Onzième jour

Ce qui se dit, ce qui se tait, ce qui se songe, tout parle d'un paradis perdu que nul jamais ne gagna. L'espace de l'arpenteur contient les dieux.

Insoucieux de sa postérité, nostalgique de ce qui fut lorsque lui n'était pas encore, exilé intérieur aux lèvres exsangues : ce portrait est celui d'un anarchiste ennemi du désordre.

Les livres se suivent et se ressemblent, la littérature ne répond plus à la poésie, le roman devient drôle mais la vie est raccourcie dans le temps où sa durée s'allonge. Il tombe plus de romans que de feuilles mortes.

Destins tragiques : mourants idiots dans un ferme ennui d'ordonnance gastronomique respectueuse de l'ordre établi.

Commentaires

Articles les plus consultés