Fonds de tiroir

Ainsi donc, les TPG ont commandé une étude pour prouver que les ressources qui leur sont accordées par les collectivités publiques sont un investissement intelligent : l'étude relève en effet que pour un franc investi dans l'entreprise publique, deux francs et quatre-vingt centimes reviennent dans l'économie régionale et nationale, dont une partie revient dans les caisses publiques sous forme d'impôts. Mais ce que le rapport ne précise pas, c'est que cette rentabilité de l'investissement public se constate dans quasiment tous les cas, quelle que soit la destination de cette investissement. Il y a vingt ans, une étude similaire, portant sur le Grand Théâtre, aboutissait aux mêmes conclusions, et si une étude du même genre devait être faite à propos de l'Usine, ses conclusions seraient comparables. Autant dire que ce genre d'études ne prouve rien. De toute façon, elle ne sont pas là pour prouver quoi que ce soit, mais pour rassurer. Et nous voilà donc rassurés. Avant de se prendre dans la gueule une augmentation de tarifs de 6,6 % en moyenne. Notez bien, nous, on s'en fout, on paie pas, on est pour la gratuité des transports publics, et on l'applique.

Chaque jour, 6.300 personnes meurent des suites d'un accident ou d'une maladie professionnels, soit plus de 2,3 millions de décès par an, indique l'Organisation internastionale du Travail. « Le coût humain de cette tragédie quotidienne est incalculable. Le coût économique, quant à lui, des journées de travail perdues, des traitements médicaux et des prestations en espèces est estimé à 4% du PIB mondial annuel. C'est plus que le montant total des plans de relance adoptés face à la crise économique des années 2008-09 », explique le directeur général de l'OIT, Juan Somavia. L'OIT prévient qu'actuellement, des risques nouveaux apparaissent dans des domaines comme les nanotechnologies, la biotechnologie et la manutention de produits chimiques, et que le vieillissement de la main-d'oeuvre et l'augmentation du nombre de travailleuses et de travailleurs migrants et de travailleurs informels sont autant de facteurs qui ont des incidences sur les stratégies de sécurité et de santé au travail.


Trois udécistes (le président de la section Ville de Genève et deux conseillers municipaux onésiens) rejoignent le MCG. GHI consacre un tiers de page à cette bouleversifiante information. Dis, Monsieur Géhachi, si je quitte le PS pour un tronçon d'A Gauche Toute !, j'ai droit à quoi ? une page entière ? avec photo en couleur ?

Le 1er septembre, les socialistes de la Ville désigneront leur candidat au Conseil administratif, aux côtés de Sandrine Salerno. Un militant les appelle à faire le choix
« • d’un rassembleur qui mobilise autant au sein du parti socialiste qu’au-delà ;
• d’un camarade engagé qui poursuivra la lutte pour élever le niveau de vie sociale, économique et culturelle à Genève ;
• d’un homme politique qui promeut et défend les droits humains et la paix ;
• d’un homme politique qui défend les droits des peuples opprimés ;
• d’un homme politique qui défend et protège les droits des travailleurs ;
• d’un homme politique qui travaillera pour une Genève plus belle et plus moderne ;
• d’un homme politique qui défendra le mieux la ligne du parti ; »
• d’un homme politique qui n’oublie jamais qu’il est membre d’un parti et qui participe activement à toutes ses activités ;
• d’un homme politique qui sait écouter et accueille avec respect aussi bien les encouragements que les critiques. »
On a de la chance, on a le choix entre Jean Jaurès, André Chavanne, Pietro Nenni ou James Connolly...

Le 5 octobre 2009, paraissait dans la «Tribune de Genève » un encart publicitaire de l'UDC, appelant à refuser le projet CEVA, en tant que « nouveau moyen de transport pour la racaille d'Annemasse ». Le Maire d'Annemasse déposait plainte contre l'UDC et la «Julie», pour injure publique, provocation à la haine et à la discrimination. Pour traiter la plainte, le parquet de Thonon a adressé une demande d'entraide judiciaire à la justice genevoise. Le 3 juin dernier, celle-ci refusait cette entraide, considérant que la « procédure avait un caractère politique ». Certes. Mais l'injure peut être politique et la politique peut-être injurieuse, l'UDC (suisse et genevoise) passant son temps à le confirmer. Parfois avec succès, mais dans ce cas précis, avec un double flop à la clef : non seulement le CEVA a été approuvé en votation populaire, mais l'UDC genevoise s'est fait tondre la laine sur le dos par le MCG lors des élections cantonales. Elle ne sera pas condamnée pour injure publique, provocation à la haine et à la discrimination ? Tant pis. L'important est qu'elle le soit politiquement, pour avoir pris, et continuer à prendre, les citoyennes et citoyens de cette République pour un ramassis de crétins.

Un rapport de l'Organisation internationale du travail (OIT) publié le 14 juillet montre que la crise économique mondiale a entraîné une hausse alarmante du chômage des jeunes dans le monde. Depuis l'automne 2008, le taux de chômage des 14-25 ans a ainsi augmenté de plus de 7%, la hausse la plus brutale jamais enregistrée sur une période aussi courte. Selon l'OIT, sur les 211 millions de chômeurs officiellement recensés dans le monde en 2009, environ 83 millions, soit près de 40 %, sont âgés de 15 à 24 ans. En Afrique, les jeunes représentaient déjà 60 % des chômeurs en 2005. « Si l';on ne fait rien, la situation des jeunes va devenir intenable, menaçant la cohésion sociale », s'inquiète le Directeur de l'Institut international d'études sociales, Raymond Torrès.. Les jeunes, c'est-à-dire les personnes âgées de 15 à 24 ans, ont été frappés de manière disproportionnée par la crise. Le taux de chômage moyen de cette catégorie dépasse les 21%. Au total, les jeunes représentent plus de 22 % de la hausse du nombre de chômeurs depuis le début de 2007, et leur nombre atteint maintenant près de trois fois le niveau moyen observé chez les adultes de 25 ans et plus. Le chômage de longue durée des jeunes a commencé à augmenter dans presque tous les pays, surtout en Espagne et aux Etats-Unis. Les jeunes qui manquent d'éducation générale ou professionnelle et d'expérience, sont tout particulièrement vulnérables.

Commentaires

Articles les plus consultés