Brèves
Le « cartel des hauts salaires » (les 41 patrons suisses qui
gagnent au moins cent fois plus que leurs employés les plus mal
payés) « maintient ses positions », constate le syndicat Travail
Suisse. En tête du classement, le directeur général de Novartis,
Joseph Jimenez, qui a gagné en 2011 15,7 millions de francs, soit
266 fois plus que le salaire minimum de son groupe. Le président de
Novartis, Daniel Vasella, se classe troisième, avec un écart de
229:1, et entre les deux on trouve le patron des chocolats Lindt et
Sprüngli (230:1). Le directeur général de Nestlé, celui de Roche et
celui d'ABB touchent également des rémunérations au moins 200 fois
supérieures au salaire minimum de leur groupe. Et si on bidouillait
pour tous ces braves gens un bon petit impôt bien confiscatoire de
derrière les fagots, histoire de rééquilibrer les budgets publics ?
Le Manifeste pour la fermeture du centre de rétention de Frambois et l'arrêt des expulsions forcées est disponible sur www.itprojects.org/stop-dead/ Et au cas où le projet de nouvelle constitution genevoise était accepté (ce qui n'est pas l'hypothèse la plus vraisemblable) on notera que son article 18 prescrit que « nul ne peut être refoulé sur le territoire d'un Etat dans lequel il risque la torture ou tout autre traitement ou peine cruels et inhumains ou toute autre atteinte grave à son intégrité ». Sur ce point, l'actuelle constitution genevoise est d'un silence... fédéral...
Quelques jours après que le Conducator du MCG se soit foutu au lac pour éteindre l'irritation provoquée par le sprayage au poivre dont il fut l'objet de la part d'un vigile des fêtes de Genève, l'UDC genevoise a annoncé l'aboutissement de son initiative populaire pour une traversée routière de la rade. Vu les excellentes relations entretenues désormais, officiellement, entre l'UDC genevoise et le MCG, une idée nous vient : pour réaliser à moindre coût (celle proposée par l'initiative coûterait au moins un milliard...) la traversée routière de la rade dont rêve l'UDC (et le MCG), si on foutait à l'eau tous les membres et sympathisants du MCG ? En les empilant les uns sur les autres là où la rade n'est pas trop profonde, on arriverait peut-être à faire les fondations de la traversée, non ? Non? Bon, ben tant pis, nous, on proposait ça, c'était pour aider, hein...
On ne pouvait pas manquer de vous en faire bénéficier : le communiqué du PS de la Ville de Genève annonçant qu'il ne soutien aucun-e candidat-e à l'élection partielle à la Municipalité, et qu'il se contente d'appeler à ne pas voter pour l'UDC, fera date dans l'histoire de la pensée politique et de la réflexion stratégique. Et de la bonne gouvernance. Or donc :
« Lors de son assemblée générale du 20 septembre, le Parti socialiste Ville de Genève a décidé d'appeler à faire barrage à la candidature de l'UDC dans l'élection complémentaire au Conseil administratif. Lors de l'assemblée générale du 27 août, deux tendances se dessinaient au sein du PS à propos de cette élection. La première appelait à voter pour une candidature garante des valeurs de la gauche, alors que le deuxième mettait la priorité sur la bonne gouvernance dans une ville où la droite est majoritaire au Conseil Municipal. La candidature surprise de la semaine passée aurait pu sembler être à même de mettre tou-te-s les camarades d'accord, mais elle ne représente ni l'une, ni l'autre des positions, n'étant ni véritablement de gauche, nu suffisamment reconnue par la majorité de droite pour permettre une bonne gouvernance. L'assemblée générale a décidé de ne soutenir aucune de ces trois candidatures et de rejeter celle de l'extrême-droite ».
Voilà. Quant à savoir en faveur de qui voter afin de « rejeter la candidature de l'extrême-droite », faut pas compter sur le PS-Ville pour vous le dire. Alors nous, ici, on vous le (re)dit : « Salika, qui d'autre ? » ...
