Fonds de tiroir

 

Trouvé dans «Telerama» ce portrait d'«un Suisse qui n'a pas peur de faire des vagues» : «le regard est rieur, l'oeil pétillant, espiègle même», c'est celui du «cousin suisse poli à souhait mais taquin». Très taquin même : c'était, il y a trois semaines, le portrait de Darius Rochebin, qui venait de commencer à présenter le 20 heures sur LCI la chaîne d'info continue de TF1, qui le présentait comme le «PPDA suisse». Ce qui risque d'apparaître comme un peu aventureux, et de s'attirer un démenti vexé du «vrai» PPDA...

Le Covid, et les mesures prises pour en enrayer la propagation, ont coûté cher aux villes. Mais bien moins cher aux petites communes. La «Tribune de Genève» résumait, samedi : la Ville de Genève a eu pour 22,4 millions de dépenses supplémentaires et de pertes de revenus, Vernier un million... mais les petites communes s'en sortent beaucoup mieux, certaines (Anières et Avully, par exemple, prévoient même un meilleur résultat financier que prévu). C'est logique : quand on se repose sur les autres (la Ville, les villes) pour répondre à la crise sociale et financer la culture, c'est plus facile de bomber le torse devant le comptable...

Bon ben voilà, le PBD n'existe plus (il n'était plus que le fantôme d'un parti politique, avec seulement trois élus au Conseil national, déjà membres du groupe PDC, et plus aucun au Conseil des Etats)  et le PDC a changé de nom. Il s'appelle désormais Le Centre. Le centre de quoi ? on sait pas, mais ça nous en touche une sans bouger l'autre, vu qu'il n'y en a aucune au centre. Le PDC espère pouvoir regag-ner des électeteurs et des électrices en changeant de nom pour la quatrième fois et en se décatholicisant. Il reste chrétien, quoi, il croit aux miracles.

«Pour dire non à la peine de mort, la cathédrale Saint-Pierre sera illuminée en vert» aujourd'hui, nous annonce le Conseil admi-nistratif de la Ville de Genève. A qui on ne manquera pas de rappeler que l'église St-Pierre de Genève n'est plus une cathédrale depuis 500 ans, puisqu'il n'y a plus d'évêque à Genève, donc plus de cathèdre. Mais bon, c'est un détail. L'important, c'est bien que Genève, «capitale mondiale des droits humains», s'associe à plus de 200 autres villes dumonde entier, dans le cadre d'une journée internationale « Villes pour la vie – Villes contre la peine de mort ». La date du 30 novembre pour cette journée a été choisir pour célébrer l’anniversaire de la première abolition de la peine de mort réalisée par un Etat - le Grand-Duché de Toscane – en 1786. Ce qui nous rajeunit d'autant moins que 230 ans plus tard, on la pratique toujours, la peine de mort. Donc, vive le Temple vert de Genève !

L'«Affaire Maudet» avait suscité à Genève plusieurs projets devant permettre la destitution d'un (ou d'une) membre du Conseil d'Etat ayant gravement fauté. Le MCG avait proposé que la Grand Conseil puisse décider d'une telle destitution, «Ensemble à Gauche» que le peuple puisse le faire par voie d'initiative populaire, ce qui était plus logique puisqu'alors c'est le pouvoir qui élit (le peuple) qui pourrait destituer. Le Conseil d'Etat a quant à lui bidouillé son propre projet, à mi-chemin des deux précédents, ensablés en com-mission : la proposition de destitution d'un membre du gouvernement n'étant plus en mesure de «bénéficier auprès du corps électoral d'une confiance suffisante pour exercer ses fonctions» serait faite par au moins 40 membres du Grand Conseil, être adoptée par le parlement à la majorité des trois quarts des voix exprimées et devrait ensuite être ratifiée par le peuple. Ouais, ben  il va vraiment falloir qu'il (ou elle) ait commis au moins un meurtre pour se faire virer, le membre du Conseil d'Etat...

On est bien content, on a une nouvelle voisine et un nouveau voisin : Noëlla Roger et Guy-Olivier Segond : le Conseil administratif leur a accordé une sépulture au Cimetière des Rois. Y'a pas à dire, l'est vachement bien habité, notre coin de quartier.




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