Fonds de tiroir
Une candidate de « Genève en Marche » au Grand Conseil avait été
arrêtée, sur dénonciation de son propre parti, après avoir proposé de
vendre des voix (des cartes de votes,) 50 balles pièce, à un autre
candidat de GeM, qui l'avait balancée à Eric Stauffer, qui l'avait
balancée à la cheffe de la police, Monica Bonfanti. « Genève en Marche
», c'était rien que des cafteurs en marche. Bon, bref, la candidate est
arrêtée. Puis libérée, après interrogatoire, par le Ministère Public,
qui semble considérer avoir affaire à une mythomane. Doublée d'une
analphabète comme le suggèrent ses SMS à son dénonciateur : « Je fait
des port à porte ici. J'ai mon équipe sur le terrain récolte des
enveloppe », « il y'a pas etre solution », « Tu sais que une parti paie
50 chf enveloppe »... ils ont recruté où, leurs candidats et candidates,
les bricoleurs "Genève en Marche" ? à la cafeteria de Belle Idée ? Pour
faire « toute la lumière sur cette affaire » dont la rapidité du
traitement l'étonne (d'autant que l'intéressante intéressée s'était
vantée d'avoir déjà procédé, lors de scrutins précédents, comme elle
promettait de le faire cette fois), l'avocat de gauche Pierre Bayenet a
déposé une plainte pénale pour corruption électorale. Quelque nous dit
que cette plainte va être classée juste un peu moins rapidement que
l'enquête sur le petit commerce de la candidate de GeM... C'est qu'elle
est rapide, quand elle veut, la Justice Genevoise, faut lui reconnaître
ça...
« Le Courrier » de mardi nous informe (on n'y avait pas pris garde nous-mêmes, c'est pour ça qu'on lit les bons journaux) que le nombre de bulletins nuls a triplé entre les élections cantonales genevoises de 2013 et celles de cette année (1049 contre 3349), qu'il atteint quasiment 3 % des électrices et électeurs actifs, que le nombre de bulletins blancs a augmenté de plus de 50 % (753 contre 1186), et que si on ajoute le pourcentage de bulletins nuls et de bulletins blancs à celui des deux listes qui ont loupé le moins largement le quorum (« Genève en Marche » et La Liste femmes), on dépassait ce quorum de 7 % (calculé sur les seuls suffrages exprimés). Y'avait pourtant le choix entre toutes sortes de listes et une palanquée de candidates et candidats... Encore un effet « Genève en Marche » sur l'électorat MCG, du genre « voter MCG ou GeM ou voter nul, c'est kif-kif » ?
Le TCS a posé huit questions sur la politique des transports aux onze candidates et candidats du second tout de l'élection du Conseil d'Etat, et neuf d'entre eux ont répondu (Willy Crétigny et Jocelyne Haller ont boudé). Pas inintéressantes, les réponses, par les clivages gauche/ droite qu'elles révèlent. Ainsi, à la question « Etes-vous favorable à l'adoption rapide d'un crédit d'étude permettant la réalisation complète de la phase d'avant-projet de la Traversée du lac ? », les deux socialistes répon-dent « non », tous les candidats de droite répondent « oui » (sauf Yves Nidegger pour qui « ce serait sans effet aujourd'hui ») et Antonio Hodgers ne se prononce pas. Il ne se prononce pas non plus sur le stationnement des 2 roues motorisées sur les trottoirs, à laquelle les deux socialistes s'opposent et que tous les candidats de droite soutiennent. Tout le monde soutient par ailleurs l'encouragement par Genève à la création de parkings P+R en France voisine., même Mauro Poggia, dont le parti a pourtant fait échouer en votation populaire un tel soutien. Mais bon, Poggia, s'il veut être élu, il peut pas compter seulement sur l'électorat MCG, alors les obsessions francophobes de son parti, non seulement il peut, mais il doit s'asseoir dessus. C'est d'ailleurs la meilleure chose à faire avec le MCG.
« Le Courrier » de mardi nous informe que le nombre de bulletins nuls a triplé entre les élections cantonales genevoises de 2013 et celles de cette année (1049 contre 3349), qu'il atteint quasiment 3% des électrices et électeurs actifs, que le nombre de bulletins blancs a augmenté de plus de 50 % (753 contre 1186), et que si on ajoute le pourcentage de bulletins nuls et de bulletins blancs à celui des deux listes qui ont loupé le moins largement le quorum (« Genève en Marche » et La Liste femmes), on dépasse ce quorum de 7 % (calculé sur les seuls suffrages exprimés). Y'avait pourtant le choix entre toutes sortes de listes et une palanquée de candidates et candidats... Encore un effet « Genève en Marche » sur l'électorat MCG, du genre « voter MCG ou GeM ou voter nul, c'est kif-kif » ?
