousser les recours déposés par les Verts et les Femmes
Socialistes contre la validation du vote du 22 septembre 2022
sur la (contre) réforme AVS 21, qui avait repoussé d'un an
l'âge de la retraite des femmes, le juge instructeur François
Chaix a demandé d'«éviter de judiciariser les décision
électorale et (de) créer un contentieux judiciaire après une
décision démocratique».. Ouais, mais faudrait aussi éviter de
polluer la campagne de votation en diffusant, comme l'ont fait
les partisans d'AVS 21, des chiffres (l'évaluation du déficit
à venir de l'AVS, et donc de l'urgence de le réduire) qui se
sont révélés faux, de l'aveu de leur propre source (l'Office
fédéral des assurances sociales). Et pas qu'un peu: de 2,5 à
quatre milliards de francs très lourds.
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