Brèves de comptoir

 Après la démission de son directeur général, les Services Industriels de Genève publient dans la presse une annonce d'offre d'emploi pour sa succession. L'annonce, qui prend carrément une demie-page dans «Le Courrier» détaille le profil du candidat ou de la candidate idéal.e. On résume : il ou elle doit avoir un «fort sens du service public», une «expérience significative dans des postes de Direction et de gestion d'entreprise», être capable de «prendre de la hauteur et d'appréhender la complexité de comprendre les «défis du secteur de l'énergie et de l'environnement», être porteur ou porteuse d'un «leadership mobilisateur«, du «sens de l’innovation», de «curiosité», de «capacité d'écoute» et d'établisse-ment de «relations transparentes et durables», de «compréhension des institutions politiques», d'«intérêt pour le tissu économique local» et d'«aptitude à nouer des partenariats stratégiques et à représenter l'entreprise». C'est tout ? C'est tout. Ouf. Mais quand même, ils ont oublié l'essentiel, les SIG: le candidat ou la candidate à la direction générale doit être orphelin.e, n'avoir ni frère, ni sœur, ni beau-frère, ni belle-sœur, ni neveu, ni nièce, ni conjoint, ni ancien conjoint. En revanche, les chats les chiens, les hamsters, les lapins et les poissons rouges sont autorisés. Mais pas en couples.

A Genève, l'horaire continu devrait être la norme d'ici 2028, si les intentions de la Cheffe du département de l'Instruction publi-que sont suivies d'effet. Le projet d'horaire continu s'inspire de la pratique déjà mise en œuvre à l'école des Eaux-Vives, où les cours sont donnés sans interruption de 8 heures du matin à une heure de l'après-midi, avec en plus deux après-midi par semaine dès la 5ème primaire. ça devrait avantager les parents, dont la plupart travaillent et ne peuvent chercher leurs gniards à 11h30 et 16 heures, et veulent passer plus de temps avec eux. Quant à ce qu'en pensent les élèves, on n'en sait rien. Leur a-t-on seulement demandé leur avis ? Mais bon, c'est vrai que depuis longtemps, sinon depuis toujours, l'école n'est pas calibrée aux désirs des élèves, ni à ceux des enseignants, mais à ceux des parents. Et que ç'en est même un des plus gros problème, de l'école, les parents. Parce qu'ils votent. Bon, les enseignants aussi, ils votent, vous nous direz, mais ils sont moins nombreux.


Commentaires

Articles les plus consultés