Judicieuse question posée par l'édito du « Courrier » d'hier, après la déconfiture de l'initiative antifumée de la Ligue Pulmonaire : « Les milieux de la prévention gagneraient en crédibilité s'ils ne concentraient pas l'essentiel de leurs efforts à la cigarette et à l'alcool et qu'on les entendait davantage alerter, par exemple, sur les dangers de la pollution automobile ou industrielle. Tiens : pourquoi ne les a-t-on pas vu dans la campagne en faveur des rues piétonnes à Genève »... parce qu'ils cherchaient à parquer leur 4x4 ?
Le Manifeste pour la fermeture du centre de rétention de Frambois et l'arrêt des expulsions forcées est disponible sur www.itprojects.org/stop-dead/ Et au cas où le projet de nouvelle constitution genevoise était accepté (ce qui n'est pas l'hypothèse la plus vraisemblable) on notera que son article 18 prescrit que « nul ne peut être refoulé sur le territoire d'un Etat dans lequel il risque la torture ou tout autre traitement ou peine cruels et inhumains ou toute autre atteinte grave à son intégrité ». Sur ce point, l'actuelle constitution genevoise est d'un silence... fédéral...
Quelques jours après que le Conducator du MCG se soit foutu au lac pour éteindre l'irritation provoquée par le sprayage au poivre dont il fut l'objet de la part d'un vigile des fêtes de Genève, l'UDC genevoise a annoncé l'aboutissement de son initiative populaire pour une traversée routière de la rade. Vu les excellentes relations entretenues désormais, officiellement, entre l'UDC genevoise et le MCG, une idée nous vient : pour réaliser à moindre coût (celle proposée par l'initiative coûterait au moins un milliard...) la traversée routière de la rade dont rêve l'UDC (et le MCG), si on foutait à l'eau tous les membres et sympathisants du MCG ? En les empilant les uns sur les autres là où la rade n'est pas trop profonde, on arriverait peut-être à faire les fondations de la traversée, non ? Non? Bon, ben tant pis, nous, on proposait ça, c'était pour aider, hein...
On ne pouvait pas manquer de vous en faire bénéficier : le communiqué du PS de la Ville de Genève annonçant qu'il ne soutien aucun-e candidat-e à l'élection partielle à la Municipalité, et qu'il se contente d'appeler à ne pas voter pour l'UDC, fera date dans l'histoire de la pensée politique et de la réflexion stratégique. Et de la bonne gouvernance. Or donc :
« Lors de son assemblée générale du 20 septembre, le Parti socialiste Ville de Genève a décidé d'appeler à faire barrage à la candidature de l'UDC dans l'élection complémentaire au Conseil administratif. Lors de l'assemblée générale du 27 août, deux tendances se dessinaient au sein du PS à propos de cette élection. La première appelait à voter pour une candidature garante des valeurs de la gauche, alors que le deuxième mettait la priorité sur la bonne gouvernance dans une ville où la droite est majoritaire au Conseil Municipal. La candidature surprise de la semaine passée aurait pu sembler être à même de mettre tou-te-s les camarades d'accord, mais elle ne représente ni l'une, ni l'autre des positions, n'étant ni véritablement de gauche, nu suffisamment reconnue par la majorité de droite pour permettre une bonne gouvernance. L'assemblée générale a décidé de ne soutenir aucune de ces trois candidatures et de rejeter celle de l'extrême-droite ».
Voilà. Quant à savoir en faveur de qui voter afin de « rejeter la candidature de l'extrême-droite », faut pas compter sur le PS-Ville pour vous le dire. Alors nous, ici, on vous le (re)dit : « Salika, qui d'autre ? » ...
Judicieuse question posée par l'édito du « Courrier » d'hier, après la déconfiture de l'initiative antifumée de la Ligue Pulmonaire : « Les milieux de la prévention gagneraient en crédibilité s'ils ne concentraient pas l'essentiel de leurs efforts à la cigarette et à l'alcool et qu'on les entendait davantage alerter, par exemple, sur les dangers de la pollution automobile ou industrielle. Tiens : pourquoi ne les a-t-on pas vu dans la campagne en faveur des rues piétonnes à Genève »... parce qu'ils cherchaient à parquer leur 4x4 ?
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