Fonds de tiroir
Après l'abdication du roi Juan Carlos au profit de son fils, des
manifestations ont rassemblé dans toutes les villes d'Espagne des
centaines de milliers de personnes en faveur de la République, et la
gauche, qui a rappelé que si en 1978 le peuple s'est prononcé en
faveur d'une constitution monarchiste, c'est parce que le choix
était entre la démocratie (même avec une monarchie) et la
dictature, a publié un manifeste commun réclamant un référendum sur
le maintien de la monarchie ou la restauration de la République.
Euh, la gauche, toute la gauche ? Non, car le secrétaire général du
Parti socialiste (PSOE) a réaffirmé le soutien du parti à la
monarchie, « en dépit de ses profondes racines républicaines ».
Soutenir la monarchie avec des racines républicaines, si c'est pas
de l'antipodisme politique, ça... et le PSOE s'étonne de perdre les
élections ? Ses racines républicaines, il sait où il risque de se
les faire mettre, le PSOE ?
Un député MCG bas de plafond, Henry Rappaz avait posté sur facebook une image plus ou moins reprise de l'hebdo français d'extrême-droite, comparant la ministre de la Justice Christiane Taubira, guyanaise, à une guenon. La ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) avait porté plainte contre le député bas de plafond pour violation de l'article 261bis du Code pénal, qui réprime l'incitation publique à la haine raciale. La plainte a été classée. Motif : le code pénal punit l'incitation à la haine raciale, pas le racisme lui-même. Le député bas de plafond a donc le droit d'être raciste et de l'exprimer, il n'a juste pas le droit d'inciter d'autres que lui à être aussi bas de plafond que lui. Quelqu'un peut-il nous donner le nom du jésuite qui a rédigé l'article 261bis du Code pénal ?
Selon une étude de l'Académie américaine des sciences, portant sur les tempêtes, ouragans, cyclones et autres typhons ayant frappé les USA entre 1950 et 2012, ceux baptisés de prénoms féminins ont fait en moyenne trois fois plus de morts que baptisés de prénoms masculins. Et encore a-t-on exclu de l'étude les ouragans Katrina (2005) et Audrey (1957) qui ont fait un tel nombre de victimes qu'ils auraient fait exploser la statistique. Et on déduit quoi, de cette inégalité scandaleuse entre les méfaits des ouraganes et ceux des ouragans... ben... euh... que c'est par machisme pur que ceux qui baptisent les catastrophes naturelles donnent des noms féminins à celles dont il pressentent qu'elles seront pires que les autres ? qu'ils ont des compte à régler avec leurs ex ou avec leurs mères ? Que c'est un grand progrès de l'égalité que les ouraganes fassent plus de morts que les ouragans ? Ou qu'il y a des chercheurs qui ont vraiment du temps à perdre à des études dont l'utilité ne saute pas vraiment aux yeux ?
La « grève de l'uniforme et du rasoir » entamée par les policiers genevois (les gendarmes oeuvrent en civil, les policiers en civil en short et les uns et les autres laissent pousser leurs poils) « porte atteinte à l'image de la police », estime sa cheffe, Monica Bonfanti, alors que le Conseiller d'Etat qui chapeaute pandores nos poulets, Pierre Maudet, rappelle que le syndicat de la police « est en conflit ouvert avec tous les magistrats successifs depuis de nombreuses années », le même Pierre Maudet et son parti, arroseurs désormais arrosés, ne s'étant jamais fait faute de dénoncer lesdits magistrats lorsqu'ils n'étaient pas PLR. Donc, après la «grève de la casquette» et la « grève des PV », les policiers et gendarmes genevois font celles du rasoir et de l'uniforme. En tout cas, ils ne font pas celle de l'imagination : « Ils sont en grève tous les six mois », soupire le député PLR Renaud Gautier. Bah, ça les laisse quand même opérationnels et en règle six mois par an, non ? Une sorte de mi-temps payé plein-temps (7600 francs net par mois en début de carrière, record de Suisse). Un rêve syndical, quoi. Un autre député PLR, Ivan Slatkine, regrette que « les policiers abusent de leur position de force » et que la police soit « un Etat dans l'Etat »... Une sorte de dommage collatéral des politiques sécuritaires prônées par la droite, peut-être ?
Un député MCG bas de plafond, Henry Rappaz avait posté sur facebook une image plus ou moins reprise de l'hebdo français d'extrême-droite, comparant la ministre de la Justice Christiane Taubira, guyanaise, à une guenon. La ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) avait porté plainte contre le député bas de plafond pour violation de l'article 261bis du Code pénal, qui réprime l'incitation publique à la haine raciale. La plainte a été classée. Motif : le code pénal punit l'incitation à la haine raciale, pas le racisme lui-même. Le député bas de plafond a donc le droit d'être raciste et de l'exprimer, il n'a juste pas le droit d'inciter d'autres que lui à être aussi bas de plafond que lui. Quelqu'un peut-il nous donner le nom du jésuite qui a rédigé l'article 261bis du Code pénal ?
Selon une étude de l'Académie américaine des sciences, portant sur les tempêtes, ouragans, cyclones et autres typhons ayant frappé les USA entre 1950 et 2012, ceux baptisés de prénoms féminins ont fait en moyenne trois fois plus de morts que baptisés de prénoms masculins. Et encore a-t-on exclu de l'étude les ouragans Katrina (2005) et Audrey (1957) qui ont fait un tel nombre de victimes qu'ils auraient fait exploser la statistique. Et on déduit quoi, de cette inégalité scandaleuse entre les méfaits des ouraganes et ceux des ouragans... ben... euh... que c'est par machisme pur que ceux qui baptisent les catastrophes naturelles donnent des noms féminins à celles dont il pressentent qu'elles seront pires que les autres ? qu'ils ont des compte à régler avec leurs ex ou avec leurs mères ? Que c'est un grand progrès de l'égalité que les ouraganes fassent plus de morts que les ouragans ? Ou qu'il y a des chercheurs qui ont vraiment du temps à perdre à des études dont l'utilité ne saute pas vraiment aux yeux ?
La « grève de l'uniforme et du rasoir » entamée par les policiers genevois (les gendarmes oeuvrent en civil, les policiers en civil en short et les uns et les autres laissent pousser leurs poils) « porte atteinte à l'image de la police », estime sa cheffe, Monica Bonfanti, alors que le Conseiller d'Etat qui chapeaute pandores nos poulets, Pierre Maudet, rappelle que le syndicat de la police « est en conflit ouvert avec tous les magistrats successifs depuis de nombreuses années », le même Pierre Maudet et son parti, arroseurs désormais arrosés, ne s'étant jamais fait faute de dénoncer lesdits magistrats lorsqu'ils n'étaient pas PLR. Donc, après la «grève de la casquette» et la « grève des PV », les policiers et gendarmes genevois font celles du rasoir et de l'uniforme. En tout cas, ils ne font pas celle de l'imagination : « Ils sont en grève tous les six mois », soupire le député PLR Renaud Gautier. Bah, ça les laisse quand même opérationnels et en règle six mois par an, non ? Une sorte de mi-temps payé plein-temps (7600 francs net par mois en début de carrière, record de Suisse). Un rêve syndical, quoi. Un autre député PLR, Ivan Slatkine, regrette que « les policiers abusent de leur position de force » et que la police soit « un Etat dans l'Etat »... Une sorte de dommage collatéral des politiques sécuritaires prônées par la droite, peut-être ?
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