Fonds de tiroir

 A la tête de la police genevoise, y'a... euh... un carrousel ? Donc, quatre mois après avoir été nommé,  le chef d'état-major de la police genevoise, Stéphane Barbezat, a été déplacé  au sein de l'Office cantonal de la population et des affaires militaires. Il était déjà, auparavant, passé de la chefferie de la police internationale à celle de l'état-major, dont le chef était parti, et ce déplacement avait été l'objet d'un conflit entre la commandante de la police, Monica Bonfanti, qui ne voulait pas de ce candidat, et le Conseiller d'Etat de tutelle, Mauro Poggia, qui l'avait imposé, comme il avait déjà imposé à Bonfanti, en 2021, un nouveau chef de la police judiciaire. Le conflit entre Bonfanti et Barbezat avait conduit à la mise de ce dernier en arrêt maladie. Bon, maintenant, le poste de Barbezat a été remis au concours, et n'importe qui peut postuler. Cuche se tâte. Et nous, on se demande si finalement, on devrait pas laisser les syndicats de la police genevoise assumer l'autogestion de la nomination des chefs et des cadres de ladite police. 

L'office fédéral de la statistique a cherché à savoir comment s'appellent les Suisses et Suissesses, et a donc analysé leurs patronymes. Il y a en un demi-million de différents. Et les plus fréquents sont Müller, Meier et Schmid, vu que les Alémaniques sont majoritaires. Mais en Romandie, au palmarès des vingt patronymes les plus fréquents, on en trouve dix-sept d'ori-gine portugaise, dont les plus fréquents de tous les patronymes romands : da Silva, Pereira, dos Santos et Rodrigues. Dans l'ensemble de la Romandie, trouve les Favre en sixième place, les Martin en huitième et, quand même, les Müller en douzième. A Vevey, l'Albanie pointe le bout de son nez avec les Krasniqi en quatrième posi-tion. Et puis, il y a les spécialités locales : les Fournier, Favre, Pitteloup, Bonbin et Rey en tête à Sion, les Rais, Chételat, Montavon, Willemin et Chèvre à Delémont. Et à Rebévelier, dans le Jura bernois, 80 % des habitants se nomment Amstutz... Mais comme il y a un demi-million de patronymes différents en Suisse, les plus nombreux ne représentent qu'une faib-le proportion du total : les Da Silva ne sont que 0,37 % de la population de Lausanne, 0,49 % à Genève. Quant aux prénoms, en Romandie, Maria cartonne avec plus de 28'000 personnes, et Jean avec plus de 13'000. Et les nouveaux-nés de 2021 portent souvent, pour les garçons, des prénoms bibliques (Noah est en tête) et les filles des prénoms à finale en «a» (Mia, Emma et Elena en tête). A Genève, les trois prénoms féminins les plus populaires pour les nouveau-nés dans le canton dans les dix dernières années sont, dans l’ordre décroissant, Emma, Léa et Sofia. De 2012 à 2021, onze prénoms différents composent les trios gagnants des bébés filles. Chez les garçons, le palmarès des prénoms sur la période 2012-2021 est occupé par Gabriel, Léo et Liam. Tout comme les filles, la tendance est aux prénoms courts. Et, pour les garçons, souvent bibliques (Gabriel, Liam, Noah, Samuel, Adam), avec des Thomas en cinquième position (un disciple, c'est quand même un peu biblique), des Arthur en sixième (un coup de Merlin?), des Léon en neu-vième (à défaut d'être biblique, c'est papiste) et des Théo en dixième (là, c'est carrément divin...). Dans quelque temps, faudra scruter la place des Mohammed et des Tchang. Et des Volodimir et des Vladimir ? 

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