La « Tribune (encore) de Genève » a fait l'inventaire des projets de loi déposés par les différents groupes parlementaires du Grand Conseil genevois. Résultat : « la législature 2013 à été deux fois plus prolifique que la précédente » en quantité de projets. Et «depuis octobre (2017), le rythme s'est encore accéléré », pour atteindre une cinquantaine de projets. Et du début de la législature, en juin 2013, jusqu'au 30 mars dernier, les députés ont pondu 291 projets de loi, dont 55 entre octobre et mars. Les zélections seraient-elles pour quelque chose dans cette prolixité législative ? Déposerait-on des projets de loi pour faire parler de soi plus que pour faire œuvre de législateur ? on nous en dira tant...
« Le Courrier » de mardi nous informe (on n'y avait pas pris garde nous-mêmes, c'est pour ça qu'on lit les bons journaux) que le nombre de bulletins nuls a triplé entre les élections cantonales genevoises de 2013 et celles de cette année (1049 contre 3349), qu'il atteint quasiment 3 % des électrices et électeurs actifs, que le nombre de bulletins blancs a augmenté de plus de 50 % (753 contre 1186), et que si on ajoute le pourcentage de bulletins nuls et de bulletins blancs à celui des deux listes qui ont loupé le moins largement le quorum (« Genève en Marche » et La Liste femmes), on dépassait ce quorum de 7 % (calculé sur les seuls suffrages exprimés). Y'avait pourtant le choix entre toutes sortes de listes et une palanquée de candidates et candidats... Encore un effet « Genève en Marche » sur l'électorat MCG, du genre « voter MCG ou GeM ou voter nul, c'est kif-kif » ?
Le TCS a posé huit questions sur la politique des transports aux onze candidates et candidats du second tout de l'élection du Conseil d'Etat, et neuf d'entre eux ont répondu (Willy Crétigny et Jocelyne Haller ont boudé). Pas inintéressantes, les réponses, par les clivages gauche/ droite qu'elles révèlent. Ainsi, à la question « Etes-vous favorable à l'adoption rapide d'un crédit d'étude permettant la réalisation complète de la phase d'avant-projet de la Traversée du lac ? », les deux socialistes répon-dent « non », tous les candidats de droite répondent « oui » (sauf Yves Nidegger pour qui « ce serait sans effet aujourd'hui ») et Antonio Hodgers ne se prononce pas. Il ne se prononce pas non plus sur le stationnement des 2 roues motorisées sur les trottoirs, à laquelle les deux socialistes s'opposent et que tous les candidats de droite soutiennent. Tout le monde soutient par ailleurs l'encouragement par Genève à la création de parkings P+R en France voisine., même Mauro Poggia, dont le parti a pourtant fait échouer en votation populaire un tel soutien. Mais bon, Poggia, s'il veut être élu, il peut pas compter seulement sur l'électorat MCG, alors les obsessions francophobes de son parti, non seulement il peut, mais il doit s'asseoir dessus. C'est d'ailleurs la meilleure chose à faire avec le MCG.
« Le Courrier » de mardi nous informe que le nombre de bulletins nuls a triplé entre les élections cantonales genevoises de 2013 et celles de cette année (1049 contre 3349), qu'il atteint quasiment 3% des électrices et électeurs actifs, que le nombre de bulletins blancs a augmenté de plus de 50 % (753 contre 1186), et que si on ajoute le pourcentage de bulletins nuls et de bulletins blancs à celui des deux listes qui ont loupé le moins largement le quorum (« Genève en Marche » et La Liste femmes), on dépasse ce quorum de 7 % (calculé sur les seuls suffrages exprimés). Y'avait pourtant le choix entre toutes sortes de listes et une palanquée de candidates et candidats... Encore un effet « Genève en Marche » sur l'électorat MCG, du genre « voter MCG ou GeM ou voter nul, c'est kif-kif » ?
La « Tribune (encore) de Genève » a fait l'inventaire des projets de loi déposés par les différents groupes parlementaires du Grand Conseil genevois. Résultat : « la législature 2013 à été deux fois plus prolifique que la précédente » en quantité de projets. Et «depuis octobre (2017), le rythme s'est encore accéléré », pour atteindre une cinquantaine de projets. Et du début de la législature, en juin 2013, jusqu'au 30 mars dernier, les députés ont pondu 291 projets de loi, dont 55 entre octobre et mars. Les zélections seraient-elles pour quelque chose dans cette prolixité législative ? Déposerait-on des projets de loi pour faire parler de soi plus que pour faire œuvre de législateur ? on nous en dira tant...
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