Fonds de tiroirs
Après la revendication par une « Fédération anarchiste informelle » de deux attentats aux colis piégés contre les ambassades de Suisse et du Chili à Rome, «Le Matin » s'interroge : « La mouvance anarchiste passe-t-elle par la Suisse ? ». La réponse est « oui ». Depuis 150 ans.
Après avoir participé clameureusement aux « Assises sur l'islamisation de l'Europe », à Paris, mi-décembre, Oskar Freysinger s'était répandu en long, en latge, mais apparemment surtout en travers, sur une prétendue tentative d'agression dont il aurait fait l'objet, de la parti d'un inconnu (et qui le reste) muni, selon les dires du Génie des Alpages, d'une arme effilée à la meule, et « faite pour tuer ». Pressé de donner quelques précisions sur cette odieuse tentative d'attentat contre sa rupestre personne, l'Oskar s'est défilé et a renvoyé à l'organisateur des assises islamophobe, le président du «Bloc Identitaire »... qui n'évoque plus qu'un petit couteau de cuisine, au bout émoussé, destiné à couper le saucisson. Vexé d'être considéré comme un saucisson, Freysinger a affirmé avoir reçu « des menaces de mort » -sans rien en dire de plus. Puis s'est à nouveau défilé en renvoyant cette fois à l'un de ses six gardes du corps (le septième, c'était Grincheux ?), qui évoque un type « assez âgé et pas très net » ayant laissé tomber un couteau aiguisé de 10 à 12 centimètres, puis ayant été expulsé sans que personne ne lui demande qui il était, ni ce qu'il faisait là avec un tel couteau. Aux « Assises sur l'islamisation », le Génie des Alpages était revêtu d'un gilet pare-balles. Apparemment, cet équipement ne protège ni de la paranoïa, ni de la mythomanie, ni des couteaux à éplucher.
24 moutons ont défilé dans les rues basses avant noël : des candidats UDC au Conseil Municipal, pour la plupart, affublés d'un gilet jaune fluo proclamant « assez d'être tondus ». Mais contrairement à ce qu'on pourrait croire (on peut toujours rêver), ces ovins ne manifestaient pas contre les arnaques commerciales de Noël mais contre les « vols et autres agressions » dont seraient victimes les Genevois en période d'emplettes des fêtes de fin d'année. C'est ça, les moutons : bêler contre des agressions possibles, et ne pas voir par qui ils sont réellement tondus...
Après avoir participé clameureusement aux « Assises sur l'islamisation de l'Europe », à Paris, mi-décembre, Oskar Freysinger s'était répandu en long, en latge, mais apparemment surtout en travers, sur une prétendue tentative d'agression dont il aurait fait l'objet, de la parti d'un inconnu (et qui le reste) muni, selon les dires du Génie des Alpages, d'une arme effilée à la meule, et « faite pour tuer ». Pressé de donner quelques précisions sur cette odieuse tentative d'attentat contre sa rupestre personne, l'Oskar s'est défilé et a renvoyé à l'organisateur des assises islamophobe, le président du «Bloc Identitaire »... qui n'évoque plus qu'un petit couteau de cuisine, au bout émoussé, destiné à couper le saucisson. Vexé d'être considéré comme un saucisson, Freysinger a affirmé avoir reçu « des menaces de mort » -sans rien en dire de plus. Puis s'est à nouveau défilé en renvoyant cette fois à l'un de ses six gardes du corps (le septième, c'était Grincheux ?), qui évoque un type « assez âgé et pas très net » ayant laissé tomber un couteau aiguisé de 10 à 12 centimètres, puis ayant été expulsé sans que personne ne lui demande qui il était, ni ce qu'il faisait là avec un tel couteau. Aux « Assises sur l'islamisation », le Génie des Alpages était revêtu d'un gilet pare-balles. Apparemment, cet équipement ne protège ni de la paranoïa, ni de la mythomanie, ni des couteaux à éplucher.
24 moutons ont défilé dans les rues basses avant noël : des candidats UDC au Conseil Municipal, pour la plupart, affublés d'un gilet jaune fluo proclamant « assez d'être tondus ». Mais contrairement à ce qu'on pourrait croire (on peut toujours rêver), ces ovins ne manifestaient pas contre les arnaques commerciales de Noël mais contre les « vols et autres agressions » dont seraient victimes les Genevois en période d'emplettes des fêtes de fin d'année. C'est ça, les moutons : bêler contre des agressions possibles, et ne pas voir par qui ils sont réellement tondus...
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