Brèves de comptoir

 Voir l'UDC présenter deux candidats au Conseil d'Etat pouvait faire sourire, tant leurs chances d'être élus paraissaient nulles (ils n'ont d'ailleurs pas fait un bon résultat, terminant à la onzième et la douzième place...). Il est vrai que chacune des deux listes concurrentes de la gauche de la gauche faisaient de même : ces candidatures n'étaient sont là que pour «tirer» les listes au Grand Conseil... pour la sienne, l'UDC avait en outre présenté de forts arguments : dans son «tous ménages» électoral, l'UDC se procla-me «pour le pouvoir d'achat, pour plus de liberté, pour plus de mobilité, pour plus de sécurité, pour plus de prospérité». Et plus de confiture sur les tartines, aussi. Y'en a qui sont contre tout ça ? Faut croire...

Les candidates et les candidats au Grand Conseil de Genève ont été pendant des semaines, et jusque dans les derniers jours de campagnes, submergés de questionnaires divers et variés émanant d'associations variées et diverses, leur demandant de se positionner sur les thèmes d'action de ces associations. D'entre ces questionnaires, on en avait reçu un qui nous demandait si on possédait un animal domestique, quel animal, comment il s'appelait, quel âge il avait, de quel sexe il était. Plus de la moitié des candidates et candidats au Conseil d'Etat (le questionnaire leur était aussi envoyé) ont répondu, et 108 des 691 candidates et candidats au Grand Conseil. Avant de répondre, on en a demandé l'autorisation à notre chat. Qui nous l'a refusée. En griffant qu'on ne le possédait pas et que c'est lui qui nous possédait. Et que qui il était, quel âge il avait, comment on l'appelait et de quel sexe il ou elle était, ça ne regardait personne. Ce chat est un sage. Un chat, quoi, pas un chien.

Bon, on n'a pas été élu au Grand conseil. C'est pas bien grave, on n'était pas vraiment sûr d'y tenir. Et on avait même par avance dissuadé les hésitants de nous (pluriel de majesté) y élire. Mais on a quand même été sélectionné dans un classement qui titille agréablement notre amour-propre : celui des candidats de notre parti les plus biffés par les électeurs dudit parti. Et que les trois socialistes qui nous devancent à ce classement soient assurés qu'on ne leur en veut pas...

Comme on vous le narrait vendredi, les caisses de pension étaient nombreuses à posséder des actions du Crédit Suisse. Et on s'inquiétait. On a donc demandé au Conseil administratif de la Ville de Genève si la Caisse du pension du personnel de la Ville, la CAP, détenait des actions du Crédit Suisse, si elle en détenait, était-ce en gestion active ou par l'intermédiaire d'un fonds d'investissement, et si elle a perdu quelque chose dans la chute de la valeur de ces actions. Une première réponse nous a été donnée mercredi par le Conseiller administratif Alfondo Gomez, ministre des Finances de la Ville, dont  on a reçu vendredi une réponse complé-mentaire : La CAP ne faisait appel au Crédit Suisse que par le biais de fonds de placement dans le domaine de l'immobilier, ces fonds sont des structures juridiques autonomes qui n'ont pas été concernées par la chute de la valeur des actions du Crédit Suisse, et il en va de même  pour la caisse de pension des employé-e-s du domaine de la petite enfance, la FOP, qui elle aussi n’a de lien avec le Crédit Suisse que par le biais de fonds indiciels. Et nous voilà rassérénés. Avant même les élections.

Titre de «20 minutes» de jeudi : «Musk dit stop aux robots intelligents». Et aux humains cons, il dit quoi ? «Payez pour Twitter...» ?



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