Fonds de tiroir


C'est GHI qui nous l'annonce : Entre 2014 et 2017, les saisies de Khat ont augmenté de 130 % à Genève, où on a déjà saisi, depuis le 1er janvier de cette année, une tonne et demie de cette herbe (3,7 tonnes sur l'ensemble de la Suisse, soit six fois plus que l'année dernière) dont les effets, quand on la consomme (en la mâchant) sont comparables à ceux d'amphéta-mines, comme les conséquence dommageables de son usage (états psychotiques, hallucinations, agres-sivité, atteintes du système nerveux et respiratoire...). Et c'est de plus en plus du khat frais qu'on consomme, et non plus du khat séché. Ouala. Un petit peu de multiculturalisme (et de nostalgies rimbaldiennes) en plus dans le paysage : il y a au moins 25 millions de consommateurs de khat dans le monde, notamment en Ethiopie, au Yemen, au Kenya, en Erythrée et à Djibouti, il peut bien y en avoir aussi quelques uns dans la capitale mondiale du monde mondial. Mais rassurez-vous, identitaires de chez nous : c'est toujours l'alcool qui tient la tête des substances psychotropes consommées dans nos villes, nos banlieues et nos campagnes. L'essentiel est sauf.

Selon l'Office fédéral de la statistique, le revenu moyen disponible (après paiement du loyer, de l'assurance-maladie et des impôts) des ménages suisses en 2015 s'établissait à 6957 francs par mois (pour des ménages de 2,17 personnes en moyenne), assurés à 76,1 % par le revenu du travail. Sur ce revenu disponible moyen, 5298 francs étaient (en moyenne) consacrés à la consommation de biens et de services, et 557 francs aux loisirs et à la culture. Sauf que l'OFS précise que la majorité (61 %) des ménages ont un revenu disponible inférieur au revenu moyen. C'est bon d'être de temps en temps dans la majorité, c'est bon...

Le directeur général général de la Fondation culturelle islamique de Genève qui gère la principale mosquée genevoise (celle du Pt-Saconnex), le Saoudien Ahmed Beyari, a licencié quatre salariés de la fondation (et donc de la mosquée), dont deux imams et le responsable de la sécurité, parce qu'ils sont «fichés S» en France, c'est-à-dire susceptibles de radicalisme islamiste. Des fidèles de la mosquée font circuler sur internet une pétition de soutien aux imams licenciés, mais on n'attend pas de mo-bilisation syndicale massive pour dénoncer des licenciements abusifs et une  odieuse répression patronale : «fiché S», ça veut pas dire « fiché syndicaliste », quand même...

Y'a pas que les imams intégristes de la moisquée qui se font lourder, à Genève : y'a aussi un policier néonazi, dont le licenciement vient d'être confirmé par la Cour de Justice, qui cosidère que les faits reprochés au taborniau  « étaient constitutifs de graves manquements aux devoirs du personnel, incompatibles avec la fonction de policier »... ben quoi ? il avait seulement affiché son adhésion au nazisme sur Facebook, écrit que « jamais le monde n'avait eu autant besoin » que Hitler revienne et que sa prise de pouvoir avait été « le commencement de tout ». Il avait aussi fait l'éloge d'un SS impliqué dans le massacre des Fosses Ardétines, à Rome, en 1944 (335 civils exécutés)... un humaniste, quoi... une victime d'un odieux complot sionisto-bonfantiste.

Un indispensable sondage de l'IFOP, en janvier dernier, nous en apprenait de belles sur les Français et les Françaises : seules 47 % des personnes interrogées considèraient que l'infidélité conjugale (maritale ou non) est une faute impardon-nable, contre 84 % des Américains ou 94 % des Turcs, par exemple. Et au moment du sondage, 650'000 femmes étaient infidèles. Ce qui nous fait donc 650'000 cocus et cocues. Lesquels et lesquelles sont peut-être d'ailleurs aussi infidèles à celle qui leur est infidèle, allez savoir. Un tiers des femmes et 55 % des hommes avouent avoir déjà été infidèles, et 4 % l'étaient au mo-ment du sondage. Eh beh, la Cour de cassation a bien eu raison de décréter en décembre 2015 que l'infidélité conjugale n'était pas contraire à la morale, même si le Code civil continue de prescrire que les époux se doivent fidélité. Mais bon, vous savez ce que c'est, les prescriptions du Code civil... des trucs qu'on peut interpréter avec «cette incurable mauvaise foi sans laquelle il n'y aurait pas de vie respirable » (Louis-René des Forêts)...

Le président d'un groupuscule islamiste, le « Conseil central isla-mique suisse », Nicolas Blanchot, alias « Cheikh Abdallah », est perclus de dettes et se planque de ses créanciers, a-t-on appris par « Le Matin Dimanche » de dimanche dernier. Condamné six fois par des ordonnances pénales, il accumu-lerait les dettes fiscales, les primes d'assurance-maladie et les cotisa-tions AVS impayées, en plus des factures en souffrance, le tout pour près de 200'000 francs. Or la charia (la loi islamique) exige que l'on paie ses dettes, et selon la tradition, le débiteur indélicat n'ira pas au paradis. « Cheikh Abdallah » s'est donc autorisé à interpréter la charia et la tradition. Pas étonnant qu'il ait choisi de se faire appeler «Abdallah», Nico : il a du relire plus souvent « Tintin au pays de l'Or noir » que le Coran. Finalement, il est bien intégré, le Cheikh sans provision.

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