Brèves
sLe vote sur l'interdiction des minarets " n'est pas un banal accident de parcours ", écrit Christian Levrat, qui observe que ce vote " s'inscrit dans le droit fil d'une campagne d'une quarantaine d'années, initiée par les initiatives Schwarzenbach et alimentée par des assauts répétés contre les migrant-e-s italiens, espagnols et portugais d'abord, yougoslaves et turcs ensuite. (...) Au-delà de la question migratoire, le résultat de dimanche dernier s'intègre dans un débat plus large sur le rapport entre les communautés religieuses et l'Etat. Et ce débat ne concerne pas que l'islam. Sur les questions d'égalité, sur la politique d'émancipation, les fondamentalistes catholiques ou les sectes protestantes n'ont aucune leçon à donner aux plus extrémistes des musulmans. A la violence et l'intolérance des uns répond la violence et l'intolérance des autres ". Le PSS a lancé un " Manifeste pour une Suisse ouverte et tolérante " " déjà signé par des milliers de personnes. Rejoignez-les par votre signature sur
A la recherche désespérée d'un truc pour faire savoir qu'il existe face au MCG qui lui ronge la laine sur le dos, le troupeau UDC du Conseil Municipal de la Ville a fini par le trouver, ce truc : ressusciter un règlement oublié interdisant de siéger le dimanche, et s'appuyer sur l'absence de la mention du dimanche dans la convocation du Conseil, pour empêcher celui-ci de voter le budget de la Ville, samedi dernier, et obliger le bureau du Conseil à le reconvoquer pour le faire siéger un ou deux jours de plus (ce qui va coûter des dizaines de milliers de francs à la Ville), alors que tout aurait pu être bouclé, comme d'hab', au petit matin du dimanche. Pourtant, après 17 heures de débats autour de 57 amendements (dont une majorité venant de la droite, presque tous refusés), le budget avait été accepté en deuxième débat, et ne manquait plus que de l'être en troisième et ultime débat. Mais comme minuit avait sonné et que l'heure des citrouilles UDC était venue, cet ultime débat aura finalement été reporté de dix jours, le temps de confirmer, si besoin était, que les sièges occupés par l'UDC au Conseil municipal de la Ville restent politiquement vides même lorsque leurs titulaires sont assis dessus.
L'inénarrable Hans-Rudolf Merz ayant épuisé avec Kadhafi son stock d'excuses ne s'excusera pas de la décision imbécile de la majorité des votants de ce pays (ce qui ne fait après tout qu'une petite minorité de sa population) d'interdire les minarets. Explication de Merzeli : l'acceptation de l'initiative antiminarets ne signifie pas un rejet des 400'000 musulmans vivant en Suisse, de leur culture ou de religion. Ben si, papy, elle y équivaut. C'est même la raison de cette acceptation : les minarets, les xénophobes n'en ont rien à foutre. Pas plus que de la burqa ou de l'abattage des moutons le jour de l'Aïd. Ce sont les étrangers qui leur donnent des boutons. Et comme les islamophobes ont passé toute la campagne à affirmer que l'islam nous était " étranger ", les taborniaux ont voté contre les musulmans en tant qu'étrangers, même si un tiers des musulmans de Suisse sont suisses. Mais on va bien se trouver un comité d'initiative rupestre pour proposer de leur retirer la nationalité suisse. C'est pas compliqué, comme texte, y'a qu'à reprendre les lois antijuives des années trente et remplacer le mot " juif " par le mot " musulman ". Faut retrouver nos racines, on vous dit.
La Jeunesse socialiste neuchâteloise, très colère, a décidé de quitter la Jeunesse socialiste suisse, pour protester contre l'adoption par cette dernière d'un " papier de position " antireligieux -mais très égalitaire dans son antireligiosité. Un député au Grand Conseil de Neuche, Baptise Hurni, a dénoncé " la vieille haine bolchevique de la religion " qui transpirerait du papier de la JSS. Vieille haine bolchevique ? Mouais... avant d'être bolchevique, la haine de la religion fut anarchiste, et avant d'être anarchiste, franchement aristocratique. De là à Considérer le camarade Wermuth, président de la JSS, comme un descendant du Marquis de Sade, il y a un pas (de clerc ?) qu'on ne fera pas.
