Dixième jour

La vie de cour de l'écrivain masqué fumant sa dernière cigarette comme un spectre barbare et contagieux ne fut qu'exploration dans une mémoire trop lourde.

Il y a mille ans d'années perdues dans le parcours du disciple, mais après la mort enfin peut-on échapper aux rendez-vous convenus et c'est un fleuve sans fin que nous remontons jusqu'aux étoiles, embarqués sur nos passions.

A quoi bon ces livres innombrables, commentaires de commentaires, si l'on ne connaît bien que ce qui n'invente rien ?

Etre d'accueil et de retrait, ami de coeur et de bonne intelligence, inconnu au double visage, né dissident comme d'autres informes, vivant d'un malentendu se gonflant au spectacle de l'histoire, athlète de la littérature : il accomplit son voyage, et s'y perd.

A quoi bon les poètes ?
Au trouble.

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