
 La première tranche du saucissons fiscal a été
          recrachée, mais gare aux suivantes !
        
    L’Union suisse des arts et métiers présentait le
          droit de timbre comme un «impôt sur les PME». C'était un gros
          mensonge : à peine 0,3 % de l’ensemble des entreprises paient
          un droit de timbre. Et d'entre elles, 55 grosses sociétés
          financières, bancaires, d'assurance... Ce droit de 1 % des
          augmentations de capital n'est prélevé que sur les montants
          supérieurs à un million, les crédits et les emprunts n'y sont
          pas soumis, les entreprises à but non lucratif (les
          coopérative d'habitation, par exemple) non plus, ni les
          entreprises de transport dont les fonds propres proviennent du
          secteur public, ni, souvent, les entreprises qui ne cherchent
          de fonds propres que pour un assainissement de leur situation.
            La suppression de cette impôt quasiment indolore pour ceux
            qui le paient aurait pourtant été un signal désastreux : le
            secteur financier et les grosses entreprises qui ne paient
            déjà ni impôt sur leurs gains en capital, ni TVA sur leurs
            transactions financières  n'auraient même plus payé la 
            toute petite part de l'accroissement de leur capital par
            émissions d'actions que le "droit de timbre" leur fait
            payer. Cela fait vingt ans qu'on défiscalise le capital en
            Suisse, il était temps d'arrêter 
          
    Avec
        la proposition de la droite, PLR en tête (la défaite de la
        proposition, c'est d'abord la sienne...) de supprimer l'un des
        trois droits de timbre, on était dans la bonne vieille tactique
        du saucisson : la suppression des deux autres allait suivre. Le
        refus d'avaler la première tranche du saucisson était le seul
        moyen d'éviter de devoir se goinfrer les  suivantes. Et c'est
        aussi un avertissement : la droite vient de faire voter au
        parlement l'abolition de l'impôt anticipé. Et le PS de lancer le
        référendum contre cette nouvelle tranche du même saucisson.
        C'était déjà le PS qui était au coeur de l'opposition, et du
        rejet, de la contre-réforme fiscale RIE III. "Aujourd’hui, la population a une fois de
          plus montré clairement qu’elle ne veut pas d’une politique
          fiscale dictée par le lobby des grandes entreprises",
          réagissent les co-président.e.s du parti. Et comme ce refus
          reste à confirmer s'agissant des autres tranches de
          l'indigeste saucisson fiscal de la droite, d'autres
          référendums sont à prévoir. L'un a même déjà été lancé, contre
          une tranche encore plus malbouffière, et trois fois plus
          coûteuse  :  la suppression de l'impôt anticipé sur les
          obligations.  Un impôt qui vise à empêcher les oligarques, les
          financiers et les gestionnaires de fortune douteux de tricher
          avec le fic, une suppression qui les encouragerait à le
          faire.  Ce référendum, nous devons le faire aboutir, et la
          votation, nous devons la gagner. Alors, on signe ici : 
      https://holdup-fiscal-non.ch/?src=stmpfr
     
    La première tranche du saucissons fiscal a été
          recrachée, mais gare aux suivantes !
    
    
 
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