Fonds de tiroir

 

Solidarités reste SolidaritéS et ne devient pas ce que certains de ses membres et élus voudraient en faire : le noyau d'un très hypothétique «Parti populaire de la gauche radicale» (et non pas radicale de gauche) : c'est ce qui ressort de l'Assemblée générale du mouvement, tenue le 1er février, qui a élu une nouvelle Coordination (la direction du parti), majoritairement féminine et lui donne pour tâche d'«agender une sortie de (la) crise interne du mouvement» provoquée par les partisans du «PPGR». SolidaritéS a en outre décidé de la recomman-dation de vote pour l'élection partielle au Conseil d'Etat, et là, s'est contentée du service minimum : appeller à «barrer la route, dans la rue et dans les urnes, à la droite et à l'extrême-droite». Autrement dit, voter pour l'un ou l'une des deux candidatures de gauche, la Verte Fabienne Fischer ou le PdT Morten Gisselbaek, mais sans choisir entre les deux, alors même que l'assemblée constatait l'absence avec lui «de divergences politiques absolument majeures sur les grandes orienta-tions». Seulement voilà : Morten a été membre et élu municipal de SolidaritéS, a quitté le mouvement pour adhérer avec quatre autres camarades au Parti du Travail... et avait comme eux retenu ses jetons de présence en cours de législature. Des précurseurs, quoi. Bon, ben mainte-nant on attend avec une impatience mal contenue la naissance du grand parti populaire de la gauche radicale. Et sa première scission, pour la création d'un parti radical de la gauche populaire (PRGP). ou d'un parti de gauche radicalement populaire (PGRP). D'un truc. quoi.

Bonne nouvelle : cinq activistes du climat supplémentaires ont été acquittés le 22 janvier à Bâle, après les acquittement prononcés dans le canton de Vaud et à Genève. Ils avaient bloqué l'accès au siège de l'UBS à l'été 2019 et étaient accusés de dommages à la propriété, de contrainte et d'émeute (accusations finalement abandonnée). C'est donc la troisième fois en quelques mois que des activistes du climat sont acquittés par les tribunaux suisses, en première instance ou en appel. Du coup, on en rabat de nos vieux réflexes anars : Faut pas dire systé-matiquement du mal des tribu-naux : ils leur arrive de prendre des décisions intelligentes. Quand ils condamnent d'autres que nous.

Chronique du sport comme école de tolérance et de vivre-ensemble : selon une enquête de l'Institut des sciences du sport de l'Université de Lausanne, un.e jeune sportif.ve romand sur cinq (20,3 %) a subi une forme de violence : abus psycho-logiques (dénigrement, cris, mena-ces, punitions), violences physiques et sexuelles. Et un sur six (15,5 %) a subi des actes de violence des trois formes (psychologique, physique et sexuelle). Les auteurs des violences sont les entraîneurs et d'autres jeunes sportifs. Les filles subissent davantage de violences sexuelles que les garçons (la grande majorité des entraîneurs étant des hommes). Ouala. Comme quoi, les restrictions actuellement imposée aux activités sportives ont du bon : les jeunes sportifs et sportives peuvent souffler. Entre deux baffes, deux injures ou deux mains aux fesses.

La municipalité de Palm Beach, en Floride, a refusé de baptiser son aéroport local du nom de Donald Trump. La municipalité de Meyrin ne s'est pas encore prononcée sur l'idée de baptiser l'aéroport de Cointrin du nom de Pierre Maudet.


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