Dans son " Discours de Saint-Pierre ", le nouveau gouvernement genevois prône à la fois le développement des énergies renouvelables et celui de l'aéroport et une traversée autoroutière du lac. Comme nul ne doutera ni de la sincérité, ni de la cohérence de notre gouvernement, on déduira du laïus de Longchamp que le développement de l'aéroport se fera au bénéfice des planeurs, et que la traversée autoroutière du lac sera réservée aux vélos -sans assistance électrique.
A la recherche désespérée d'un truc pour faire savoir qu'il existe face au MCG qui lui ronge la laine sur le dos, le troupeau UDC du Conseil Municipal de la Ville a fini par le trouver, ce truc : ressusciter un règlement oublié interdisant de siéger le dimanche, et s'appuyer sur l'absence de la mention du dimanche dans la convocation du Conseil, pour empêcher celui-ci de voter le budget de la Ville, samedi dernier, et obliger le bureau du Conseil à le reconvoquer pour le faire siéger un ou deux jours de plus (ce qui va coûter des dizaines de milliers de francs à la Ville), alors que tout aurait pu être bouclé, comme d'hab', au petit matin du dimanche. Pourtant, après 17 heures de débats autour de 57 amendements (dont une majorité venant de la droite, presque tous refusés), le budget avait été accepté en deuxième débat, et ne manquait plus que de l'être en troisième et ultime débat. Mais comme minuit avait sonné et que l'heure des citrouilles UDC était venue, cet ultime débat aura finalement été reporté de dix jours, le temps de confirmer, si besoin était, que les sièges occupés par l'UDC au Conseil municipal de la Ville restent politiquement vides même lorsque leurs titulaires sont assis dessus.
L'inénarrable Hans-Rudolf Merz ayant épuisé avec Kadhafi son stock d'excuses ne s'excusera pas de la décision imbécile de la majorité des votants de ce pays (ce qui ne fait après tout qu'une petite minorité de sa population) d'interdire les minarets. Explication de Merzeli : l'acceptation de l'initiative antiminarets ne signifie pas un rejet des 400'000 musulmans vivant en Suisse, de leur culture ou de religion. Ben si, papy, elle y équivaut. C'est même la raison de cette acceptation : les minarets, les xénophobes n'en ont rien à foutre. Pas plus que de la burqa ou de l'abattage des moutons le jour de l'Aïd. Ce sont les étrangers qui leur donnent des boutons. Et comme les islamophobes ont passé toute la campagne à affirmer que l'islam nous était " étranger ", les taborniaux ont voté contre les musulmans en tant qu'étrangers, même si un tiers des musulmans de Suisse sont suisses. Mais on va bien se trouver un comité d'initiative rupestre pour proposer de leur retirer la nationalité suisse. C'est pas compliqué, comme texte, y'a qu'à reprendre les lois antijuives des années trente et remplacer le mot " juif " par le mot " musulman ". Faut retrouver nos racines, on vous dit.
La Jeunesse socialiste neuchâteloise, très colère, a décidé de quitter la Jeunesse socialiste suisse, pour protester contre l'adoption par cette dernière d'un " papier de position " antireligieux -mais très égalitaire dans son antireligiosité. Un député au Grand Conseil de Neuche, Baptise Hurni, a dénoncé " la vieille haine bolchevique de la religion " qui transpirerait du papier de la JSS. Vieille haine bolchevique ? Mouais... avant d'être bolchevique, la haine de la religion fut anarchiste, et avant d'être anarchiste, franchement aristocratique. De là à Considérer le camarade Wermuth, président de la JSS, comme un descendant du Marquis de Sade, il y a un pas (de clerc ?) qu'on ne fera pas.
Dans son " Discours de Saint-Pierre ", le nouveau gouvernement genevois prône à la fois le développement des énergies renouvelables et celui de l'aéroport et une traversée autoroutière du lac. Comme nul ne doutera ni de la sincérité, ni de la cohérence de notre gouvernement, on déduira du laïus de Longchamp que le développement de l'aéroport se fera au bénéfice des planeurs, et que la traversée autoroutière du lac sera réservée aux vélos -sans assistance électrique.
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